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Pourquoi « le citoyen beaujolais »

Ensemble, habitants issus du monde paysan enracinés depuis plusieurs générations et habitants venus des villes et nouvellement installés en Beaujolais mettons nous tous en mouvement avec comme horizon historique un développement durable, solidaire et participatif, curieux et soucieux des formes multiples de la vie.

« Il est plus difficile de désintégrer une croyance qu’un atome » – Albert  Einstein

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Appel à rassemblement suite attentat Charlie Hebdo – jeudi 18h place des Arts

Suite à l’assassinat des journalistes de Charlie Hedo, les organisations politiques de gauche de Villefranche et du Beaujolais – FdG-PCF, EELV, PS et Nouvelle Donne – appellent tous les républicains et les défenseurs de la liberté d’expression à un rassemblement, ce jeudi 8 janvier à 18h, place des Arts à Villefranche.

Ciné-débat : les menaces des négociations transatlantiques – TAFTA

Non à la vaccination massive des enfants contre les papillomavirus

La lettre du Professeur Joyeux

Chères lectrices, chers lecteurs,

Ma lettre d’aujourd’hui est un peu particulière. Elle est liée à une actualité brulante et révoltante.

Vous êtes des centaines de milliers à lire mes lettres chaque semaine et je vous remercie de votre confiance. Aujourd’hui nous devons être des millions pour protéger nos enfants d’une nouvelle folie.

Alors s’il vous plaît, lisez-bien mon message ci-dessous et faites-le suivre à chacun de vos contacts.

Professeur Henri Joyeux

Vaccin contre les papillomavirus

Pas dans les écoles, pas dès 9 ans !!

Madame, Monsieur,

Le Haut Conseil de Santé publique a publié un rapport qui préconise :

  • d’introduire massivement dans les écoles la vaccination contre les papillomavirus (HPV), pour essayer de lutter contre le cancer du col de l’utérus et d’autres infections sexuellement transmissibles ;
  • d’abaisser à 9 ans l’âge de la vaccination, pour les filles comme pour les garçons.

A mon avis, cela ne peut qu’être le résultat du lobbying des labos pharmaceutiques internationaux.

Les 2 vaccins actuels appelés Gardasil et Cervarix, comportent des risques d’effets indésirables graves.

Pire, ils vous cachent que ces vaccins ne protègent pas du tout à 100 % contre le cancer du col de l’utérus. La protection est à peine de 70 % !

Cela veut dire qu’une personne vaccinée a toujours 30 % de risque d’attraper le cancer du col de l’utérus. Prendriez-vous un avion qui aurait 30 % de risque de tomber ?

Moi pas.

Les papillomavirus se transmettent par voie essentiellement sexuelle. Cela signifie que le vaccin ne devrait concerner que les populations à risque. Vacciner massivement les petites filles (et bientôt aussi les petits garçons) dans les écoles n’a aucun sens.

C’est leur faire prendre un risque qui, dans beaucoup de cas, n’est pas justifié.

C’est pourquoi je vous invite à signer notre pétition demandant un moratoire pour ces vaccins qui ne doivent pas être imposés dans les écoles, sans une information complète et transparente des parents.

N’acceptez pas que les Autorités appliquent à votre enfant une mesure sanitaire qui n’est pas faite pour lui.

Il y a de bonnes raisons d’être très inquiet.

Même mon collègue le Professeur Guy Vallancien, urologue, chef de service à l’Institut Montsouris, membre de l’Académie Nationale de Médecine, qui est très favorable au vaccin, a lui même écrit :

« L’analyse des données de pharmacovigilance a fait état de 26 675 effets indésirables graves dont 113 cas de sclérose en plaques (SEP). »

« En France, 435 cas d’effets indésirables graves dont 135 de maladies auto-immunes incluant 15 cas de SEP ont été rapportés au réseau national des centres régionaux de pharmacovigilance et au laboratoire producteur.  »

Vous pouvez lire son article complet dans les sources plus bas. (1)

Ces jeunes filles aujourd’hui invalides à vie ont pour beaucoup été vaccinées au Gardasil inutilement, alors qu’elles ne faisaient pas partie des populations à risque.

Pour éviter que des centaines ou des milliers d’autres cas se produisent dans les années à venir, peut-être même dans votre famille, merci de signer notre pétition afin qu’il n’arrive pas la même complication à votre enfant.

En Autriche, suite au décès d’une jeune femme vaccinée au Gardasil, un rapport a été publié démontrant que l’efficacité à long terme d’une telle vaccination serait « tout à fait négligeable ». La ministre autrichienne de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, a décidé de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel, de ne plus les rembourser et de mettre plutôt l’accent sur le dépistage.

L’Agence Européenne du Médicament (EMEA) a publié le 24 janvier 2008 le décès de femmes préalablement vaccinées par le Gardasil.

C’est pourquoi, il est plus qu’imprudent de vouloir vacciner tous les enfants contre les papillomavirus de façon uniforme. C’est irresponsable.

Mais nous ne serons entendus des autorités que si nous sommes des centaines de milliers à signer cette pétition.

Dès février 2007, la télévision américaine annonçait par des interviews de graves complications et présentait des victimes du Gardasil vivantes et des photos de jeunes femmes décédées.

Le Japon a décidé de ne plus recommander ce vaccin en 2013.

En France, une plainte a été déposée par la jeune Océane Bourguignon et d’autres jeunes filles contre Sanofi, fabricant du vaccin. Elles ont subi de gravissimes atteintes au cerveau et à la moelle épinière après avoir été vaccinées.

« On ne connaît pas son efficacité. On ne connaît pas sa dangerosité » a déclaré le Dr Jean-Paul Hamon, président de l’association des médecins de France, sur TF1, au sujet du Gardasil. (2)

« La seule chose qui est efficace, c’est le frottis. Et là on préfère mettre 300 millions d’euros pour quelque chose dont on ne connaît pas l’efficacité, et dont on ne connaît pas la dangerosité  », a-t-il insisté.

C’est rigoureusement exact : si vous ou votre enfant craint d’être infectée par le papillomavirus (HPV), vous devez faire un frottis et, si des lésions précancéreuses sont trouvées, elles pourront être soignées.

Mais surtout pas de vaccin. Cela pourrait même augmenter votre risque de cancer !!

Deux analyses sur l’impact du vaccin chez des femmes déjà infectées avant la vaccination ont montré une hausse du nombre de lésions cervicales précancéreuses de haut grade dans le groupe Gardasil® par rapport au groupe placebo.

Heureusement, la différence n’était pas significative. Mais cela prouve que de toutes façons le vaccin ne sert à rien si on est déjà infecté, ce qui n’est guère surprenant.

Mais le pire, c’est qu’on n’est même pas sûr non plus de son efficacité à long terme chez les personnes non infectées au moment de la vaccination.

La Haute Autorité de Santé écrit elle-même au sujet du Gardasil :

« L’efficacité de la vaccination HPV sur l’incidence des lésions cancéreuses de la sphère génitale ne pourra être démontrée qu’avec un recul de plusieurs années du fait du délai d’évolution de ces pathologies.  » (3)

Voulez-vous que vos enfants soient des cobayes ?

Il est totalement prématuré, et potentiellement dangereux, d’imposer une campagne de vaccination généralisée dans les écoles, surtout auprès d’enfants jeunes et très vulnérables.

Voici ce qu’en disent les experts :

Pour Abby Lippman, épidémiologiste de l’Université McGill au Canada, et spécialiste de la santé des femmes, ni le vaccin Gardasil ni son concurrent, le Cervarix, n’ont encore démontré leur efficacité pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

Selon ce spécialiste, « on ne sait pas encore si le vaccin permettra de réduire le nombre de cas de cancer ».

Selon Lucija Tomljenovic, chercheuse à l’Université canadienne de la Colombie britannique, qui travaille sur les effets neurotoxiques des adjuvants vaccinaux :

« Le vaccin n’est pas plus efficace que les autres méthodes de prévention et de plus il est porteur de risques. »

Non seulement il peut provoquer des accidents. Mais vacciner à grande échelle les jeunes filles risque de faire reculer la pratique du frottis qui elle, sauve des vies à coup sûr. Car forcément, certaines se diront « je suis vaccinée, je suis protégée  », ce qui est scientifiquement faux.

C’est pourquoi plus de 700 de mes confrères médecins ont signé une pétition en mars 2014 demandant une Commission d’enquête parlementaire sur ce vaccin. Parmi eux se trouvait la pneumologue Irène Frachon qui avait révélé courageusement le scandale du Médiator.

Ils ont déjà fait trembler le gouvernement. Maintenant ce sont les familles qui tremblent pour leurs enfants.

Il ne tient qu’à nous maintenant de remporter la victoire en réunissant des millions de pétitions de citoyens, en faisant circuler ce message le plus possible sur Internet.

Bien entendu, les lobbies du tout-pharmaceutique ne se laisseront pas faire. Nous les connaissons bien avec leurs énormes moyens publicitaires.

La France représente donc un énorme marché chaque année. Les fabricants de vaccin sont donc prêts à tout pour faire croire que leur produit est sûr… et mettre la main sur le magot.

Mais les vies de nos enfants valent plus que leurs profits.

Faut-il faire courir le moindre risque à nos enfants pour une maladie facilement détectable et curable avec un suivi régulier chez un gynécologue ? Certainement pas.

Avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous pouvons être des millions à dire NON A CES VACCINS dans les écoles, non à la vaccination des enfants de 9 ans avec un produit qui n’est peut-être pas efficace et qui est donc potentiellement dangereux voire mortel.

Si nous sommes des millions, les Autorités ne pourront pas nous ignorer. Mais pour réaliser ce score, chacun de nous doit signer cette pétition immédiatement et transférer notre appel le plus largement possible.

Pour notre amie le Dr Bérengère Arnal, gynécologue-obstétricien et maman d’Eve 13 ans, sa fille ne sera pas vaccinée contre le papillomavirus mais sera informée et régulièrement dépistée si nécessaire. Ce sont ces conseils que je donne à toutes les familles.

Dans les populations à risque, le frottis tous les 3 ans a permis de réduire la mortalité par cancer du col de l’utérus de 70 %. Mais on cache cette information au grand public.

L’objectif (très rentable !) des lobbies est évidemment de vacciner toutes les petites filles avant de vacciner dès que possible les garçons au même âge et de rendre obligatoire la vaccination en milieu scolaire.

Nous ne sommes pas en accord avec ces objectifs que nous considérons comme de la “fausse santé publique”.

Nous pouvons les faire reculer en disant NON à ces abus avec des millions de citoyens.

Mais pour cela, il faut que chaque citoyen responsable fasse circuler cette pétition le plus largement possible. Et je compte donc sur vous pour signer, et pour l’envoyer au plus vite à tous vos contacts.

Un grand merci d’avance, au nom de la santé de nos jeunes.

Pr Henri Joyeux

Sources :

(1) http://sante2020.blog.lemonde.fr/2014/04/01/gardasil-nous-revoila/
(2) http://lci.tf1.fr/science/sante/papillomavirus-un-vaccin-des-neuf-ans-a-l-ecole-pour-les-jeunes-8485665.html
(3) http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1710328/fr/rappel-dinformation-sur-la-vaccination-contre-les-papillomavirus-humains-par-le-gardasil


Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). Pour toute question, merci d’adresser un message à contact@santenatureinnovation.com

NON à la vaccination massive des enfants contre les papillomavirus

La lettre du Professeur Joyeux

Chères lectrices, chers lecteurs,

Ma lettre d’aujourd’hui est un peu particulière. Elle est liée à une actualité brulante et révoltante.

Vous êtes des centaines de milliers à lire mes lettres chaque semaine et je vous remercie de votre confiance. Aujourd’hui nous devons être des millions pour protéger nos enfants d’une nouvelle folie.

Alors s’il vous plaît, lisez-bien mon message ci-dessous et faites-le suivre à chacun de vos contacts.

Professeur Henri Joyeux

Vaccin contre les papillomavirus

Pas dans les écoles, pas dès 9 ans !!

Madame, Monsieur,

Le Haut Conseil de Santé publique a publié un rapport qui préconise :

  • d’introduire massivement dans les écoles la vaccination contre les papillomavirus (HPV), pour essayer de lutter contre le cancer du col de l’utérus et d’autres infections sexuellement transmissibles ;
  • d’abaisser à 9 ans l’âge de la vaccination, pour les filles comme pour les garçons.

A mon avis, cela ne peut qu’être le résultat du lobbying des labos pharmaceutiques internationaux.

Les 2 vaccins actuels appelés Gardasil et Cervarix, comportent des risques d’effets indésirables graves.

Pire, ils vous cachent que ces vaccins ne protègent pas du tout à 100 % contre le cancer du col de l’utérus. La protection est à peine de 70 % !

Cela veut dire qu’une personne vaccinée a toujours 30 % de risque d’attraper le cancer du col de l’utérus. Prendriez-vous un avion qui aurait 30 % de risque de tomber ?

Moi pas.

Les papillomavirus se transmettent par voie essentiellement sexuelle. Cela signifie que le vaccin ne devrait concerner que les populations à risque. Vacciner massivement les petites filles (et bientôt aussi les petits garçons) dans les écoles n’a aucun sens.

C’est leur faire prendre un risque qui, dans beaucoup de cas, n’est pas justifié.

C’est pourquoi je vous invite à signer notre pétition demandant un moratoire pour ces vaccins qui ne doivent pas être imposés dans les écoles, sans une information complète et transparente des parents.

N’acceptez pas que les Autorités appliquent à votre enfant une mesure sanitaire qui n’est pas faite pour lui.

Il y a de bonnes raisons d’être très inquiet.

Même mon collègue le Professeur Guy Vallancien, urologue, chef de service à l’Institut Montsouris, membre de l’Académie Nationale de Médecine, qui est très favorable au vaccin, a lui même écrit :

« L’analyse des données de pharmacovigilance a fait état de 26 675 effets indésirables graves dont 113 cas de sclérose en plaques (SEP). »

« En France, 435 cas d’effets indésirables graves dont 135 de maladies auto-immunes incluant 15 cas de SEP ont été rapportés au réseau national des centres régionaux de pharmacovigilance et au laboratoire producteur.  »

Vous pouvez lire son article complet dans les sources plus bas. (1)

Ces jeunes filles aujourd’hui invalides à vie ont pour beaucoup été vaccinées au Gardasil inutilement, alors qu’elles ne faisaient pas partie des populations à risque.

Pour éviter que des centaines ou des milliers d’autres cas se produisent dans les années à venir, peut-être même dans votre famille, merci de signer notre pétition afin qu’il n’arrive pas la même complication à votre enfant.

En Autriche, suite au décès d’une jeune femme vaccinée au Gardasil, un rapport a été publié démontrant que l’efficacité à long terme d’une telle vaccination serait « tout à fait négligeable ». La ministre autrichienne de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, a décidé de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel, de ne plus les rembourser et de mettre plutôt l’accent sur le dépistage.

L’Agence Européenne du Médicament (EMEA) a publié le 24 janvier 2008 le décès de femmes préalablement vaccinées par le Gardasil.

C’est pourquoi, il est plus qu’imprudent de vouloir vacciner tous les enfants contre les papillomavirus de façon uniforme. C’est irresponsable.

Mais nous ne serons entendus des autorités que si nous sommes des centaines de milliers à signer cette pétition.

Dès février 2007, la télévision américaine annonçait par des interviews de graves complications et présentait des victimes du Gardasil vivantes et des photos de jeunes femmes décédées.

Le Japon a décidé de ne plus recommander ce vaccin en 2013.

En France, une plainte a été déposée par la jeune Océane Bourguignon et d’autres jeunes filles contre Sanofi, fabricant du vaccin. Elles ont subi de gravissimes atteintes au cerveau et à la moelle épinière après avoir été vaccinées.

« On ne connaît pas son efficacité. On ne connaît pas sa dangerosité » a déclaré le Dr Jean-Paul Hamon, président de l’association des médecins de France, sur TF1, au sujet du Gardasil. (2)

« La seule chose qui est efficace, c’est le frottis. Et là on préfère mettre 300 millions d’euros pour quelque chose dont on ne connaît pas l’efficacité, et dont on ne connaît pas la dangerosité  », a-t-il insisté.

C’est rigoureusement exact : si vous ou votre enfant craint d’être infectée par le papillomavirus (HPV), vous devez faire un frottis et, si des lésions précancéreuses sont trouvées, elles pourront être soignées.

Mais surtout pas de vaccin. Cela pourrait même augmenter votre risque de cancer !!

Deux analyses sur l’impact du vaccin chez des femmes déjà infectées avant la vaccination ont montré une hausse du nombre de lésions cervicales précancéreuses de haut grade dans le groupe Gardasil® par rapport au groupe placebo.

Heureusement, la différence n’était pas significative. Mais cela prouve que de toutes façons le vaccin ne sert à rien si on est déjà infecté, ce qui n’est guère surprenant.

Mais le pire, c’est qu’on n’est même pas sûr non plus de son efficacité à long terme chez les personnes non infectées au moment de la vaccination.

La Haute Autorité de Santé écrit elle-même au sujet du Gardasil :

« L’efficacité de la vaccination HPV sur l’incidence des lésions cancéreuses de la sphère génitale ne pourra être démontrée qu’avec un recul de plusieurs années du fait du délai d’évolution de ces pathologies.  » (3)

Voulez-vous que vos enfants soient des cobayes ?

Il est totalement prématuré, et potentiellement dangereux, d’imposer une campagne de vaccination généralisée dans les écoles, surtout auprès d’enfants jeunes et très vulnérables.

Voici ce qu’en disent les experts :

Pour Abby Lippman, épidémiologiste de l’Université McGill au Canada, et spécialiste de la santé des femmes, ni le vaccin Gardasil ni son concurrent, le Cervarix, n’ont encore démontré leur efficacité pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

Selon ce spécialiste, « on ne sait pas encore si le vaccin permettra de réduire le nombre de cas de cancer ».

Selon Lucija Tomljenovic, chercheuse à l’Université canadienne de la Colombie britannique, qui travaille sur les effets neurotoxiques des adjuvants vaccinaux :

« Le vaccin n’est pas plus efficace que les autres méthodes de prévention et de plus il est porteur de risques. »

Non seulement il peut provoquer des accidents. Mais vacciner à grande échelle les jeunes filles risque de faire reculer la pratique du frottis qui elle, sauve des vies à coup sûr. Car forcément, certaines se diront « je suis vaccinée, je suis protégée  », ce qui est scientifiquement faux.

C’est pourquoi plus de 700 de mes confrères médecins ont signé une pétition en mars 2014 demandant une Commission d’enquête parlementaire sur ce vaccin. Parmi eux se trouvait la pneumologue Irène Frachon qui avait révélé courageusement le scandale du Médiator.

Ils ont déjà fait trembler le gouvernement. Maintenant ce sont les familles qui tremblent pour leurs enfants.

Il ne tient qu’à nous maintenant de remporter la victoire en réunissant des millions de pétitions de citoyens, en faisant circuler ce message le plus possible sur Internet.

Bien entendu, les lobbies du tout-pharmaceutique ne se laisseront pas faire. Nous les connaissons bien avec leurs énormes moyens publicitaires.

La France représente donc un énorme marché chaque année. Les fabricants de vaccin sont donc prêts à tout pour faire croire que leur produit est sûr… et mettre la main sur le magot.

Mais les vies de nos enfants valent plus que leurs profits.

Faut-il faire courir le moindre risque à nos enfants pour une maladie facilement détectable et curable avec un suivi régulier chez un gynécologue ? Certainement pas.

Avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous pouvons être des millions à dire NON A CES VACCINS dans les écoles, non à la vaccination des enfants de 9 ans avec un produit qui n’est peut-être pas efficace et qui est donc potentiellement dangereux voire mortel.

Si nous sommes des millions, les Autorités ne pourront pas nous ignorer. Mais pour réaliser ce score, chacun de nous doit signer cette pétition immédiatement et transférer notre appel le plus largement possible.

Pour notre amie le Dr Bérengère Arnal, gynécologue-obstétricien et maman d’Eve 13 ans, sa fille ne sera pas vaccinée contre le papillomavirus mais sera informée et régulièrement dépistée si nécessaire. Ce sont ces conseils que je donne à toutes les familles.

Dans les populations à risque, le frottis tous les 3 ans a permis de réduire la mortalité par cancer du col de l’utérus de 70 %. Mais on cache cette information au grand public.

L’objectif (très rentable !) des lobbies est évidemment de vacciner toutes les petites filles avant de vacciner dès que possible les garçons au même âge et de rendre obligatoire la vaccination en milieu scolaire.

Nous ne sommes pas en accord avec ces objectifs que nous considérons comme de la “fausse santé publique”.

Nous pouvons les faire reculer en disant NON à ces abus avec des millions de citoyens.

Mais pour cela, il faut que chaque citoyen responsable fasse circuler cette pétition le plus largement possible. Et je compte donc sur vous pour signer, et pour l’envoyer au plus vite à tous vos contacts.

Un grand merci d’avance, au nom de la santé de nos jeunes.

Pr Henri Joyeux

Sources :

(1) http://sante2020.blog.lemonde.fr/2014/04/01/gardasil-nous-revoila/
(2) http://lci.tf1.fr/science/sante/papillomavirus-un-vaccin-des-neuf-ans-a-l-ecole-pour-les-jeunes-8485665.html
(3) http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1710328/fr/rappel-dinformation-sur-la-vaccination-contre-les-papillomavirus-humains-par-le-gardasil


Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). Pour toute question, merci d’adresser un message à contact@santenatureinnovation.com

Secrets des champs – projection le 3 octobre à Monsols

La MJC de VILLEURBANNE

Bhoutan : au pays du Bonheur National Brut

Niché au cœur de l’Himalaya, le petit royaume du Bhoutan a décidé d’en finir avec « La dictature du Produit Intérieur Brut (PIB) » et de la croissance économique à tout prix, en proposant un nouvel indicateur de richesse : Le Bonheur National Brut (BNB).

10 septembre – La journée mondiale contre le suicide

La lettre du Professeur Joyeux

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vous désinscrire en vous rendant ici).

La journée mondiale contre le suicide

Il ne s’agit pas de comptabiliser, il faut prévenir ! La disparition inattendue de Robin Williams a ému la planète entière. Elle éclaire brutalement ce fléau social qu’est le suicide. Évidemment, on s’incline face à une telle souffrance qui fait perdre le sens et la joie de vivre que l’acteur incarnait si bien. L’alcool fut trop longtemps son compagnon. Lucide, il vit que la cocaïne est une drogue d’égoïste. Il avait déclaré : « La cocaïne est une manière pour Dieu de vous faire comprendre que vous gagnez trop d’argent. »

Le suicide, qui n’y a jamais pensé ? Les clés pour parler, comprendre, prévenir

C’est le titre du livre que nous avons publié en 2008 [1] avec un psychanalyste de la famille, Philippe Vaur, et un psychosociologue, Jean Epstein. Comme l’écrit dans sa préface notre collègue et ami le Dr Xavier Pommereau : « Un livre qui ose s’attaquer à un tabou tenace ». En effet, nous avons voulu aborder le sujet de face et pour tous les âges.

L’« épidémie » de suicides, du fait de leur nombre, est d’une extrême gravité. Ce sujet devrait, dès que possible, être une grande cause nationale en France et même en Europe. Il est bien plus important que l’engagement associatif (cause nationale 2014 en France) à un moment où l’État est économiquement en faillite et ne peut plus soutenir les associations qui en ont vraiment besoin.

Le site gouvernemental affirme :

« Chaque année, près de 10 500 personnes meurent par suicide, ce qui représente près de trois fois plus que les décès par accidents de la circulation. Environ 220 000 tentatives de suicide sont prises en charge par les urgences hospitalières. Il est la première cause de mortalité des 25-34 ans (20 % du total des décès dans cette tranche d’âge) et la deuxième cause (après les accidents de la circulation) chez les 15-24 ans (16,3 % du total des décès). »

Il n’est pas question de se satisfaire de la légère baisse du nombre de suicides en France au cours des 20 dernières années (passant de 11 403 en 1990 à 10 524 en 2011), car malheureusement l’état actuel de notre société, à tous les niveaux, est en train d’inverser la courbe.

Aujourd’hui toutes les familles sont fragilisées

Personne n’est à l’abri d’une catastrophe, car c’est ainsi qu’il faut qualifier le “suicide”. Évidemment, il fait partie de notre humanité, de nos choix de vie ou non-vie. Mais c’est une liberté de choix bien relative qui peut mener quelqu’un à tourner le dos à la vie…

Le titre de notre livre n’est pas destiné à banaliser l’acte du suicide. Il veut le prévenir en cherchant à sortir du silence et des tabous la « pensée du suicide » qui peut affecter tout un chacun à un moment ou un autre de son existence. C’est donc bien un outil de prévention, qui différencie nettement la pensée de l’acte lui-même.

Prévenir, ce n’est pas y penser au dernier moment

En ce début de siècle et de millénaire, prévenir n’est pas seulement une mode, c’est une nécessité sociale que tout le monde attend dans de nombreux domaines de la santé : du cancer au sida, des accidents de la route aux accidents domestiques, et même les maladies psychologiques les plus graves, dont le suicide qui fait peur à tous.

Évidemment, on doit distinguer “suicidés” et “suicidants”, ceux qui malheureusement finissent leur vie trop tôt de ceux qui ne réussissent pas et risquent la récidive. À tous nous voulons dire que la mort est évitable, que la vie vaut plus que la mort que l’on se donne, que l’on n’est jamais seul, que l’on peut toujours repartir du bon pied… Mais le dire, ce n’est que des mots, des mots… pour des maux, et qui ne suffisent certainement pas.

Trois grands messages pour tous

1- Le suicide n’est pas une fatalité : tout le monde y pense un jour ou l’autre, donc « le jour où j’y pense, je ne dois pas trop m’inquiéter, cela est arrivé ou arrivera à mon conjoint, à mon voisin, à mon frère ou ma sœur, à mon grand père… ». Il faut absolument en parler, se confier… On peut même en rire. Un ami me disait « j’ai l’impression que le jour où j’ai surmonté ma déprime suicidaire, je suis passé à l’âge “adulte” ».

2- La foule des rescapés : 220 000 personnes tentent chaque année de mettre fin à leurs jours et risquent donc la récidive. Trois jours de réanimation ne règlent que l’urgence. Il faut voir au-delà, avec délicatesse faire dire ce qui ne va pas, pourquoi arrêter la vie alors qu’il y a encore des années et des années devant soi, comprendre le pourquoi d’une telle orientation et essayer de réduire la douleur en en parlant parfois longuement, coupé de silences… Se voir et se revoir. Donner de l’attention, aider concrètement, faire comprendre à celui qui va si mal qu’il compte pour nous, pour ses proches et pour ses éloignés… de l’amour simple mais vrai. “Passer du temps avec”, c’est de l’amour, plus précieux que toutes les pierres précieuses. Il faut rejoindre le cœur souffrant de celui qui peut avoir arrêté sa décision afin de la réduire jusqu’à extirper l’écharde qui le taraude presque inconsciemment.

On essaiera très doucement, sans brusquer, de proposer des solutions pour agir, en plus du repos, du sommeil, du psychiatre qui peut être absolument nécessaire, car il peut prévenir la récidive, laquelle peut resurgir dans un autre moment de fragilité.

L’aidant lui-même ne doit pas avoir peur de se confier. Pour cela nous devons connaître et reconnaître humblement nos fragilités. Même celui qui paraît le plus dur, le plus fort, et qui l’affirme sans cesse, n’est pas à l’abri d’une déprime aussi lourde que la force qui l’anime.

3- Il est aussi nécessaire, en plus de l’accompagnement des personnes concernées, de ne pas oublier les proches, le conjoint, les frères et sœurs, parents et grands-parents, toute la famille jusqu’à l’entourage professionnel. Il est capital de leur apprendre à détecter les petits signes, les mots ou les silences, les enfermements, les lourds silences comme les joies outrancières, les rires excessifs ou sarcastiques, les troubles du sommeil où le cerveau peut être harcelé par l’idée fixe que la seule solution est d’arrêter la vie… Rien n’est banal. Tout est important.

Il faut faire attention aux épidémies : les suicides qui se succèdent comme nous avons pu le voir encore récemment, après des “suicides assistés” ou des décisions euthanasiques de personnes âgées. Enfants ou petits-enfants ont suivi, dans le désespoir du manque de la personne aimée trop brusquement disparue. Ces réalités sont vécues dans des familles proches de nos frontières et certains cherchent à nous les imposer en France sous prétexte de progrès social.

Avec le suicide, il y a souvent “double meurtre”. Car s’il y a meurtre du suicidé, il y a souvent un ou plusieurs meurtres qui se succèdent, qu’ils soient ou non dans l’intention de celui qui a mis fin à ses jours. Évidemment, par meurtre nous entendons casser, détruire la vie de celui ou ceux qui restent dans la culpabilité : « Si j’avais su, j’aurais dû faire ou dire ceci ou cela… »

Sortir du silence ou de l’approbation irresponsable, aborder le sujet de face dans les établissements scolaires

De nombreuses familles sont donc touchées par le suicide d’un des leurs. Dans les écoles, les jeunes posent des questions très pertinentes sur ce sujet dramatique. Le suicide est malheureusement de plus en plus fréquent chez les adultes de 30 à 59 ans et chez 28 % des plus de 65 ans, mais aussi très fréquent dans la pensée des adolescents et cela de plus en plus tôt. Pourquoi les régions de l’ouest et du nord de la France sont-elles très nettement au-dessus de la moyenne nationale ?

Nous voulons apporter des réponses à tous ceux qui ne savent plus quoi penser. Souvent des adultes nous posent la question : les suicides des jeunes aujourd’hui sont-ils plus fréquents ? Et les jeunes : pourquoi tant de suicides chez des adultes qui ont en apparence tout pour être heureux ?

J’ai vu dans des écoles des enfants qui pensent arrêter leur vie parce qu’ils se considèrent responsables des disputes et séparations dramatiques de leurs parents. Certains m’ont écrit et nous avons pu dialoguer. D’autres non pas eu le temps…

Souvent, les relations affectives de plus en plus précoces se nouent en milieu scolaire, trop vite engagées physiquement, stimulées par les médias et “bénies” par les adultes, font que les ruptures inéluctables qui s’ensuivent perturbent le sommeil, les résultats scolaires et peuvent créer le chaos dans la tête et l’agressivité contre soi–même. On le voit avec les jeunes filles anorexiques ou qui se scarifient, et de plus en plus de garçons très sensibles.

À l’aube du troisième millénaire, la pulsion de mort est à la mode

Il s’agit bien d’une pulsion, non d’un instinct, inspirée du nihilisme ambiant qui a fait suite à celui des philosophes du soupçon. Mais elle ne conduit pas toujours à la mort brutale. Comme le dit très bien le philosophe suisse Michel Thévoz : « La pulsion de mort ne conduit pas nécessairement ni directement à l’autodestruction, au meurtre de soi-même, elle peut emprunter des détours imprévus et connaître des états réversibles, admettre qu’on prenne congé de la vie temporairement seulement, dans le sommeil, dans le jeu, dans le rêve, dans l’orgasme. » Ce sont ces fuites successives qui peuvent conduire à la grande fuite ou fuite définitive dans un moment pulsionnel, souvent non choisi, tel que les alcoolismes des “binge drinking” ou “biture express”, “chaos éthylique” ou “alcool défonce”. Qui parfois finissent très mal.

Voilà tout ce que nous voulons expliquer sans tabou et sans faire la morale. Car il ne s’agit pas seulement d’une crise morale, mais d’une crise philosophique existentielle de toute la société dite « adulte ». Une crise du sens ou du non-sens, ce qui revient au même. Ce peut être aussi une maladie de l’intelligence qui est grave parce qu’elle casse l’antique bon sens, le bon sens paysan qui est écologiquement présent, “anthropo-logiquement” ancré au plus profond de chacun.

Nietzsche est mort à l’aube du XXe siècle, Sartre à la fin. Leur philosophie du Surhomme et du Néant, celle de leurs disciples qui n’ont pas assez étudié la vie de leurs maîtres pour les mieux comprendre a infiltré comme un poison toute la société contemporaine, insuffisamment formée pour repérer les erreurs.

Le bilan est catastrophique si on le compare à celui des siècles précédents. Faudrait-il de nouvelles guerres en Europe pour qu’on se suicide moins, comme l’ont vérifié les sociologues ? Car alors la vie prend tout son sens !

 

Notre niveau matériel a atteint des sommets

Nous appartenons au club des plus favorisés de la Terre, et pourtant ! Ce ne sont pas les plus pauvres qui se suicident le plus ! Il suffit d’observer les suicides des stars, qui vivent des misères affectives lourdes malgré des comptes en banque et des lieux de vie somptueux.

La mort de notre société par le suicide de l’humanité tout entière est envisagée sérieusement par certains écologistes, qui ne sont pas à un contresens près. Ils mettent les animaux et les arbres au sommet de l’échelle du vivant.  

Même chose au niveau politique. Nous en avons eu l’illustration avec les deux régimes totalitaires du siècle dernier. L’autodestruction a été évitée de peu. Le Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité (VHEMT, The Volontary Human Extinction Movement) a tout imaginé : virus, famines, bombes atomiques, pollutions chimiques… pour convaincre 6 milliards d’êtres humains d’arrêter de procréer.

Les jeunes se suicident parce que les adultes vont mal et ne les comprennent pas. Où qu’il soit, le jeune est aujourd’hui plus fragile qu’autrefois : il vit trop dans le virtuel, fuyant sans doute un réel peu attractif ou familialement et affectivement instable. Il se réfugie dans le virtuel parce qu’il n’est pas assez au contact de la nature, du réel. Le virtuel peut faire rêver, mais aussi perturber l’être jusqu’en ses profondeurs.

La mort de tout espoir conduit au désespoir, dernier acte de vie. Enfants, adolescents, adultes en pleine force de l’âge, vieillards, tous y pensent un jour ou l’autre.

La Journée mondiale du suicide est fixée au 10 septembre. Chaque année, en France, au cours de la première semaine de février, on compte les morts de l’année écoulée. Cela permet de penser à eux, mais c’est trop tard. Toujours plus nombreux. Notre planète entière est touchée par ce virus mortel qui règne sur certains sites Internet et sur des blogs de jeunes en quête d’émotions fortes.

C’est pourquoi je pense indispensable et urgent d’affronter ce problème sans langue de bois, sans éluder tout ce qui mène au suicide. Si nous ne comprenons pas les mécanismes psychologiques, anthropologiques qui conduisent au suicide, nous ne pouvons pas prétendre construire une quelconque prévention.

Ce n’est pas nouveau, notre société pousse les êtres dont elle ne peut faire son profit au désespoir, qui selon l’expression d’Antonin Arthaud « serre et broie le cœur d’un homme comme une tenaille, jusqu’à ce qu’il soit fou et qu’il se jette dans la mort comme dans les bras d’une mère. »

Aussi nous avons accepté de poursuivre le dialogue avec ceux qui le souhaitent sur notre site Internet, par un blog dédié à la prévention du suicide (www.professeur-joyeux.com). Comme le disait Giono, « Seule nous intéresse la chasse au bonheur ! », et comme le soulignent des analystes de la littérature où règne la mort donnée : « On se tue par besoin d’être aimé ! »

C’est là un sujet éminemment familial. Rappelons qu’en juillet 2007, le gouvernement du Japon inscrivait la prévention du suicide comme grande cause nationale. L’épidémie suicidaire est le reflet des nombreux malaises de notre société, où la solidarité et la générosité sont orientées à des milliers de kilomètres tandis que le voisin souffre d’être ignoré. Ils traduisent un flot de souffrances psychosociales et familiales qui, depuis trois ou quatre décennies, tend à nous submerger.

La prévention du suicide exige une campagne nationale permanente, et pas uniquement d’y songer un jour ou une semaine par an.

Les questionnaires du bien-être dans les entreprises seront utiles, mais ne suffiront pas à enrayer la vague. Il faut que soient explicitées les erreurs sociétales qui peuvent conduire à ces drames individuels et familiaux : la marchandisation de l’individu ; le stress au travail ou l’angoisse d’être déclassé et de perdre son emploi ; l’insécurité personnelle dans un monde de compétition ; la peur et la méfiance dans les relations humaines ; l’usage des drogues dites douces qui ne sont pas douces mais dopées génétiquement pour favoriser et accélérer les addictions ; l’entretien du pessimisme, avec son corollaire le sentiment de tristesse, la perte de confiance en soi et la solitude insupportable.

De nouveaux repères pour une société plus humaine et plus juste

Je souhaite travailler avec tous ceux qui ont conscience de ce fléau et faire des propositions concrètes afin de l’enrayer :

  • Une véritable politique de civilisation telle que préconisée par Edgar Morin, où la solidarité et la complémentarité priment sur la compétition.
  • La poursuite de la formation continue pour tous les jeunes afin de s’adapter aux besoins économiques du monde du travail.
  • L’apprentissage de la réflexion sur le sens de la vie et du travail par un enseignement spécifique dès le collège, en expliquant l’importance du temps des fondations scolaires (12 ans d’acquisition minimum des savoirs) pour un avenir plus radieux .
  • La reconnaissance des fragilités humaines et des sources du désespoir qui conduisent, à tout âge : à penser au suicide un jour ou l’autre, à savoir déceler le “rien” qui peut conduire à l’acte, à consulter un spécialiste de la prévention : psychologue ou psychiatre qui prescrira le médicament qui apaise, aide à se reposer, mieux dormir quand le mal-être persiste.
  • La réhabilitation de la famille, source et lieu de dialogue et de compréhension malgré toutes les tensions naturelles, familiales et sociales, qui retentissent sur la vie de chacun. Ce sont des gestes citoyens appris en famille qui sauvent des vies.
  • La mise en place d’un statut parental, par des personnes d’expérience et pas nécessairement surdiplômées, dans lequel serait proposée à ceux qui le souhaitent une formation à la parentalité.
  • Une laïcité intelligente, ouverte plutôt qu’agressive et antireligieuse. Il faut reconnaître les grands textes appris par cœur qui forment la mémoire et l’intelligence. Chaque religion a des textes splendides, trésors d’humanité, patrimoine virtuel d’une extrême importance que l’on devrait proposer aux enfants pour qu’ils les mémorisent à vie afin qu’ils comprennent la diversité des cultures et des approches de l’homme à la recherche du bonheur.

Avec le pasteur Henri Bauer [2], nous sommes partis en quête du premier thérapeute pour notre humanité et nous avons pu démontrer qu’il était même le premier des ministres de la Justice et de la Famille. C’est, gravé au burin sur la pierre qu’il a taillée il y a trente-quatre siècles, le Code d’humanité en dix paroles, trois pour les croyants et sept pour les incroyants. Il est plus que jamais d’actualité.

Nous ne sommes pas seuls sur notre planète. Nous connaissons tous la chanson d’Yves Duteil « Prendre un enfant par la main… » Face au suicide, nous sommes tous des enfants qui pleurent.

Alors faisant écho à Emmanuel Kant – « Le grand cimetière de l’espèce humaine ne peut être la perspective de la “paix universelle” » –, Monsieur le Premier ministre, choisissez vite la prévention du suicide comme Grande cause nationale.

Diffusez largement cette lettre de prévention pour une France sans suicide [3].

Professeur Henri Joyeux


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Sources :

[1] Ed. FX de Guibert

[2] Le Pasteur et le Chirurgien en quête du premier thérapeute. Henri Bauer et Henri Joyeux – Ed. Rocher 2014

[3] Suicide Écoute : association de prévention du suicide Cette association propose un numéro d’écoute national 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 afin d’apporter une aide.


Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). Pour toute question, merci d’adresser un message à contact@santenatureinnovation.com

Célébration pour Agnès : samedi 6 septembre 18h00 à l’église St Nicolas à Beaujeu

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Le 29 juillet dernier, Agnès a mis fin à ses jours.

Infirmière depuis une trentaine d’années, Agnès était connue et reconnue de tous, de par son courage, sa générosité et sa sensibilité. « Agnès avait œuvré, au début du projet de la Maison de Santé de Beaujeu, allant même à Lyon pour présenter ce projet », déclare Jean-Jacques Duval, médecin. « J’ai eu l’occasion de travailler, d’échanger avec Agnès qui était d’une grande rigueur et honnêteté intellectuelle, au service des autres, de par sa profession et ses engagements, » poursuit-il.

“Agnès nous a très tôt entrainées vers la formation continue, avant que ce soit chose courante et même , maintenant , obligatoire” souligne Maguy une des premières infirmières avec qui elle travaillait à Beaujeu

Outre son travail très prenant, Agnès avait été, avec Sylvie Goutte et quelques autres à l’origine du groupe « Info Vie », lequel groupe milite en faveur de l’environnement, de l’écologie et de la qualité de la vie.

Agnès faisait partie également depuis, plusieurs années, du groupe d’arts plastiques où elle montrait de réelles dispositions artistiques et « une belle sensibilité dans sa peinture. »

« J’ai chez moi, au mur, une reproduction d’une peinture de Van Gogh, qu’Agnès a réussi avec beaucoup de talent :

le VG

Je me souviens aussi de son « ange » magnifique qu’elle a peint », dit Alice, l’une de ses amies :.

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Les obsèques d’Agnès ont été célébrées dans l’intimité, selon son souhait, en juillet dernier.

Ses proches et ses amis du groupe d’arts plastiques, conscients du désir, des nombreuses personnes qui l’ont connue et aimée, de lui rendre hommage, ont prévu une célébration à cette intention le samedi 6 septembre prochain à 18 heures en l’église Saint-Nicolas de Beaujeu.

Un groupe d’amis et de proches d’Agnès”

Ouroux – Les remous de la Grosne – Projet « Grosne Biogaz »

La Grosne est habituée à voir des projets industriels qui tombent à l’eau. Elle se souvient d’une carrière qui n’a pas été ouverte face à une opposition des populations environnantes. Principalement au village d’Ouroux, qu’elle traverse sereinement en maternant ses écrevisses à pieds blancs. Ca fera sûrement des remous.

Pour en savoir plus /

http://lesremousdelagrosne.blogspot.fr/

Conférence Négawatt – 26 mars à Lyon

Conférence « négawatt »

 

Mercredi 26 Mars – 19h
à la Maison rhodanienne de l’Environnement,
32 rue Sainte Hélène – 69002 Lyon
 
Présentation du scénario de l’association négawatt par Stéphane Chatelin,
coordinateur de l’association.
Se chauffer, se nourrir, s’éclairer, se déplacer… l’énergie est au coeur de nos vies !
 
La fin prévisible de nos réserves énergétiques classiques (pétrole, charbon, uranium),
les bouleversements climatiques, les catastrophes écologiques ne laissent plus de place
au doute quant à la nécessité de changer notre modèle énergétique. Depuis 10 ans de
nombreux praticiens de l’énergie ont élaboré le scénario négaWatt, proposition
la plus novatrice pour repenser la politique énergétique de la France.

http://www.amisdelaterre.org/lesamisdelaterre-org-rhone.html

Contact :
Elodie Calonnier
rhone@amisdelaterre.org

Cliquer sur ce bandeau pour consulter l’agenda des 50 jours d’actions dans toute la France :

En prison, pour avoir refusé de polluer

Institut pour la Protection de la Sante Naturelle

J-4 avant le procès d’Emmanuel Giboulot

Madame, Monsieur,

Tout d’abord un immense bravo pour votre mobilisation, car à l’heure où je vous écris, vous êtes plus de 350 000 à avoir signé la pétition de soutien à Emmanuel Giboulot! Bravo !!

Votre mérite est d’autant plus grand que nous avons eu les pires problèmes avec notre site Internet et que certains d’entre vous ont dû s’y prendre à plusieurs reprises pour signer la pétition. Merci du fond du cœur !

On ne sait pas s’il s’agit d’attaques ou d’une surchauffe du serveur, mais le site Internet lui-même a fini par sauter.

Nous avons pu sauver – in extremis – la page de la pétition.

C’est le plus important car il ne reste que quatre jours avant le jour J.

Alors n’hésitez plus ! Transférez à tous vos amis, continuez à faire le buzz ! Il faut qu’on sache qu’en France au XXIe siècle l’administration est toujours prête à enfermer un innocent sous des prétextes fallacieux !

Si vous n’avez pas encore signé, écoutez l’appel à soutiens d’Emmanuel ci-dessous et surtout transmettez-le à tous vos contacts ! Merci !

Le viticulteur convoque au tribunal parle

Avec tout mon dévouement,

Augustin de Livois
Président de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

PS : En attendant que le site Internet ne soit réparé, n’hésitez pas à vous abonner à notre page facebook (pour cela il vous suffit d’appuyer sur le bouton « J’aime » en haut à droite de la page de la page, c’est évidemment gratuit).


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Votre adresse ne sera jamais transmise à aucun tiers et vous pourrez vous désinscrire grâce à un lien se trouvant sur toutes nos newsletters, en fin de message.



Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
Association sans but lucratif
Rue du vieux Marché au grain, 48
1000 BRUXELLES
IPSN


cyber @ction N° 591 :Pour que vive FRALIB, prenons la défense de l’Eléphant !

 


Il y a trois ans, la multinationale Unilever décidait de fermer son entreprise Fralib, à Géménos, près de Marseille. Depuis trois ans, les travailleurs de Fralib luttent pour obtenir de leur ancien employeur, le soutien minimum dont ils ont besoin pour lancer leur projet de coopérative. Ils demandent la cession du nom de marque « Éléphant », qu’Unilever a décidé de faire disparaitre au profit de LIPTON, marque milliardaire du Groupe, et un certain volume de commandes pendant la période de démarrage.

Mais Unilever ne veut rien savoir. Bien que la justice ait refusé à trois reprises un plan social injustifiable et annulé tous les licenciements, Unilever a cessé de payer les salaires depuis le 1er avril 2013 et refuse d’accorder une aide au démarrage du projet. Unilever (chiffre d’affaires 2012: 51 milliards d’euros ; profits nets : 5 milliards) veut détruire leur savoir-faire et leur collectif.

Devant cette intransigeance, les Fralib avec leurs syndicats CGT et CFE-CGC ont appelé les consommateurs à boycotter toutes les marques du groupe Unilever, à commencer par LIPTON. Ce 7 décembre est une première journée d’action pour le boycott massif des produits Unilever. En répondant à leur appel nous voulons inciter Unilever à accéder aux demandes des Fralib.

Un projet à soutenir

Une coopérative (SCOP) ancrée dans son territoire, la Provence. Relançant par ses commandes une production locale et écologique de plantes – tilleul, verveine, menthe…- jusqu’alors en déshérence. Liée à ses fournisseurs et à ses clients par des relations commerciales équitables et durables, avec des prix justes. Fondée sur la démocratie interne et la participation de toutes et tous aux décisions.

Tel est le projet des travailleurs de Fralib.

Nous vous proposons de vous associer à cette action en interpellant le PDG d’Unilever.

Alain Uguen association Cyber @cteurs


COMMENT AGIR ?

sur le site
La cyber @ction est signable en ligne

par copier-coller

C’EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :

1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l’objet de votre choix
:  FRALIB prenons la défense de l’Elephant

 

5- Adressez votre message aux adresses suivantes :

 

serviceplus@Unilever.com
cyberacteurs@wanadoo.fr

 

Cliquer ici :<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr; serviceplus@Unilever.com>

 

ou ici selon votre logiciel de messagerie <mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr,serviceplus@Unilever.com>

Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien

 

6- Envoyez le message

Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au PDG d’UNILEVER et à Cyber @cteurs pour nous permettre d’évaluer l’impact de cette action.

############

 

Prénom, Nom
Adresse
Code postal, commune

Monsieur le PDG d’Unilever,
Par la présente, je tiens à vous signifier mon incompréhension du refus d’un groupe comme le vôtre de laisser aux Fralib la possibilité d’exploiter la marque Eléphant.
J’ai pris bonne note des marques de votre groupe qui subiront de ma part le sort que vous réservez au projet de coopérative des Fralib.
Croyez en ma vigilance de consom’@cteur solidaire
 ############
En savoir Plus

La vie chahutée des Fralib
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/11/13/la-vie-chahutee-des-fralib_3507509_1698637.html

 

 

 

 

 

 

 


Vivement recommandé – Mercredi 4 – Liberté de choix en santé – conférence de Nicole Délépine

Conférence sur l’internet du Dr Nicole Delépine

mercredi 4 décembre 2013 à 14h30 (h. du Québec) et à 20h30 (h. de Paris)

Liberté de choix et santé pourrait sembler un pléonasme ! Malheureusement depuis la fin du XXe siècle, on est passé à l’oxymore !

Liberté de penser, de choisir…
choix santé
choix santéLa liberté de penser est mise à mal et singulièrement celle de « choisir » son médecin, son traitement, son type de médecine et de praticiens. Dans ce début de siècle, plus on prône haut et fort liberté égalité, plus dans la réalité quotidienne et la vraie vie, l’espace de liberté se restreint y compris pour l’espace privé dont la santé représente un exemple parfait.
choix santé
Si le code de santé publique proclame le respect du libre choix du patient et le code de déontologie l’obligation par le médecin de son indépendance professionnelle, de fait il s’agit de pétitions de principe, devenues tromperie car dans les faits ni les patients, ni les médecins ne sont plus libres de leurs choix.
choix santé
En 2002, en même temps que la loi des droits des patients (loi Kouchner en 2002) clamait haut et fort le droit des patients de choisir d’être soigné ou non et celui indéfectible à une information honnête, on réduisait progressivement la liberté de prescription des choix diagnostiques et thérapeutiques des médecins On ne peut que reconnaître les capacités de manipulation de la population par la communication publicitaire mensongère institutionnalisée car en même temps qu’on commentait largement sur tous les médias complices cette belle avancée démocratique, les droits réels des patients allaient de plus en plus être bafoués.

Privation de liberté
choix santé
Les patients et leurs familles ont de moins en moins le droit de refuser les ukases des médecins obéissants au système totalitaire mis en place à coups de décrets et lois liberticides comme le plan cancer ! Il utilise nos impôts pour organiser à grands frais et de publicité mensongère le monopole du traitement du cancer ou les vaccinations par un lobbies politico-médical lié à l’industrie pharmaceutique.
choix santé
Ainsi les familles refusant telle ou telle vaccination pour leurs enfants se voient mis au ban de la société et envoyées au juge des enfants. La tutelle leur est retirée quand ce n’est pas la garde de leur enfant. Les parents des enfants atteints de cancer se sont vus de même dans ce 21e siècle du déclin des Lumières retirés la garde de leur enfant s’ils refusaient l’ukase de l’essai thérapeutique ! Celui-ci est imposé par les oncologues pédiatres sous le joug de la Société française des cancers de l’enfant, société savante autoproclamée seule juge du bien de l’enfant en la matière.
choix santé
Combien de familles éplorées et jamais cicatrisées ai-je côtoyé dans ces 15 dernières années, de celle de l’enfant de 12 ans amputé sous tutelle (celle-ci levée la semaine suivante mais le mal était fait, la jambe coupée et amputée à chaud) à ce garçon de six ans paralysé par sa maladie mais dont la mise sous tutelle pour que les parents ne puissent prendre un autre avis se trouva avec un garde devant sa porte de chambre. Le ridicule grotesque de la situation prêterait à rire si ce n’étaient des familles torturées, cruellement blessées par le cancer de leur enfant et brutalement soumises à la découverte d’un monde médical malade de sa toute-puissance et de son allégeance aux lobbies financiers. Ses malheureux parents dont la plupart ont plié sous la menace du juge et accepté « l’essai thérapeutique » le « protocole » comme on dit maintenant ajoutant que « tout le monde fait pareil en Europe » et c’est malheureusement presque vrai. L’uniformisation des essais thérapeutiques au bénéfice de Big Pharma a pris le pouvoir et les quelques espaces de liberté thérapeutique se rétrécissent à vue d’œil en même temps que leurs médecins diabolisés et jamais remplacés. D’où la mise en danger de mon unité d’oncologie pédiatrique individualisée à Garches (Assistance publique des hôpitaux de paris) que l’on essaie de faire disparaitre à mon départ imposé dans l’administration par le couperet de l’âge.

Manque de liberté de penser
choix santé
choix santéQue vont penser ces familles menacées et soumises par peur – combien de conversations téléphoniques avec des mamans angoissées hésitant entre un deuxième avis du « diable » (nous) et la crainte de perdre la tutelle de leur enfant malade mais aussi de leurs autres enfants – devant l’aveu du Dr Couanet Valteau chef de service d’oncopédiatrie de l’institut Gustave Roussy de Villejuif le temple de la cancérologie moderne : « pas de progrès en 15 ans d’essais thérapeutiques chez l’enfant » ? (aveu motivé par un appel à une nouvelle taxe !). Ce serait par manque d’argent qu’on ne progresse pas ! Non c’est par manque de liberté de penser, de chercher, voir même de trouver si on n’est pas du sérail. Tel est devenu le pays de Rousseau et Voltaire qui doivent se retourner dans leur tombe. La pensée unique est devenue totalitaire imposée par une petite caste dirigeante alliant politiques, médias et universitaires confisquant pouvoir et décisions, dénaturant la France en décapitant sa pensée créatrice. choix santé
Dans l’ensemble des spécialités, la prescription est muselée par l’injonction forte des tutelles (l’assurance maladie loin de celle de 1946, sous le joug du ministère de la santé) de respecter les « recommandations nationales » établies par de petits comités d’experts dont les liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique sont bien camouflés. Les tracasseries administratives voire financières imposées aux médecins libéraux et la main de fer administrative hospitalière tant publique que privée rendent caduques toute velléité d’appliquer à la lettre le serment d’Hippocrate et les conclusions de l’arrêt Mercier de 1936 (donner au patient les meilleurs soins en fonction des données actuelles de la science) et par ailleurs de ne pas nuire.
choix santé
Tout cela est mort ou en voie de disparition. Les médecins doivent allégeance aux administrations nombreuses et variées qui multiplient les injonctions souvent contradictoires entraînant distorsion de la pensée et de la pratique (assurances sociales, direction hospitalière et agences multiples : agences régionales de santé et les autres 18 agences interférant dans les soins !) L’impossibilité de respecter le serment d’Hippocrate conduit nombre d’entre nous au désespoir voir au suicide (trois fois plus élevé chez les médecins que dans la population générale.
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Il est nécessaire et urgent que les Français reprennent en main leur destin. Parler de liberté et d’égalité ne remplace pas leur existence dans la vraie vie. Il faut reconstruire l’avenir de nos enfants.
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choix santéNicole Delépine
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Née en 1946 à Paris, mariée, mère de 2 enfants, et grand-mère de cinq petits-enfants, Nicole Delépine a soutenu son doctorat de médecine devant la Faculté St Antoine de Paris en 1973.
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Ancien Interne et ancien Chef de Clinique des Hôpitaux, Nicole Delépine s’est successivement spécialisée en pédiatrie puis en cancérologie. Nommée Médecin des Hôpitaux en 1980, elle dirige actuellement l’Unité de Cancérologie pédiatrique de l’hôpital Raymond Poincaré à Garches (Assistance publique hôpitaux de Paris), unité créée en 2004 par le Pr Douste Blazy alors ministre de la santé afin d’installer de façon « durable » une offre de soins individualisée en oncologie pédiatrique en milieu universitaire à la demande soutenue des familles et des associations.
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Elle a été membre de nombreuses sociétés savantes dont la prestigieuse Société Américaine d’Oncologie Clinique (A.S.C.O.) et la Société Américaine de Recherche en Cancérologie (AACR).
choix santé
Elle est l’auteur d’une centaine d’articles originaux et a présenté de nombreuses communications dans les congrès internationaux. Les résultats de ses travaux ont été confirmés à l’étranger et inspirent des protocoles thérapeutiques internationaux. Elle a organisé avec son équipe depuis 1988 chaque année des colloques nationaux et internationaux portant alternativement sur la cancérologie et sur les problématiques du médicament, de l’éthique médicale, des pratiques …
choix santé
La réputation internationale de son équipe médicochirurgicale associant la chimiothérapie de pointe individualisée et la chirurgie conservatrice mise au point et développée par le Dr Gérard Delépine depuis les années 80 est considérable dans le domaine des tumeurs des os et des parties molles. Cette renommée internationale a permis à cette petite équipe créatrice et indépendante de résister au long des décennies aux représentants de la pensée unique et de la médecine purement normative qui ont tenté de la faire disparaître à plusieurs reprises.
choix santé
Elle publie régulièrement des tribunes dans différents médias. Elle a publié quatre livres, et régulièrement des articles sur les tribunes de différents médias.
• Neuf petits lits au fond du couloir, 2000 éd. Michalon
• Ma liberté de soigner, 2006 éd. Michalon
• La face cachée des médicaments, 2011 éd. Michalon
• Le cancer un fléau qui rapporte, 2013 éd. Michalon

Nicole Delépine
Médecin pédiatre, oncologue, auteur, conférencière – Garches (France)

choix santé
Conférence, accessible en deux clics
choix santé
Le mercredi 4 décembre 2013
à 14h30 (heure du Québec) et 20h30 (heure de Paris) – durée : env. 1h30

Accès à la salle de conférence

Pour obtenir le lien d’accès à la salle virtuelle où se déroulera la conférence, il vous suffit de devenir « Membre Energie-Santé » en rejoignant la communauté de toutes celles et ceux qui se préoccupent du bien-être de leur corps comme de leur esprit, ainsi que de leur cadre et mode de vie … si vous ne l’êtes pas déjà …

Du bio au coeur du Beaujolais

Nous sommes ouverts depuis plus d’une semaine déjà !
Vous êtes les bienvenus…

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Afterres 2050 : le scénario qui imagine l’autre modèle agricole de demain

Imaginez un pays où chacun mange sainement, avec une eau de qualité, un usage réduit des pesticides, des émissions de gaz à effet de serre divisées par quatre… Science fiction ? Pour le moment, sans aucun doute. Mais en 2050, pas forcément, si l’on en croit Afterres, un scénario d’utilisation des terres agricoles résolument novateur, imaginé par l’association Solagro, et actuellement à l’étude dans plusieurs régions de France. En modélisant les besoins alimentaires et les pratiques agricoles, Afterres dessine un autre paysage agricole français pour 2050. Et les changements nécessaires pour y parvenir.

Pays de la Loire, 2050. Dans les champs, le maïs a cédé la place aux prairies, avec des légumineuses (comme les haricots, les lentilles, le trèfle ou la luzerne) [1]. Les vaches qui y pâturent sont de race « mixte » : ce sont de bonnes laitières et elles peuvent aussi fournir de très bons steaks. Le nombre de haies dans les champs a doublé, entourant des parcelles agricoles couvertes en permanence par l’une ou l’autre culture, ce qui ralentit l’érosion. La moitié des terres sont cultivées selon le cahier des charges de l’agriculture biologique (contre 4,4% dans les années 2000). L’eau qui coule dans les rivières, et se niche dans les nappes phréatiques, est redevenue « propre », les pesticides ayant quasiment disparus. Et les agriculteurs sont plus nombreux.

À Notre-dame-des-Landes, définitivement débarrassée du projet d’aéroport, les végétariens de la zone à défendre (ZAD), et autres adeptes de la sobriété heureuse, ont fait des émules. Dans toute la région, la consommation de viande a diminué de moitié. Idem pour les produits laitiers. Personne n’a pour autant de carence en calcium. Le lait de vache (avant tout adapté à la croissance des veaux) n’ayant pas le monopole des apports en calcium, contrairement aux croyances répandues au début du 21ème siècle ! Épinards, brocolis, noix, amandes, dattes, sardines, notamment, sont d’excellentes sources de calcium, de même que l’eau.

+ 600% de légumes en 40 ans

Dans les cantines scolaires, au restaurant ou à la maison, les seules denrées venues de loin sont les épices et certains produits de la mer. Oubliées les tomates d’hiver, ou les fraises du mois d’avril. Bienvenue aux fruits et légumes de saison ! Ils permettent de renouveler les saveurs au fil de l’année et de faire d’importantes économies d’énergies, en cessant de chauffer des milliers d’hectares de serres maraîchères. La quantité de légumes cultivés a néanmoins beaucoup augmenté : + 600 % en quarante ans ! On compte également 25% de vergers en plus, et le nombre de vignes a plus que doublé. De quoi embaucher les salariés mis sur le carreau par le secteur agro-alimentaire ou automobile chez les voisins de la péninsule bretonne. Mais qu’est-il donc arrivé ?

Retour en 2013. Le thermomètre s’emballe, le nombre d’affamés et de personnes malades de ce qu’elles mangent augmente, tandis que celui des agriculteurs ne cesse de diminuer. Ces derniers étant de plus en plus nombreux à ne plus vivre de leur métier. La raréfaction des ressources fossiles et les crises climatiques risquent de faire grimper les prix des aliments indéfiniment, les inégalités entre riches et pauvres se creusent… Serions-nous condamnés ? Pas forcément. A condition d’engager dès aujourd’hui un changement radical de nos pratiques agricoles et alimentaires. C’est ce que propose le « scénario de transition » sur lequel a planché Solagro, une association spécialisée dans la réalisation d’éco-bilans et d’études sur les énergies renouvelables. Baptisé Afterres2050, leur réjouissant programme s’étale sur les 40 prochaines années.

Les Pays de la Loire, région test

Afterres2050 décrit l’utilisation possibles des terres en 2050 en France. Ce scénario est le fruit de plusieurs années de recherche, pour modéliser les besoins et comportements alimentaires, les pratiques et les systèmes agricoles, avec leurs multiples variables… L’objectif : montrer « de manière chiffrée » qu’il est possible de nourrir la population française en 2050 (71 millions de personnes), tout luttant contre le changement climatique et en respectant la fertilité des sols, la qualité des eaux, la biodiversité. A condition d’amorcer les changements dès maintenant. L’association s’est appuyé sur une modélisation mathématique (intitulée MoSUT) qui permet de croiser de nombreuses données et hypothèses : « des tonnes de céréales, de foin, des rendements, des hectares, des assolements, des vaches, des poules, des cochons, des protéines, des glucides, des lipides, des habitants, des tonnes équivalent pétrole, des flux d’import-import, pour ne citer que les paramètres les plus évidents ».

Quatre conseils régionaux prévoient pour le moment de décliner le scénario national à l’échelon local. Dans les pays de la Loire, c’est une association, Virage énergie climat, qui s’est lancée. Deuxième région agricole de France en termes de production, avec notamment 51% de la production de viande, les Pays de la Loire, c’est un peu la France agricole en modèle réduit. A ceci près que l’agriculture biologique y est un peu plus développée. Reste que pour parvenir aux objectifs d’autonomie imaginés par Afterres, qui permettent une division par quatre des émissions de gaz à effet de serre d’origine agricole, cette terre d’élevage va devoir traverser de grands chamboulements. Le cheptel global de bovins sera divisé par deux. Celui des vaches à viande par six !

« Le fait de privilégier les races à viande est très récent dans l’histoire de l’agriculture, et directement lié à l’agriculture industrielle d’après-guerre », explique Mathieu Doray, de Virage énergie climat. « Les races anciennes qui servaient à tracter les engins ont été sélectionnées pour cela, puisqu’elles étaient robustes et pleines de muscles, ajoute Christian Couturier, l’un des co-penseurs du scénario Afterres. Mais c’est une production de luxe, qui consomme énormément de ressources et d’espaces. C’est donc une parenthèse qui doit se refermer. Il faut revenir à des races mixtes, qui donnent du lait, et que l’on peut manger. » Et pour rendre l’élevage bovin moins dépendant du prix des céréales, il faut les remettre au régime herbager. Des vaches qui mangent de l’herbe, donc.

Des besoins nutritionnels au paysage agricole

Cette diminution du bétail est une conséquence directe du changement de régime alimentaire. « Nous sommes partis des besoins nutritionnels (les nôtres et ceux des cheptels) avant d’envisager les moyens de production », détaille Christian Couturier. Et de prévenir : « Il sera impossible de nourrir et d’alimenter en énergie et en matériaux les 70 millions de français(es) prévu(e)s en 2050, en conservant nos habitudes de consommation actuelles ».

Est-ce problématique ? Pas forcément, si l’on en croit l’Organisation mondiale de la santé, qui estime que notre alimentation, trop riche, joue un rôle clé dans l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques telles que l’obésité [2], le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers et l’ostéoporose [3]. Sans oublier les méfaits sanitaires liés aux pesticides, épandus dans les champs puis ingérés.

Dans l’assiette de 2050, la consommation journalière de protéines passerait de 90 à 55 grammes pour un adulte, selon le scénario Afterres. Un chiffre proche de celui recommandé par les nutritionnistes [4]. En plus de diminuer, les apports en protéines seront diversifiés. Ils ne proviennent plus exclusivement des animaux, mais aussi de sources végétales (à 62 %), telles que les fèves, pois et lentilles. Et le sucre diminuerait de 14 à 11% de nos apports énergétiques quotidiens, soit l’équivalent de 4 morceaux de sucre par jour en moins sur les 20 ingérés aujourd’hui.

Manger, mais pas seulement

Afterres2050 considère l’agriculture comme une source d’alimentation, mais aussi d’énergie et de matériaux. C’est pourquoi les scénarios Afterres et négaWatt – scénario de transition énergétique – fonctionnent ensemble. « Ils sont imbriqués l’un dans l’autre », explique Christian Couturier. En 2050, une grande partie des déjections animales sera transformée par la méthanisation, ce qui permet à l’agriculture de produire l’énergie dont elle a besoin pour fonctionner, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Un processus de méthanisation qui peut commencer dès à présent.

Toutes ces évolutions permettront, selon le scénario, de « libérer » 5 à 8 millions d’hectares de terres, qui pourront être utilisées, dès 2025, pour d’autres usages que la production d’aliments. En Pays de la Loire, environ 14 000 ha de terres arables seraient ainsi alloués à la production de matériaux bio-sourcés (chanvre, lin…), afin d’alimenter les filières bâtiment et textile. La production d’agro-carburants (sur environ 25 000 hectares) commencerait sur des terres arables libérées en 2035, lorsque la triple transition – nutritionnelle, agricole et énergétique – « sera suffisamment engagée pour rendre à nouveau légitime l’utilisation de terres arables pour des productions non alimentaires ». Afterres2050 s’est par ailleurs penché sur une gestion alternative de la forêt française, source importante d’énergie.

Que vont dire les paysans ?

Comment les professionnels du secteur vont-ils accepter ce nécessaire changement de pratiques ? « Il est évident que le dossier que l’on pose sur la table est plutôt lourd, concède Mathieu Doray. Dans une région laitière telle que la nôtre, on a d’emblée un désaccord avec les producteurs de lait intensifs. Moins avec les éleveurs bio qui sont déjà une logique de désintensification ». Afterres2050 peut aussi être pris comme une occasion unique de sortir par le haut d’une crise du secteur laitier qui n’en finit pas de ruiner les agriculteurs, et de susciter leur colère. « Les éleveurs laitiers veulent avoir des perspectives. Ils voient bien que le fait de taper sur la grande distribution ne va pas suffire », rebondit Christian Couturier.

« La diminution du nombre d’animaux ne signifie pas que l’on va réduire le nombre d’agriculteurs », précise Mathieu Doray. Côté emploi, Afterres2050 n’a encore rien défini. Tout reste à chiffrer. « Dans notre scénario, on a 50% d’agriculture bio et 50% d’agriculture intégrée. Si cette méthode ne supprime pas totalement le recours aux pesticides de synthèse, elle en réduit fortement l’utilisation, en les utilisant uniquement en derniers recours, explique Mathieu Doray. Ces deux systèmes demandent plus de main d’œuvre que l’agriculture intensive. Donc, on suppose que globalement, on va plutôt créer des emplois. On a aussi chez nous une grosse industrie agroalimentaire, notamment en Mayenne. Mais on peut très bien imaginer transformer des protéines végétales… » Ou de mettre en route des filières de conserves sans pesticides ni bisphénol A…

« Plusieurs secteurs agricoles sont en crise, et ce n’est pas le scénario Afterres qui a provoqué ces crises, poursuit Christian Couturier. L’agriculture va de toute façon être obligée de se réorganiser. Et les mutations à venir vont être sévères. Il nous faut définir de nouvelles perspectives, en fonction du changement climatique et de ses impacts. En tenant compte des nécessités de stockage du CO2 (dans la biomasse, ndlr), et de production d’énergie à partir de ressources renouvelables. La question, c’est donc : comment on accompagne ce changement ? Avec une fuite en avant, et des marchés mondiaux de plus en plus compétitifs totalement incertains ? Ou en imaginant un autre modèle de développement agricole ? » Un modèle dont Afterres veut poser les bases. Et montrer que des changements sont possibles.

Nolwenn Weiler
@NolwennWeiler sur twitter

Photo : CC Lars Heidemann / CC Charles Knowles

Infographies : Association virage énergie Climat

- Le scénario Afterres2050

 

Sylvie Simon est décédée: une toute grande dame s’en est allée…

 

 

  8 novembre 2013  – C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès ce jour de Sylvie Simon, personnalité d’exception, de par sa lucidité, son courage, sa ténacité et sa détestation des mensonges en tous genres comme elle se plaisait à le dire.

  Des milliers de chercheurs de Vérité sont aujourd’hui dans la peine : ils ont perdu aujourd’hui une très chère amie, une merveilleuse soeur, une exceptionnelle inspiratrice.

  Sylvie Simon, notre toute Grande Dame, vient de passer de l’autre côté du voile… Si elle nous laisse  en quelque sorte orphelins, elle fait aussi de nous les héritiers d’une immense richesse : le fruit de toutes ses recherches, ses nombreux ouvrages qui cernaient toujours l’essentiel pour plus de clarté, plus de vérité, plus de justice, plus de santé,  plus de paix.

  Inlassablement, pendant des années et jusque dans les derniers temps, Sylvie Simon aura parcouru les pays et les salles de conférence pour avertir la population en toute indépendance des conséquences graves de la désinformation en matière vaccinale mais aussi en matière de santé en général tant les scandales en tous genres ne manquent malheureusement pas.

  Sylvie Simon laisse un immense vide derrière elle mais il est évident qu’elle aurait souhaité que le combat pour une véritable information juste et équitable se poursuive et c’est là notre tâche à toutes et à tous, par de-là les âges, les pays et les différentes catégories sociales.

  L’oeuvre de Sylvie Simon, immense par sa qualité et son envergure, aura permis de sauver des milliers de vies d’une destruction implaccable par une vaccination pratiquée dans un contexte d’opacité et d’oppression, et bien sûr, elle continuera de le faire car ses ouvrages et ses nombreux articles ne disparaîtront pas de si tôt.

  Consultez amazon pour avoir un aperçu des nombreux ouvrages de qualité de Sylvie Simon. Voici ci-dessous quelques vidéos importantes de Sylvie Simon (non exhaustif!):

La coupe est pleine, excellente vidéo impossible à intégrer mais  extraits consultables ici :

 

Quelques messages reçus par Initiative Citoyenne au sujet de l’admirable parcours de vie de Sylvie Simon: 

« Le vrai courage est de chercher la Vérité et de la dire, car la Vérité est révolutionnaire. Continuons sur le chemin tracé par ces personnalités d’exception comme Sylvie Simon, dont la disparition laisse un vide béant et un travail interrompu brutalement alors qu’elle avait tant de projets à réaliser. Merci Sylvie, nous persévérerons dans la voie où nous sommes maintenant, sans toi, engagés. » Dr Jacques Lacaze

« Je suis infiniment attristé, je crois qu’elle est irremplaçable. Ses écrits la garderont vivante dans nos cœurs. Et sans doute qu’un jour, l’Histoire lui rendra hommage. C’était une grande résistante. » Dr B.P

 

« Notre Sylvie sera contente de voir que sur les millions de graines qu’elle a semé, beaucoup ont poussé et vont continuer à le faire pour remplir la place qu’elle laisse. Elle a beaucoup donné et fait progresser la connaissance et a participé très largement à l’éveil de bien des consciences  À nous de continuer son œuvre. » Dr Martine Gardénal

« J’étais très touché de la rencontrer lors des journées (Sortons de la Marmite) chez Muriel. Ses articles étaient toujours très bien écrits, je les lisais entre autres dans Nexus. Un toute petit bout de femme avec un cœur énorme, et avec un message énorme à transmettre.  Il y a en effet un vide palpable après son départ, et en même temps quelle inspiration pour la VIE ! » Dr Eric Beeth

« C’était une femme persévérante, animée par le souci d’informer les citoyens des multiples dangers et obstacles à leur épanouissement personnel. Elle demeure pour moi une source d’inspiration et de motivation dans le journalisme indépendant. Elle avait préfacé mon livre La Société Toxique, en mars 2010. Afin de lui rendre hommage, je reproduis ci-dessous cet article que j’ai publié sur Ouvertures.net en mars 2012» Pryska Ducoeurjoly [Lire le bel article de Pryska sur Sylvie Simon]

  Voir aussi une interview inédite de Sylvie Simon sur l’inefficacité du vaccin antigrippal (publiée sur le site Ouvertures.net)

Source de l’article : Initiative Citoyenne

http://www.initiativecitoyenne.be/article-sylvie-simon-est-decedee-une-toute-grande-dame-s-en-est-allee-121023230.html

 

 

 

 
 

 

Conférence pollution électromagnétique – Vendredi 8 novembre – Beaujeu

 » Tout ce que l’on ne vous dit pas et dont il faut savoir se protéger » 
La vigilance nécessaire face aux micro-ondes, wi-fi, antennes, portables…

 par Marc Suzor  géobiologue – site

Cette conférence se fait sur inscription
et sous réserve d’un minimum de 10 inscrits » l’avant-veille du jour de cette conférence 
(Sinon elle sera repoussée à une  date ultérieure)
19h30 – 8 euros
9, place de la fontaine Clémentine
69430 Beaujeu

La passionnante conférence de Gregg Braden sur « La Divine Matrice »


Dans cette conférence présenté à Milan le 30 mai 2007, Gregg Braden nous explique ce qu’est le langage de la divine matrice et ce qu’il appelle la nouvelle science. Contrairement, dit-il, à la science classique qui considère que l’espace n’est fait que du vide, la nouvelle science tend à prouver que l’espace est une matière vivante, vibrante et intelligente. C’est un champ d’énergie avec lequel nous inter-réagissons à chaque instant de notre vie par les pensées que nous entretenons et les sentiments que nous ressentons. En comprenant le langage de l’émotion humaine qui nous permet de communiquer avec ce champ, nous avons le pouvoir de guérir les maux qui nous affectent aussi bien personnellement que collectivement.

 

 

 

STOP aux Perturbateurs Endocriniens !

 

 

CAMPAGNE CARTES PÉTITIONS – Perturbateurs endocriniens : Environnement perturbé, santé menacée !

Cher-es ami-es,

Dès à présent, nous vous invitons à consulter, diffuser et surtout participer à la nouvelle campagne cartes pétitions de l’association Agir pour l’Environnement pour obtenir à terme l’interdiction de tous les perturbateurs endocriniens (PE) à l’exposition humaine et environnementale .

Cette campagne a été initiée par Agir pour l’Environnement et soutenue par 24 partenaires.

Participez à la campagne – Perturbateurs endocriniens : Environnement perturbé, santé menacée !
http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/perturbateurs-endocriniens

En moins de 100 ans, la production de produits chimiques de synthèse est passée de 1 à 400 millions de tonnes par an. Nous sommes au quotidien exposés à ces produits chimiques présents tant dans nos biens de consommation que dans l’eau, l’air et l’alimentation.

Les preuves scientifiques s’accumulent pour désigner la participation des PE à « l’épidémie mondiale de maladies chroniques » :

  • cancers hormono-dépendants,
  • troubles métaboliques (diabète-obésité),
  • troubles neurocomportementaux et neurodéveloppementaux,
  • atteintes à la reproduction et la fertilité.

Par la pollution environnementale, la toxicité à faible dose des PE s’exerce aussi sur la faune sauvage, en particulier aquatique, avec des effets graves sur la capacité de reproduction de nombreuses espèces, à l’instar de la féminisation des poissons d’eau douce.

Il est donc grand temps de mettre cette problématique au cœur du débat public afin de pousser les décideurs français et européens à prendre des mesures fortes pour ramener à zéro notre exposition aux PE.

 

 

Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c’est toujours comme cela que ça s’est passé.★ – Margaret Mead (1901 – 1978) – Anthropologue.

Sophie, Stéphen, Martin et toute l’équipe d’Agir pour l’Environnement.

contact@agirpourlenvironnement.org

http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement

 


 

Adhérez pour plus d’impact

Plus nous sommes d’adhérents, plus nous avons d’impact.
Plus nous avons de soutiens, plus nous pouvons multiplier nos actions pour une planète vivable.

 

Contres parties

Entre le 19 et le 25/10/2013, pour une adhésion en ligne supérieur à 10EUR vous recevrez :

  • Un reçu fiscal vous permettant de déduire de vos impôts 66% du montant de votre don : votre dépense réelle serait alors de 8,50EUR pour un don de 25EUR ;
  • + 2 autocollants : STOP aux perturbateurs endocriniens ;
  • + Le Badge : STOP aux perturbateurs endocriniens ;
  • + 10 exemplaires de campagnes à signer et diffuser !

Adhérez à l’association Agir pour l’Environnement

Un géobiologue près de chez nous

 

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Bonjour à  vous

 Je profite de la rentrée pour vous annoncer la naissance de mon site professionnel de Géobiologue,

 Vous y trouverez des bases  de compréhension du  rôle d’un géobiologue  sur un lieu d’habitation,  en rapport avec l’influence de ce lieu sur les êtres qui y vivent.(au niveau santé ou épanouissement)

 Et vous découvrirez également  les situations dans lesquelles je sais intervenir efficacement, ainsi que ma façon de travailler .

Je me déplace dans un large périmètre.

 Cela fait plus de douze ans que je me forme en ce domaine aux côtés de quelques grands noms de cette profession, à travers de nombreuses formations et je suis depuis quelques temps pleinement opérationnel , pour intervenir sur l’habitat, les lieux de travail, d’élevage ou les locaux commerciaux.

A votre entière disposition, je vous adresse mes pensées les meilleures.

Marc Suzor

Pissefour – 69430- les Ardillats

 

04 74 04 72 00marc.suzor@gmail.com

Deux reportages sur Enercoop

Chers consommateurs, chers sociétaires,
 
Nous avons le plaisir de vous faire découvrir deux reportages sur Enercoop, diffusés sur France 2 et France Inter hier, à l’occasion de la présentation du projet de loi sur l’économie sociale et solidaire au Conseil des ministres.
 
 
En vous souhaitant une bonne soirée et un bel été,
 
L’équipe Enercoop

Votez pour que le crime d’Ecocide soit reconnu afin de protéger notre futur

L’Ecocide est la destruction des écosystèmes. Ensemble nous pouvons l’arrêter.
Une directive européenne pour tout changer.

Pour voter, cliquer sur  :

« Arrêtons l’écocide en Europe – Donnons des droits à la Terre« 

Aujourd’hui le droit à un environnement sain, dont les ressources devraient être prélevées de façon équitable et pérenne, doit être reconnu comme un droit inaliénable de l’humanité car il conditionne son droit à l’eau, à l’alimentation, à l’habitat, à la santé, au respect de ses traditions, son droit à la vie tout simplement et son droit à la paix. Mais ce droit est indissociable de droits donnés à la nature elle-même afin de protéger efficacement les écosystèmes terrestres dont nous dépendons tous.

Ces droits sont revendiqués aujourd’hui par des milliers de citoyens qui se sont mobilisés dans 22 pays européens autour d’une initiative citoyenne européenne. Ils appellent à soutenir un projet de directive européenne, initié par des citoyens pour des citoyens, afin de reconnaître une responsabilité pénale à ceux qui décident d’activités dangereuses pour les écosystèmes. Ils demandent la reconnaissance d’un crime, celui d’écocide.
Ce projet a été soumis à la Commission européenne et son adoption par le parlement européen donnerait enfin les moyens de discipliner les comportements des multinationales et des Etats qui les abritent ou les soutiennent. En effet, l’échec des négociations à Rio, et l’impunité dont bénéficient les dirigeants du monde face aux catastrophes écologiques et aux conséquences mondiales liées au dérèglement climatique obligent à imaginer une législation plus contraignante.
Pour mettre un terme à la destruction de nos écosystèmes et garantir la paix et l’avenir des générations futures, il faut pouvoir s’attaquer aux donneurs d’ordres et non pas seulement aux sociétés qui commettent des crimes environnementaux, il nous faut faire sauter les verrous de la législation actuelle et court-circuiter la pression des lobbies exercée sur nos représentants politiques.
De tels progrès de la gouvernance du monde sont nécessaires. Ils sont possibles et prolongent le mouvement qui a vu la naissance de l’ONU en 1945 et la mise en place de la Cour pénale internationale à partir de 2002. Les moyens institutionnels de l’Europe étant plus avancés, une initiative citoyenne européenne, outil de démocratie participative directe créé par le Traité de Lisbonne, a pu être lancée en janvier 2013 pour demander l’interdiction des écocides. Elle déclare : Nous invitons la Commission européenne à adopter une directive permettant d’interdire, d’empêcher et de prévenir l’écocide, à savoir l’endommagement important, la destruction ou la perte d’écosystèmes d’un territoire donné. Ses objectifs sont :
  1. criminaliser l’écocide et s’assurer que les personnes physiques et morales puissent être reconnues responsables d’écocide, en prenant en compte le principe de la responsabilité des supérieurs hiérarchiques ;
  2. interdire et empêcher tout écocide sur les territoires européens ou le domaine maritime relevant de la législation européenne, ainsi que tout écocide provoqué par des ressortissants européens, personnes physiques ou morales, en dehors de l’Europe ;
  3. prévoir une période de transition pour permettre la mise en place d’une économie durable.
L’adoption d’une directive criminalisant l’écocide permettrait, au sein de chaque état membre qui la transposerait, de limiter sinon d’arrêter les destructions graves de la nature en mettant en accusation les responsables physiques des atteintes graves à l’environnement. Elle mettrait aussi en cause la responsabilité d’acteurs complices d’écocides, à savoir les sociétés d’études qui en valident les projets, ou les institutions financières qui les financent. Et elle interdirait d’importation tout produit issu d’un écocide afin d’éviter la délocalisation des entreprises qui chercheraient à contourner la loi.
Si l’initiative « Arrêtons l’écocide en Europe – Donnons des droits à la Terre » recueille un million de signatures d’ici le 21 janvier 2014 dans un minimum de sept pays européens, la Commission européenne sera tenue d’examiner ce projet de directive et invitée à faire une proposition d’acte juridique en ce sens. Si la Commission accepte de le faire, cette proposition devra être adoptée par le législateur pour acquérir force de loi. L’application d’un tel texte pourrait imposer la transition écologique dont nous avons besoin, en premier lieu en Europe, puis ensuite dans le monde.
Ainsi des moyens juridiques pourraient être mobilisés afin de permettre d’adapterles sources et les consommations d’énergie aux possibilités de notre planète. Ainsi la crainte de la loi et de ses sanctions pourrait induire une responsabilisation des multinationales et des Etats, régulation indispensable pour garantir des conditions de vie dignes aux générations futures, en Europe et dans le monde entier.

Dominique Bourg (Philosophe), Valérie Cabanes (Juriste en droit international),Philippe Desbrosses (Philosophe et agroécologiste), Jean Gadrey(économiste), Susan George (Ecrivain), Dominique Méda (Philosophe et sociologue), Georges Menahem (Sociologue et économiste), Edgar Morin(sociologue et philosophe), René Passet (Economiste), Jean-Marie Pelt(Biologiste), Pierre Rabhi (Philosophe et agriculteur), Jacques Testart(Biologiste) et Patrick Viveret (Philosophe).
Susan George (Ecrivain), Edgar Morin (Sociologue et philosophe) et Pierre Rabhi (Philosophe et agriculteur)

Des propositions intéressantes concernant la qualité de l’eau potable en Beaujolais.


La qualité de l’eau, son coût, de même que l’efficacité des systèmes d’assainissement, sont devenus des soucis pour les habitants du Beaujolais.

L’Association Rhône Beaujolais des Usagers de l’Eau (ARBUE) milite en faveur d’une autre conception de l’alimentation en eau des habitants du Beaujolais. Elle trouve absurde de prélever l’eau de la Saône, qui est polluée, pour la dépolluer à grand prix alors qu’il serait possible, pour moins cher, de sanctuariser une partie du haut beaujolais et d’en faire une sorte de grand château d’eau naturel comme l’a fait, par exemple, la ville de New-York. ARBUE milite également pour éviter la construction de stations d’épuration de trop grande taille qui ont pour premier effet de polluer gravement les rivières par leurs rejets.

Notre commune a engagé la préparation d’un PLU. Le diagnostic préparatoire a révélé que l’eau de l’Ardiéres était très polluée. Or cette eau debouche dans la Saône. Nous avons pensé que la note suivante de l’ARBUE, élaborée à l’occasion d’une consultation organisée par les pouvoirs publics, bien qu’assez technique, intéresserait certainement quelques uns de nos lecteurs :

Consultation  du  public  sur  l’avenir  de  l’eau du comité de bassin Rhône-Méditerranée

Avis  de  l’Association  Rhône  Beaujolais  des  Usagers  de  l’Eau  (ARBUE) pour  le  prochain  schéma  directeur  d’aménagement  et  de  gestion  des  eaux  (SDAGE)

Thème « Pollution et santé »

Ci-dessous  7  avis  déjà  publiés  sur  le  forum  de  l’AERMC  ou  notre  site  internet (http://eaubeaujolais.wordpress.com/) :

1) L’association  ARBUE  milite  pour  la  création  de  zones  de  production  d’eau  potable  protégées  à   100 % et la suppression des captages près des rivières polluées (Lyon, Villefranche, tous les autres dans les vallées du Rhône et de la Saône). Cela est-il techniquement possible? Voici plusieurs argumentaires pour dire oui.

  •   Calcul de Ghislain de Marsily : 6 % du territoire sont nécessaires pour alimenter toute la France  en  eau  potable  (2009,  colloque  d’Evian).
  •   Exemple de New-York :  9  millions  d’usagers  sont  alimentés  par  5000  km2 de territoire protégé des  pollutions.  Pour  les  14  millions  d’habitants  du  bassin  RMC,  cela  fait  8 000 km2, soit 6% du bassin (exactement le même chiffre).
  •   Exemple de Saint-Bonnet-des-Bruyères : une très faible partie de son territoire est utilisé pour la  production  d’eau  de  toute  la  commune  (zone  forestière  entièrement  protégée  naturellement).
  •   En France, les surfaces  forestières  et  sans  usage  couvrent  38  %  du  territoire,  l’agriculture  54  %   et  l’espace  urbain  8%.  Les  6  %  (ou  un  peu  plus  en  tenant  compte  de  la  répartition  des   populations)  de  zones  de  production  d’eau  potable  peuvent  donc  facilement  être  trouvés  dans les  zones  forestières,  sans  usage  et  d’agriculture  biologique.
  •   Dans le bassin RMC, les zones à protéger pourraient être dans les massifs montagneux qui entourent les zones urbaines et où les précipitations sont plus importantes.L’aménagement  du  territoire doit prendre en compte les enjeux de la santé publique. Sur une route,  l’état  oblige  les  véhicules  à  rouler  uniquement  à  droite,  c’est  une  bonne  chose  pour  éviter  les   accidents, et personne ne conteste. On pourrait faire de même pour la santé publique en mettant les captages dans des zones non polluées et en protégeant ces zones, au lieu de l’aberration  du  captage   de  l’eau  près  des  rivières  polluées  et  en  aval  des  zones  industrielles,  des  décharges  et  des  zones   d’agriculture  chimique  à  pesticides  et  nitrates. L’ARBUE  demande  donc  à  L’Agence  de  l’Eau  d’inscrire  dans  le  prochain  SDAGE  la  création  de   zones  de  production  d’eau  potable  protégées  à  100  %,  et  de  favoriser  financièrement  les  collectivités   qui vont dans cette voie.2) Depuis 15 ans, des usagers, puis  l’Association  Rhône  Beaujolais  des  Usagers  de  l’Eau  – ARBUE, informent  sur  la  pollution  actuelle  de  l’eau  du  robinet  dans  le  département  du  Rhône,  en  particulier  à   Villefranche-sur-Saône  et  à  Lyon.  L’eau  distribuée  provient  de  cours  d’eau  extrêmement  pollués, avec plus de 100 polluants détectés par  l’AERMC, le  Rhône  à  90  %  pour  les  1,2  million  d’usagers  du  Grand   Lyon, la Saône et le Nizerand à 80 % pour Villefranche. Avec les autres collectivités alimentées par ces rivières polluées, la santé de plusieurs  millions  d’habitants  de  l’AERMC est en danger.L’ARBUE   propose   une   solution.   L’alimentation   en   eau   potable   des   collectivités   par   des   captages   alimentés   par   des   bassins   versants   protégés   à   100   %   et   l’abandon   le   plus   rapidement   possible   des   champs captants situés près des rivières polluées (Crépieux-Charmy pour le Grand Lyon, Beauregard pour Villefranche) et tous les captages situés à moins de 500 m du Rhône et de la Saône. Le SDAGE pourrait-il  inclure  cette  demande  des  consommateurs  d’eau  du  robinet ?Polluants de Villefranche : http://eaubeaujolais.wordpress.com/liste-des-polluants/
    Polluants de Lyon (liste non à jour) : http://leau.wordpress.com/2010/11/04/nouveaux-polluants-dans- le-rhone-88-de-leau-potable-du-grand-lyon/
3) « L’urgence  est  de  développer  rapidement  la  connaissance  et  la  surveillance  de  l’évolution…des pollutions émergentes ». Non aux procédés dilatoires. Les connaissances scientifiques sur la toxicité des  polluants  émergeants,  l’effet  cocktail, l’effet  en  U  inversé,  l’accumulation  dans  l’être  humain  et  la   pollution  déjà  existante  de  l’eau  du  robinet  sont largement suffisantes. La  seule  urgence  est  l’action  pour  protéger  les  usagers  de  ces  polluants. La pollution actuelle de l’eau  distribuée  provient  principalement  du  fait  de  faire  boire  aux  habitants  l’eau  du  grands  cours   d’eau  du  bassin  du  Rhône.  L’urgence est donc la suppression des champs captants aux bords des rivières polluées (Crépieux-Charmy, Villefranche et tous les autres), la création de zone protégée à 100%  et  l’alimentation  des  usagers  par  cette  eau  sans  polluants  émer gents,  pesticides  et   solvants chlorés.

Nous  demandons  à  l’Agence  de  l’Eau  de  sauver tous les captages exemplaires encore en service, comme Saint-Bonnet-des-Bruyères (69) :  bassin  d’alimentation  protégé  à  100  %,  adduction   gravitaire,  pas  de  polluants  ni  de  chloration  de  l’eau.  De se servir de cette excellence, pour agrandir petit  à  petit  la  distribution  d’une  eau  de  grande  qualité, et arriver à 100 % de la population du bassin RMC alimentée par des captages protégés à 100 %. Prendre  l’exemple  de  l’agglomération  de  New-York qui capte son eau dans une région montagneuse à 200  km  de  la  ville  et  qui  a  protégé  son  bassin  d’alimentation  à  100  %.  Le  coût  de  la  protection  a  été  5   fois  inférieur  à  la  solution  alternative  du  traitement  de  l’eau  (2  fois  moins  que  les  chiffres  avancés  par   l’AERMC, paragraphe : pesticides).

http://www.zones-humides.eaufrance.fr/?q=node/537 Association  Rhône  Beaujolais  des  Usagers  de  l’Eau

4) STOP AUX ZONES STRATEGIQUES
L’Agence  de  l’Eau  a  mis  en  place  des  « zones  stratégiques  à  préserver  pour  la  production  d’eau   potable ». Ces zones ont été choisies sans tenir compte des effets « cocktail » et en « U inversé ».
Le critère de choix était le respect  des  limites  de  qualité  actuelles,  et  non  la  potabilité  réelle  de  l’eau   (qui  inclut  d’après  le  Code  de  la  Santé  Publique  les  risques  pour  la  santé  dus  aux  faibles  teneurs  en   polluants  et  à  l’effet  cocktail).  De  plus,  les  études  ont  souvent  été  réalisées  par  des  bureaux  d’études   notoirement  liés  aux  multinationales  de  l’eau,  qui  bien  sûr  ont  intérêt  à  avoir  une  eau  brute  captée  de  la   plus  mauvaise  qualité  possible  pour  augmenter  leurs  chiffres  d’affaires  et  leurs  profits.
Résultats, les zones stratégiques sont principalement à côté du Rhône et de la Saône. Des traitements complexes  et  coûteux  seront  nécessaires  pour  rendre  l’eau  potable : élimination des centaines de micropolluants toxiques présents dans le Rhône et la Saône, et traitement de confort pour éliminer le calcaire de ces nappes alluviales. Des pompages seront nécessaires pour remonter les eaux lourdement traitée vers les usagers. Tout cela est gigantesque  gaspillage  d’énergie,  illégal car contraire au développement durable.
L’ARBUE  demande  à  l’AERMC  la  suppression  de  toutes  ces  « zones stratégiques » et le remplacement par des zones  de  production  d’eau  potable  protégées  à  100  %, actuelle et future. Le principal  critère  de  choix  étant  la  possibilité  d’établir  des  captages  d’eau  potable  dont  les  bassins d’alimentation  sont  protégeables  à  100  %  de  leurs  superficies (sans avoir aucune goutte en provenance du Rhône, de la Saône et des autres rivières polluées).
Un exemple : une « zone stratégique »  a  été  créée  à  Quincieux  à  l’intérieur  d’un  méandre  de la Saône. L’eau  captée  sera  donc  presque  entièrement  l’eau  très  polluée  de  la  Saône  (comme  les  captages  actuels   du  Grand  Lyon  qui  captent  à  90  %  l’eau  très  polluée  du  Rhône).  Le  Grand  Lyon  prévoit  de  faire  un   immense champ captant dans cette « zone stratégique »,  pour  capter  l’eau  polluée  de  la  Saône  et   pouvoir  la  mélanger  avec  l’eau  du  Rhône  mais  polluée  différemment.  Ce  projet  est  illégal  car  contraire   au développement durable (obligation de la Constitution Française) et au Code de la Santé Publique (interdiction  des  mélanges  et  des  dilutions  car  ils  augmentent  la  toxicité  de  l’eau  par  effet  cocktail  et   en  U  inversé).  L’ARBUE  demande  à  l’AERMC  de  tout  faire  pour  stopper  de  ce  projet  du  Grand  Lyon   (aucune  subvention  pour  ce  projet  et  également  pour  l’énorme tuyau entre Lyon et le Beaujolais destiné à faire le « GRAND MELANGE »)Avis  de  l’Association  Rhône  Beaujolais  des  Usagers  de  l’Eau  (ARBUE) – Avril 201

5) « Priorité  à  la  protection  des  captages  d’eau  potable »

Oui, mais uniquement pour les captages protégeables. La première démarche dans la protection

d’un  captage  est  de  savoir  s’il  peut  être  protégé.  L’enjeu  principal  pour  la  santé  humaine  est  la   pollution  de  l’eau  du  robinet  par  les  micropolluants : toxicité à effet sans seuil, effet cocktail, effet en
U inversé ou en cloche (produits non toxiques à dose courante, mais toxiques à dose très faible). Les champs captants situés à proximité des rivières polluées par plus de 100 micropolluants (Rhône, Saône…)  ne  sont  pas  protégeables,  il  faut  donc  prévoir  leur  suppression  à  moyen  terme.
La démarche de protection doit être réelle et efficace. La seule possible est donc la protection de 100 %  du  bassin  d’alimentation.
Les démarches dilatoires (périmètres de protection, études « BAC-Grenelle ») doivent être abandonnées. Les professionnels savent que ces études ne servent à rien, à part à perdre du temps pour augmenter la pollution des captages, et donc les profits des multinationales qui vivent essentiellement de la dépollution.
Rappel : les « périmètres de protection » sont des zones réduites à proximité des captages. La plupart de  l’eau captée  vient  d’ailleurs,  donc  impossibilité  de  protection  réelle  des  captages. Les  BAC  sont  également  des  zones  restreintes  à  amont  des  captages,  sans  inclure  l’alimentation   principale des captages qui pour la plupart des français est la rivière à côté du champ captant. Pire, les actions de protection sont sur des zones limitées du BAC, alors que la seule mesure efficace est la protection  de  100  %  des  bassins  d’alimentation  (une  pollution  sur  une  zone  argileuse  atteindra  toujours   les captages, elle mettra seulement  plus  longtemps).  Pire  encore,  lors  d’un  colloque  à  Evian  en  2009,   le  spécialiste  français  de  l’INRA  des  mesures  agroenvironnementales  de  protection  des  captages  a  dit   en résumé que la partie agricole de ces démarches « BAC-Grenelle » était du « pipeau », et les grands responsables de la santé publique française qui étaient sur une table ronde devant le public se sont mis à sourire.

6) Un exemple local : Le  captage  d’Anse  le  «  Divin  »  (Syndicat  Saône-Turdine)

 Pompage  d’une  eau fortement polluée par les pesticides :  6  fois  la  norme  de  l’eau  potable  pour   l’oxadixyl  dans  les  années 2000 (640 ng/l), 12 pesticides différents détectés, 660 ng/l pour la somme des pesticides en mars 2011.

Cette eau est «  traitée  »  par  dilution  d’un  rapport  1/100 et envoyée au robinet des usagers par le Syndicat  Mixte  d’Eau  Potable  Saône-Turdine, et même  remontée  jusqu’à  la  Haute  Vallée  d’Azergues   (SIEHVA) !

L’eau  de  dilution  (les  99/100)  est  elle-même une eau mélangée de 27 captages différents répartis sur 14 km le long de la Saône :  échange  d’eau  permanent  entre  Villefranche  et  Ambérieu-Anse, permettant de  diminuer  la  pollution  de  l’eau  de  la  CAVIL  en  envoyant  des  polluants  de  Villefranche  dans  le  réseau  du Syndicat Saône-Turdine (110 000 habitants). Problèmes :

o les effets « cocktails » liés aux mélanges (le mélange de plusieurs polluants augmente la toxicité  de  l’eau).

o les effets « en U inversé » liés aux dilutions (quand on diminue leur concentration, certains polluants sont de plus en plus toxiques).

Aberration  de  cette  gestion  de  l’eau,  où  aucun  problème  n’est  résolu,  malgré  l’apparence  illusoire  et faussement rassurante des analyses « conformes » liées aux mélanges et dilution des polluants qui font baisser les concentrations unitaires.

De plus cette technique de « traitement » par mélange et dilution est contraire au Code de la Santé Publique, car elle  augmente  la  toxicité  de  l’eau  du  robinet  par  effet  cocktail. Si  les  usagers  ne  réagissent  pas,  cette  politique  absurde  va  continuer  et  s’amplifier  pour  faire  face  aux   augmentations des pollutions des eaux captées (grave pollution aux solvants chlorés de puits de « Saône-Turdine »). Le Syndicat Saône-Turbine et le Grand Lyon prévoient 2 nouveaux champs captants en bordure de Saône et un énorme tuyau entre Lyon et le Beaujolais.

L’ARBUE  demande à  l’Agence  de  l’Eau  et  au  comité  de  bassin  de  tout  faire  pour obtenir :

L’arrêt  des  «  traitements  »  par  mélange  et  dilution L’arrêt  des  projets  des  nouveaux  champs  captants  en  bordure  de  Saône  (Grand  Lyon  et  Syndicat   Saône-Turdine)

L’alimentation  gravitaire  à  partir  de  zones  protégées

 

Une concertation citoyenne sur ces projets avec une information objective de tous les usagers (1,2 million du Grand Lyon et 110 000 de Saône-Turdine)
Un vrai débat démocratique sur le sujet. Nous  demandons  à  l’Agence  de  l’Eau  de  faire  une   consultation du public avec le choix suivant :  «  boire  l’eau  polluée  captée  près  des  rivières  »  ou  «  boire  l’eau  provenant  de  zones  protégées  »

7) SOLUTION  POUR  L’EAU  DANS  LE  PAYS  BEAUJOLAIS

Le  Pays  Beaujolais,  c’est  200  000  habitants  répartis  sur  1  550  km2.

Pour alimenter en eau ces 200 000 habitants,  il  faut  une  surface  d’environ  120  km2, soit moins de 8 % du territoire. L’ARBUE  propose  donc  la  création  de  plusieurs  zones  de  production  d’eau  potable  protégées  à  100   % réparties dans le pays Beaujolais.
L’impact  écologique  sur  le  débit  des  rivières  sera réduit, car le débit global des rivières baissera au maximum de 8 %. L’ARBUE  propose  également  un  assainissement  respectueux  du  Développement  Durable,  en  limitant   les concentrations des eaux usées, et en privilégiant les traitements proches des habitations non- consommateur  d’énergie  :  filtres  à  plantes,  à  sable,  à  charbon  actif  (dans  les  zones  de  production  d’eau potable) lagunages, sechages naturels…

Le  Pays  Beaujolais  a  l’ambition  de  devenir  un  territoire à énergie positive. Cet objectif excellent ne peut  être  atteint  que  si  tout  est  optimisé  pour  de  ne  pas  gaspiller  l’énergie.  Notre  solution  est  donc   indispensable.  La  situation  actuelle  pour  l’eau  et  l’assainissement  est  un  gaspillage  permanent  d’énergie   :  pompages  de  l’eau  aux  points  bas  des  territoires près des rivières, traitements de potabilisation toujours plus coûteux en énergie et polluants, relevages des eaux usées pour les concentrer sur d’énormes  stations  d’épuration  consommatrices  d’énergie…

 

Cette solution est possible.
Faire  boire  l’eau  polluée captée  près  des  rivières  et  en  aval  des  zones  industrielles  et  des  zones  d’agriculture   chimique à pesticides et nitrates est le choix actuel de nos responsables. Nous le contestons. Nous le considérons même contraire à la Constitution Française, qui par  la  Charte  de  l’Environnement,  impose  aux   pouvoirs publics le Développement Durable (article 6). Protéger  des  zones  et  amener  gravitairement  de  l’eau  non  polluée  aux  usagers,  c’est  le  Développement  Durable.   En effet, ce système, quand il est mis en place,  dure  éternellement  et  permet  d’avoir  une  eau  d’excellente   qualité à un coût beaucoup plus bas que le prix actuel. Cette politique concilie bien « la protection et la mise en valeur  de  l’environnement,  le  développement  économique  et  le  progrès  social  ».

SOLUTION POUR LE GRAND LYON

Pour  les  1,2  millions  d’usagers  du  Grand  Lyon,  notre  solution  est  identique.  Une  alimentation  en  eau  par  des   zones protégées situées dans les Alpes, le Jura et le massif central est possible. 

Pétition : Stoppez l’évasion fiscale !

Après Cahuzac : Stoppez l’évasion fiscale !

Signer la pétition : http://www.audit-citoyen.org/?p=3696

Lettre ouverte à François Hollande

Monsieur le président,

L’affaire Cahuzac révèle brutalement à tous les citoyens la négligence et même la complaisance de nos dirigeants vis-à-vis de l’évasion fiscale.

Pourquoi l’administration fiscale a-t-elle perdu 25 000 agents depuis 2002 ? Pourquoi le nombre de vérifications approfondies de situations personnelles a-t-il chuté de 12 % entre 2006 et 2011 ? Pourquoi laisse-t-on chaque année 60 à 80 milliards d’euros échapper à l’impôt, tout en prétextant les déficits publics ainsi creusés pour sacrifier les retraites, les allocations sociales, les emplois publics, les investissements écologiques d’avenir ?

M. le président, assez de discours, prenez sans tarder cinq mesures clés pour en finir avec la complaisance :

  • embauchez sous 12 mois au moins 1 000 agents de contrôle fiscal pour renforcer les 5 000 vérificateurs actuellement en poste. Chacune des nouvelles recrues rapportera à l’État au moins 2,3 millions d’euros par an grâce aux redressements fiscaux opérés, soit 40 fois le montant de son traitement !
  • exigez des banques la communication de l’identité de tous les ressortissants français détenteurs de comptes à l’étranger. La loi FATCA oblige depuis début 2013 tous les groupes bancaires opérant aux Etats Unis à communiquer sur demande du fisc américain les données concernant ses ressortissants: ce n’est qu’une simple question de volonté politique !
  • établissez, en lien avec les associations spécialisées, une liste crédible des paradis fiscaux, ces trous noirs de la finance occulte et de la corruption 
  • donnez 12 mois aux banques opérant en France pour fermer leurs filiales dans ces territoires, sous menace de retrait de la licence bancaire. Les banques françaises ont 527 filiales dans les paradis fiscaux dont 360 pour la seule BNP Paribas !
  • imposez le « reporting par pays » aux multinationales établies en France : cette transparence sur le chiffre d’affaires, les bénéfices et les impôts payés dans chaque pays permettra au fisc de déjouer les manipulations des prix de transfert entre filiales des multinationales et d’en finir avec l’évasion fiscale qui permet à Total ou Google de ne payer quasiment aucun impôt sur les bénéfices.

Le changement, c’est maintenant ou jamais !

Collectif pour un audit citoyen de la dette publique.

Isaac Getz : Libérer l’entreprise


Isaac Getz est Professeur de Leadership et de l’Innovation à ESCP Europe. Il a fait des études d’ingénieur en Mathématiques Appliquées et en Computer Science, est diplômé d’un Master in Science de Management, d’un Doctorat en Psychologie et d’une Habilitation à Diriger des Recherches en Gestion. Il a été professeur visitant aux Universités Cornell, Stanford et à l’Université du Massachusetts. Isaac Getz a conduit et publié de nombreux travaux sur des sujets liés au management des idées, de l’innovation et de la créativité, à la transformation organisationnelle et au leadership libérateur.
Conférencier actif sur le leadership, l’innovation, le changement et la croissance de l’entreprise, et sur l’initiative et l’implication de salariés, il a animé des conférences et des séminaires pour de nombreuses entreprises et publics executive. De plus, ses travaux sur l’innovation et sur le leadership l’ont conduit dans plus de 200 entreprises en France et dans le monde.

En 2003, Isaac Getz a publié avec Alan Robinson un ouvrage Vos idées changent tout ! (Ed. d’Organisation) où ils analysent la contribution essentielle des Systèmes de Management des Idées à l’amélioration de l’innovation et des performances de l’entreprise. L’ouvrage, traduit depuis en quatre langues, a été parmi les 3 finalistes du prix Manpower du meilleur ouvrage de l’année en France (2ème édition revue et augmentée est parue en 2007).

En 2009, Isaac Getz a co-publié avec B. Carney son nouvel ouvrage «Freedom, Inc.» (Random/Crown) sur les leaders et leurs entreprises extraordinaires qui permettent une liberté d’initiative complète à leurs collaborateurs. Un article fondé sur la recherche de cet ouvrage a gagné le Prix Académique Syntec du meilleur article de l’année en France dans la catégorie Organisation/Management/RH. L’ouvrage est déjà paru dans 6 autres pays, y compris en France sous le titre «Liberté & Cie » (Fayard 2012; édition poche Champs Flammarion 2013) et acclamé par la presse.

Film « L’entreprise Libérée »

Reportage préliminaire au documentaire de 52 minutes sur le thème de l’entreprise libérée. Ce film donne la parole à Isaac GETZ, Professeur à l’ESCP qui publie chez Fayard l’ouvrage « Liberté & Cie », ainsi qu’à deux dirigeants qui ont adopté un mode de management qui laisse une large liberté aux salariés, M. Jean François ZOBRIST pour la société FAVI et M. Michel MUNZENHUTER pour la société SEW USOCOME. Ce projet est une initiative de Nathanaël BECKER, réalisateur et producteur de films dédiés au monde de l’entreprise. Passionné par le thème du management, il est membre du CJD et entrepreneur depuis 1999. Vous souhaitez nous aider à développer ce projet, diffuser le film, nous faire part de vos commentaires ? Ecrivez nous sur eikos@eikos.fr

Consommateurs pas cobayes : Pétition pour un moratoire sur l’importation des OGM et du RoundUp

L’objet de la pétition pour un moratoire

Compte tenu des résultats alarmants de l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini et son équipe soutenus par de très nombreux scientifiques du monde entier, et sur la base de la stricte application du principe de précaution dans un domaine touchant à la santé publique
Les organisations de la société civile et les consommateurs citoyens soussignés exigent des pouvoirs publics qu’ils procèdent à :

  • la mise en place d’un moratoire sur l’importation de tous les OGM qui se retrouvent dans l’alimentation animale en grande quantité, et en particulier du maïs NK 603 et de l’herbicide RoundUp
  • la remise en cause de façon transparente et indépendante (après communication des tests toxicologiques actuellement tenus secrets au motif inacceptable de secret de fabrication) de toutes les autorisations de mise en marché accordées aux plantes génétiquement modifiées du fait de l’insuffisance et l’inadéquation des tests et des protocoles adoptés.

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> JE SIGNE LA PETITION  en cliquant sur l’adresse indiquée ci-dessous : 

http://action2.bioconsomacteurs.org/

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Pour en savoir plus :

Le contexte justifiant un moratoire

La publication de l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini et son équipe concernant les effets sur la santé d’un OGM, le maïs NK 603, et de son herbicide associé le Roundup, a fait le tour du monde et a entraîné la stupéfaction et l’inquiétude des consommateurs ainsi que de très vives réactions de l’industrie agrochimique et d’un certain nombre de scientifiques. Dans son étude, qui a reçu le soutien et les critiques positives de plus de 300 scientifiques de 33 pays et 5 continents, le professeur Séralini met en évidence l’insuffisance inacceptable des protocoles toxicologiques et le laxisme des instances nationales et internationales donnant les agréments de mise sur le marché (AMM) ou de mise en culture. Les enjeux de santé publique sont suffisamment importants et graves pour que soient revus les protocoles d’études toxicologiques portant sur la chronicité, tant pour l’OGM que pour l’éventuel herbicide associé dans le cas des plantes manipulées génétiquement (PGM) pour devenir tolérantes à celui-ci, ici le Roundup. A l’avenir un recours, dans la mesure du possible, à des méthodes d’expérimentation bio-alternatives ne devrait pas être écarté.

Le principe de précaution

Pendant le temps nécessaire à ces réévaluations – recommandées notamment pour le maïs NK603 par les agences d’évaluation françaises, le haut conseil des biotechnologies (HCB) et l’agence d’évaluation sanitaire des aliments, de l’environnement et du travail (ANSES) – il serait irresponsable de continuer à les consommer et de ne pas appliquer le principe de précaution. Selon la communication du 02/02/2000 de la commission européenne sur le recours au principe de précaution : « le principe de précaution peut être invoqué lorsqu’un phénomène, un produit ou un procédé peut avoir des effets potentiellement dangereux, identifiés par une évaluation scientifique et objective, si cette évaluation ne permet pas de déterminer le risque avec suffisamment de certitude ».

L’association Bio Consom’acteurs et son comité de soutien (liste ci-dessous) vous appellent à signer la pétition.
Antoine (chanteur navigateur, cinéaste), André Aschieri (maire de Mouans-Sartoux), Claude Aubert (ingénieur agronome), Jacky Blanc (président de la Coopérative de finance éthique), Jacques Caplat (agronome, auteur), Jérôme Celle (président du directoire de Celnat), Cyriaque Crosnier-Mangeat (fondateur d’Agrosemens), Valérie Cupillard (créatrice et consultante culinaire bio), Eric Darche (naturopathe spécialisé en nutrition), Philippe Derruder (consultant en économie et monnaies alternatives), Philippe Desbrosses (docteur en sciences de l’environnement, écrivain), Alain Duez (directeur de la rédaction de L’âge de faire), Marc Dufumier (ingénieur agronome, expert auprès de la FAO et de la Banque Mondiale), Laurent Espinosa (fondateur du journal Human& Terre), Maud Fontenoy (présidente de la fondation éponyme, porte-parole de l’Unesco pour les océans), Pierre Gevaert (agronome, conseiller en agroécologie), Jean-Paul Jaud (réalisateur), Marc Jolivet (humoriste), Henri Joyeux (professeur de cancérologie et de chirurgie digestive), Denis Lairon (directeur de recherche à l’INSERM), Michaël Latz (maire de Correns), Lylian Le Goff (médecin nutritionniste), Dominique Marion (président de la Fnab), Yves Michel (éditeur), Jean-Loup Mouysset (cancérologue oncologue), Yann Olivaux (Biophysicien, conférencier), Jacques Olivier (maire du Thor et conseiller général du vaucluse), Jacques Pelissard (maire de Lons le Saunier), Pierre Rabhi (philosophe et agronome), Marie-Monique Robin (journaliste d’investigation, réalisatrice), Laurence Salomon (chef cuisinier et naturopathe), Gilles-Eric Séralini (enseignant-chercheur), Joël Spiroux (président du CRIIGEN), François Thiery (agriculteur, président de l’Agence bio), François Veillerette (porte-parole de Générations Futures), Christian Vélot (chercheur, docteur en biologie), Denise et Daniel Vuillon (maraîchers, initiateurs des AMAP).

à ne pas manquer – carnet d’utopies

Sur France 2, 13H15, le samedi présenté par Laurent DELAHOUSSE , propose « Carnet d’Utopie »  De Michel Monpontet, Antoine Morel et Mathilde Rougeron.

Carnet d’Utopies :  1° épisode  – 19 janvier 2013

Premier épisode d’un voyage chez les Utopistes. Ils veulent une autre société, une autre vie. Pour eux, le capitalisme et ses injustices, le système politique et ses structures ont vécu… L’heure est à l’entraide, la solidarité, le vivre ensemble autrement et ils ont déjà mis en pratique cette volonté … Direction la Sarthe, le plateau des Milles vaches ou encore la Belgique à la découverte de systèmes économiques viables et durables.

Carnet d’Utopies :  2° épisode  – 23 mars 2013

Ce deuxième volet de la série « Carnet d’utopies » vous emmène cette semaine en Espagne, à Marinaleda, petit village d’Andalousie qui développe depuis des années un système social et politique à contre-courant du modèle prédominant.

Cliquer sur cette adresse pour voir le reportage :

http://www.dailymotion.com/video/xyfi3r_13h15-le-samedi-france-2-les-nouvelles-utopies-2_news#.UU6mo1eSmCw

Chères femmes, Dear Woman

Une commune exemplaire en matière de transition energétique

Montdidier, petite commune picarde serait-elle le laboratoire de la transition énergétique ? Alors qu’ailleurs les factures s’envolent, ici la ville a fait 7 % d’économie d’énergie. Cette bourgade de 6500 habitants gère elle-même son énergie. Les énergies renouvelables produites par la commune (solaire, éolien) sont complétées par du nucléaire acheté à EDF. Et d’ici deux ans, Montdidier espère atteindre l’autonomie énergétique. Comment fonctionne cette ville pilote ? Son modèle est-il transposable à l’échelle d’un pays ?

France 2 – journal TV 20 heures – mardi 5 mars 2013  

http://www.france2.fr/jt/20h/05-03-2013

Le reportage se trouve à 27 minutes 34 secondes du film du journal

France 3 : sur l’émission « le monde d’après »

http://www.france3.fr/emissions/le-monde-d-apres/diffusions/04-03-2013_33565

Reportage à 1heure 23 minutes de la vidéo

 

A lire aussi l’article sur le lien suivant:

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Haute-Picardie/France-info-s-interesse-a-Montdidier

Enercoop – Lettre d’info n°25 – Février 2013

Si vous ne parvenez pas à lire ce mail, cliquez ici

L'électron libre : la lettre d'info ENERCOOP
N°25 – Février 2013
OFFRE DEVIS
Chers lecteurs,
En ce début d’année, deux coopératives locales Enercoop vont voir le jour en Bretagne et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un pas de plus vers la transition énergétique dans les territoires !
Retrouvez également dans cette lettre, les liens vers les deux sites internet mis en place pour suivre l’actualité du débat national sur la transition énergétique. Nous vous invitons plus particulièrement à vous rendre sur celui développé par des ONG et des associations de protection de l’environnement, dont les Amis d’Enercoop.
Enfin, puisqu’en ce second mois de l’année nos informations marchent par paire, découvrez les deux événements auxquels Enercoop participera à Paris : le salon Vivre Autrement du 22 au 25 mars et bien sûr la grande chaîne humaine du 9 mars, organisée pour l’arrêt du nucléaire !
Bonne lecture,
L’équipe Enercoop

Enercoop tiendra un stand le samedi 9 mars, place de la Bastille pour soutenir la chaîne humaine organisée par une vingtaine d’associations, pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire. Rendez-vous est pris, à Paris, pour un nouveau modèle énergétique qui se passe du nucléaire. Venez nombreux !

» Découvrir le programme de la chaîne humaine

Réduire sa facture d’électricité ? Oui, c’est possible ! On ne le dit jamais assez, il existe de multiples façons de faire baisser sa consommation d’électricité tout en conservant un même confort de vie : meilleure utilisation des équipements électriques, appareils plus performants…
L’ADEME (L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a publié un petit guide avec de nombreux conseils allant du domaine de la cuisson, au lavage jusqu’à l’éclairage pour maîtriser sa consommation d’électricité, alléger ses factures et protéger l’environnement… rien que ça !
D’ailleurs saviez-vous qu’un lavage à 30°C consomme trois fois moins d’énergie qu’un lavage à 90°C et un lavage à froid deux fois moins qu’un lavage à 40°C ?

» Et si on s’y mettait ?
Claude Vicente,
salariée de la société
{auxilia} consommatrice sociétaire d’Enercoop et consommatrice sociétaire à titre personnel.Ville : Paris (75)

Pourquoi avoir choisi, à titre personnel, Enercoop comme fournisseur d’électricité ? C’est vrai que c’est un peu plus cher mais du coup cela incite à faire plus attention et à réduire sa propre consommation d’électricité. Et puis d’ici quelques années, le prix sera sans doute le même que celui de l’énergie classique, qui aujourd’hui est régulé et ne correspond donc pas à sa valeur réelle.

Pour quelles raisons le cabinet de conseil en développement durable {auxilia} a-t-il fait le choix d’Enercoop ?
Enercoop correspond à la vision et aux valeurs défendues par notre société : transition vers des énergies renouvelables, production décentralisée, maîtrise des consommations, modèle coopératif, entreprise solidaire… Un incontournable. Le choix d’Enercoop est plus qu’une action environnementale : c’est un engagement concret vers la transition énergétique. Il s’agit, pour nous, d’être exemplaire, d’être en cohérence avec nos valeurs et les projets que nous menons. Nous avons donc défini en interne un plan d’action de développement durable. Nous cherchons les marges d’amélioration que nous pouvons activer afin de diminuer, chaque année, nos émissions. Le choix d’Enercoop s’inscrit donc parfaitement dans ce contexte, et dans cette dynamique d’amélioration continue.
Dans le cadre du projet de régionalisation engagé par Enercoop, deux nouvelles coopératives locales se créent en Bretagne et Provence-Alpes-Côte d’Azur ! Elles rejoignent ainsi les quatre coopératives déjà existantes en Ardennes-Champagne, Languedoc-Roussillon, Nord-Pas de Calais et Rhône-Alpes. Elles auront pour missions de promouvoir l’offre Enercoop en région, de monter des projets citoyens de production et de proposer des services de maîtrise de l’énergie.
En attendant qu’une coopérative soit créée dans votre région, vous pouvez d’ores et déjà devenir client d’Enercoop national.
Dates de lancement prévues le 26 mars pour Enercoop Provence-Alpes-Côte d’Azur  et le 18 avril pour Enercoop Bretagne. Avis aux sociétaires de ces deux régions, Enercoop se rapproche de vous !
» Découvrir la coopérative Enercoop Bretagne
» Découvrir la coopérative Enercoop Provence-Alpes-Côte d’Azur
Mobilisez-vous pour la transition énergétique


Vous le savez sans doute, la France s’est engagée dans un grand débat au niveau national sur la transition énergétique qui doit conduire à un projet de loi de programmation à l’automne 2013.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site du gouvernement qui y est dédié.
Dans le cadre de ce débat, des ONG et des associations de protection de l’environnement (dont les Amis d’Enercoop) se sont associées pour porter ensemble leur vision de la transition énergétique, sobre et équitable.
Elles ont développé un site internet pour informer les citoyens sur les enjeux et l’actualité de la transition énergétique. On y trouve également tous les événements organisés dans le cadre de ce débat, qu’ils soient officiels ou non et auxquels chacun est invité à participer. Enfin, à ne pas manquer, les 14 propositions retenues comme essentielles pour avancer vers un nouveau modèle énergétique.
Au moment où le gouvernement se saisit de cette question, il est important pour nous, citoyens, de nous investir et de proposer nos idées !

» Vous aussi, participez au débat sur la transition énergétique !
Changeons d’énergies – transition, mode d’emploi


Vous vous intéressez à la transition énergétique mais vous avez besoin d’y voir plus clair ? « Changeons d’énergies », le dernier ouvrage publié par l’Association Négawatt, pourra faire avancer vos réflexions ! Ce petit livre offre des clés pour mieux comprendre les enjeux de l’énergie qui se posent aujourd’hui à nous et développe de manière pédagogique des solutions pour un avenir tourné vers l’efficacité, la sobriété énergétique et les renouvelables.

» En savoir plus sur Changeons d’énergies
Au courant ?

Bridget Kyoto n’est pas une femme comme les autres ! Avec ses lunettes vertes couleur grenouille, elle use de dérision, d’absurde et d’humour pour alerter le public aux enjeux de l’écologie grâce à ses courtes vidéos. Une manière originale d’aborder la question de l’environnement… à découvrir et à partager !

» Bridget Kyoto en vidéo

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Les risques des vaccins: trois heures d’interview radio avec le biologiste Michel Georget

Libre Journal des sciences et des techniques du 15 février 2013 : “Les risques des vaccins.”
 
 15 février 2013  Libre Journal des sciences et des techniques 
Paul Deheuvels, assisté d’Étienne Chaudron, recevait Michel Georget, professeur de biologie émérite et Sylvie Simon, journaliste, écrivain, pour une émission consacrée aux risques des vaccins.
 
Cliquer ici pour écouter :
Paul Deheuvels, de l’Institut, est professeur à l’université Pierre et Marie Curie, directeur du laboratoire de statistique théorique et appliquée (LSTA). Il est membre de l’Académie des sciences depuis l’an 2000.

Parution du livre : Le cancer, un fléau qui rapporte

le cancer un fléau qui rapporte

Paru le 14 Février 2013 – ISBN 284186684X – 320 pages

Depuis le début des années 2000, le cancer a été déclaré priorité de santé publique en France bien que la mortalité liée au cancer ne cesse de diminuer depuis trente ans.

Sous prétexte d’équité, la cancérologie bascule dans le despotisme bureaucratique coûteux via les plans cancer successifs (plan cancer 2009 – 2014 : 1,970 milliard d’euros), bafouant le droit du patient au libre choix de son traitement, par le détournement systématique des malades vers les réseaux obligatoires. De fait le budget de la Sécurité sociale, environ 144 milliards d’euros pour la maladie (14 milliards pour le cancer) échappe en partie à la Bourse. Pour récupérer cette manne financière, il faut casser le système et poursuivre sa privatisation.

Nicole Delépine dénonce le basculement de notre système de santé, montre comment la convergence des intérêts politiques au service des marchés financiers, des lobbys médicaux et de l’industrie pharmaceutique a conduit à une OPA sur le marché du cancer. Elle appelle à une prise de conscience des enjeux et des mécanismes de la destruction de la médecine française, interpelle les politiques, attire leur attention contre l’occultation des conflits d’intérêt. Elle revendique la dignité de soigner.

Fille de l’un des fondateurs de la Sécurité sociale, Nicole Delépine est responsable de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital universitaire Raymond Poincaré à Garches (APHP). Thérapeute engagée, elle a déjà publié La face cachée des médicaments, Ma liberté de soigner et Neuf petits lits au fond du couloir aux éditions Michalon pour défendre en cancérologie pédiatrique une médecine de pointe, humaine et individualisée.

Voir la suite :  Site de Nicole Delepine Pédiatre  Oncologue :

http://www.nicoledelepine.fr/bibliographie-nicoledelepine.php

A voir : le film « Terres d’Entraide » – lundi 18 Février / Villié-Morgon

Capturev

Monsanto en musique ! à voir avant censure

Water makes money – 12 février – Arte – 22h35

Water Makes Money : Veolia attaque pour diffamation un documentaire sur le marché de l’eau

Un documentaire qui dérange. Water Makes Money, l’eau fait de l’argent, un film qui dénonce les travers de la privatisation du marché de l’eau est dans le collimateur de l’entreprise Veolia.

Bonjour,

Le procès intenté par Véolia contre le film Water Makes Money s’ouvrira ce Jeudi au Palais de justice de Paris.

Le film sera diffusé demain, mardi 12 février à 22h35 sur Arte, et de nombreuses projections de soutien sont organisées cette semaine :

Water makes money est un documentaire sur la privatisation croissante de l’eau, mais aussi sur les collectivités résistantes qui œuvrent pour se réapproprier ce bien commun.
 

http://www.lamare.org/water-makes-money

“La Mare aux canards”, notre petite association de production, d’édition et de distribution audiovisuelle, distribuant en France le documentaire “Water Makes Money” réalisé par Leslie Franke et Herdolor Lorenz, est attaquée pour diffamation par la multinationale Veolia. Le procès s’ouvrira le jeudi 14 février 2013 à 13h30 devant la 17ème chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris.

WATER MAKES MONEY & VEOLIA
 
Le 14 février 2013 à 13h30 au Palais de Justice de Paris s’ouvrira le procès en diffamation intenté par le groupe Veolia contre le film Water Makes Money (http://www.watermakesmoney.com). Toutefois, seuls l’association La Mare aux canards (http://www.lamare.org), distributeur français du film, et Jean-Luc Touly, cadre de Veolia et protagoniste central du film, sont poursuivis. La procédure judiciaire du groupe contre les auteurs du film Water Makes Money – les réalisateurs Leslie Franke et Herdolor Lorenz – s’est en effet brisée contre le fait que la filiale allemande de Veolia a renoncé à déposer une plainte en Allemagne.
 
Le procès débutera par la projection du film. Veolia se dit diffamé par le film et a déposé plainte le 28 septembre 2010. Déjà, avant la première de Water Makes Money, un risque d’interdiction de la sortie du film via l’obtention d’une ordonnance provisoire existait. L’équipe du film a pallié ce danger en organisant une première simultanée dans 150 villes européennes. Le film a pu atteindre un large public et a été projeté publiquement près de 1000 fois. ARTE l’a programmé plusieurs fois et une nouvelle diffusion est prévue pour le 12 février prochain à 22H.
 
Veolia n’a pas pu empêcher le film et ce sont aujourd’hui La Mare aux canards, petite association qui n’est pas responsable du contenu du film mais uniquement de sa diffusion en France, et évidemment Jean-Luc Touly – qui s’est déjà battu dans beaucoup de procès avec son employeur et les a tous gagnés – qui sont envoyés devant le Tribunal correctionnel.
 
Lors de l’audience du 14 février 2013, Veolia contestera très probablement l’affirmation de Jean-Luc Touly selon laquelle le groupe lui aurait proposé un million d’euros pour qu’il renonce à publier son livre « L’eau des multinationales : Les vérités inavouables». Les autres passages poursuivis concernent l’utilisation du terme « corruption » et nullement les faits apparaissant dans le film.
 
La loi allemande empêche d’attaquer les protagonistes et le distributeur du film, seuls les réalisateurs pouvant être poursuivis. Or le groupe ne l’ose pas. Jean-Luc Touly et La Mare aux canards sont menacés de fortes demandes de dommages et intérêts. Et même s’ils sont relaxés en première instance, un groupe comme Veolia pourrait sans problème expédier la procédure à travers toutes les instances possibles…
 
Pour éviter cela, nous avons besoin entre autres d’un public aussi grand que possible !
 
– Toute information diffusée dans n’importe quel média, avant ou après le procès, pourra nous aider.
– Suivez l’exemple d’ARTE en organisant de nouvelles projections du film à l’occasion du procès.
 
Contribuez à ce que le procès du film, Water Makes Money, le 14 février, se déroule sous la surveillance d’un public le plus important possible.

L’équipe de Water Makes Money vous remercie

Stage : « A la rencontre de sa voix »

Nous possédons tous une voix.
Et nous pouvons passer à côté de l’instrument fabuleux qu’est cette voix.
Rendez-vous compte, nous avons un instrument merveilleux, à l’intérieur, et nous
l’utiliserions à 5% de ses capacités ?
De plus il est gratuit et en temps de crise il n’y a pas de petites économies !
Et en plus la chance que nous avons, c’est que nous sommes musiciens !!!
Oui tous !!!

Avec : Arnaud guibert
Les 16 et 17 Mars 2013
Samedi 10h-13h /14h30 -17h30
Dimanche 9h30-12h30/14h-17h
Prix : 120€
Lieu : Saint Jean d’Ardières
Informations et inscriptions :
Arnaud Guibert : 06 62 86 29 81
contact@etreenvoix.com
FICHE D’inscription à retourner accompagnée d’un acompte de 50 € à :
Arnaud Guibert .3 place de l’église 69220 Saint Jean d’Ardières
Nom……………………………………………………………………………………………………………………………..
Prénom…………………………………………………………………………………………………………………………
Age………………………………………………………………………………………………………………………………
Profession……………………………………………………………………………………………………………………..
Adresse………………………………………………………………………………………………………………………..
Téléphone…………………………………………………………………………………………………………………….

 

Arnaud Guibert, chanteur et comédien
J’ai une pratique artistique professionnelle depuis plus de 20 ans riche de très belles
expériences aux styles très divers.
J’ai pratiqué la musique vocale à travers les chants sacrés, contemporains, le Slam et la
polyphonie.
Je suis aussi comédien de théâtre, théâtre musical, théâtre d’improvisation.
Depuis plus de dix ans je me suis orienté plus spécifiquement sur l’aide à apporter à des
groupes, des entreprises, associations et des particuliers.
Depuis 2005 j’exerce en clinique psychiatrique et en hôpital de jour, auprès de publics
dépressifs, alcooliques et en burn out. Depuis toutes ces années j’accompagne ces personnes à
se re-connaître, à se ressourcer à travers le corps, la voix, le chant et le théâtre.
Cet accompagnement me fait prendre conscience des carences d’humanité que je trouve dans
beaucoup de milieux sociaux et professionnels.
Ce que je trouve fascinant à travers toutes ces expériences humaines,
c’est la possibilité d’aller toujours plus en profondeur dans l’aide et l’accompagnement en
coaching individuel et collectif…
Je me forme depuis deux ans en PNL (Programmation Neuro Linguistique), life coaching.
Je crois profondément en la créativité de l’individu et surtout de ses ressources parfois
cachées.

Parution du livre « La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne »

dimanche 13 janvier 2013 par Marc Girard

Considérons cent femmes tirées au sort. Toutes auront été confrontées à une forme ou une autre d’une médicalisation spécifiquement liée à leur sexe : vaccins (rubéole…), hormones pour un oui ou un non, traitement de la ménopause, dispositifs contraceptifs, aide à la procréation, cicatrices d’épisiotomie ou de césarienne, hystérectomie, mammographie, etc. Quoi d’équivalent chez l’homme ? Passant la médicalisation du corps féminin au crible de la médecine fondée sur les preuves (en se concentrant sur l’obstétrique, la contraception et la mammographie), Marc Girard montre que cette débauche d’activisme est aussi inutile que nuisible. Puis, il s’interroge en freudien sur l’inconscient de l’obsession médicale pour les présumées fragilités du féminin. Des travaux d’historiens lui permettent de repérer une continuité millénaire de répulsion médicale à l’endroit des femmes, dont les effets vont brutalement s’aggraver à la fin du XVIe siècle, quand la médecine va croiser une autre tradition férocement misogyne : celle du catholicisme. Du même coup, c’est un présupposé majeur de tous les féminismes qui risque de s’effondrer : en basant leur « émancipation » sur une médicalisation (la pilule, notamment) qui s’est constituée dans l’horreur de leur corps, les femmes ne se sont-elles pas contentées de changer d’oppresseur ?…

Mathématicien de formation, le Dr Marc Girard s’est spécialisé en recherche clinique et en épidémiologie, avec un intérêt tout particulier pour les effets dommageables des traitements médicaux (iatrogénie). Il pratique également comme psychanalyste, et c’est d’un double regard scientifique et psychologique qu’il tire la réflexion de ce livre politiquement incorrect.

ISBN : 978-2-9543778-0-3

Edité par l’auteur, 4 square Paul Fort, 78760 Jouars-Pontchartrain

agosgirard@free.fr

Dépôt légal : janvier 2013

140 pages, 15 €, port gratuit pour la France (contacter l’auteur pour les envois à l’étranger).

Disponible directement chez l’auteur (4 square Paul Fort, 78760 Jouars-Pontchartrain) :

  • envoyer un chèque, libellé à l’ordre de Marc Girard,
  • pour un paiement par Paypal, contacter l’auteur par e-mail (agosgirard@free.fr).

Table des matières

Avant-propos : le choix de l’autoédition

Introduction : une voix différente…

1. Accouchement

  • Le patriarche déchu
  • La mère humiliée
  • La question du progrès
  • Au-delà du rationnel
  • Un peu d’histoire

2. Contraception : les paradoxes de l’émancipation

  • Toujours bien assez bon pour elles
  • L’émancipation de Bécassine
  • Un consensus impressionnant
  • Ami des femmes et bonne copine
  • La « cause des femmes » comme super prétexte

3. Contraception : l’envers du décor

  • Expertise et inconscient
  • Effets indésirables de la pilule
  • La jouissance version 1984
  • Contraception et érotisme
  • Contraception et parentalité
  • Contraception et castration
  • Brutalisation
  • Falsification

4. Mammographie

  • Une conscientisation étrangement récente
  • Dépistage piège à c***
  • Le rêve d’une tradition misogyne
  • « Miroir, gentil miroir… »
  • Gynéco-psychiatrie
  • La médicalisation au service du capitalisme

Conclusion

  • Un mythe fondateur de tous les féminismes
  • Patriarcat contre matriarcat
  • Le choix de l’oppresseur
  • Retour à Freud

Post-scriptum – Du côté des historiens

  • E. Shorter : Le corps des femmes
  • Y. Knibiehler : La femme et les médecins

Dans ses falsifications aussi obstinées que facilement documentables (notamment en ce qui concerne l’historique de la chose), l’actuelle controverse sur les pilules de 3e/4e génération illustre la difficulté à affronter sans concession la question pourtant énorme de la misogynie médicale.

Eu égard à un tel contexte, loin d’être une position par défaut, l’option de l’autoédition doit être comprise comme un choix éminemment politique, visant à conserver totale une liberté de parole sur un sujet politiquement aussi incorrect (cf. mon Avant-propos donné ici en pièce jointe). Un tel choix appelle en retour une position de réception non moins politique où, qu’il adhère ou non aux idées exposées dans ce livre, chaque lecteur est invité à se demander :

  • si elles sont dignes d’attention,
  • dans l’affirmative, de quelle façon il peut lui-même contribuer à ce qu’elles participent au débat public.

Accessoirement, et de façon non moins politique, il est demandé au lecteur d’adopter une position de connivence, voire de compassion (cum patere : sentir, souffrir avec) au regard des inconvénients qui s’attachent forcément au boycott des circuits officiels de publication [1], en particulier : limitation des voies de commande, restriction des moyens de paiement. Je reste convaincu que qui veut vraiment lire ce livre ne s’arrête pas à de tels détails.

Je ferai tout mon possible pour améliorer les choses autant que faire se peut, mais compte tenu de la situation médiatique et des interrogations de plus en plus pressantes qu’elles suscitent chez de nombreux correspondants, j’ai cru utile d’agir pour mettre désormais rapidement à la disposition du plus grand nombre cet ouvrage dont la gestation a pris plus de trente ans.

[1] C’est un de ces hasards émouvants que la publication de ce livre soit exactement contemporaine du suicide d’Aaron Swartz qui s’était, lui aussi et à sa façon, tellement révolté contre les circuits traditionnels de la publication.

Documents joints

Le choix de l’autoédition

13 janvier 2013
Document : PDF
62.4 ko

sur Arte mardi 29 : Gaz de schiste et eau – une énergie qui divise

La malédiction du gaz de schiste

De la Pologne à la Pennsylvanie, Lech Kowalski met à jour le fossé entre le discours des industriels et la réalité de l’exploitation du gaz de schiste. Un film coup de poing.

 

Zamosc, en Pologne orientale : au hasard d’un tournage dans cette région rurale, Lech Kowalski rencontre en 2009 des paysans sur les terres desquels de grandes firmes américaines ont commencé à prospecter pour extraire du gaz de schiste. Fissures dans les murs des fermes, pollution des eaux, bulldozers investissant des champs à quelques dizaines de mètres des habitations… Les villageois sont inquiets. Or cette situation locale n’a rien d’anecdotique et témoigne d’un phénomène qui menace aujourd’hui toute la planète. Bradford County, aux États-Unis, est au gaz de schiste ce que l’Arabie Saoudite est au pétrole. Mais on est loin de l’image idyllique d’une « énergie non conventionnelle » propre et d’exploitation aisée que veulent donner les industriels. Dans ce petit comté du nord-est des États-Unis, le réalisateur filme des paysages dévastés et l’épuisement physique et psychologique des habitants.

Un combat inégal

Cinéaste underground, passionné par les groupes à la marge (les SDF dans Rock soup, les punks dans Born to lose) et les grandes tragédies de l’histoire européenne (Hitler’s highway), Lech Kowalski s’aventure ici dans les profondeurs de la campagne polonaise. Il dépeint le combat inégal de petites gens victimes de contrats léonins, pour la sauvegarde de leurs villages, de leurs maisons, de leurs exploitations agricoles, de leur eau et de leur santé – et qui remportent quelques victoires inattendues. L’enjeu est de taille : la Pologne voit dans cette énergie nouvelle une promesse d’indépendance vis-à-vis du gaz russe. À l’instar du travail d’investigation entrepris il y a deux ans aux États-Unis par Josh Fox dans Gasland – disponible en DVD chez ARTE Éditions –, ce documentaire constitue une mine d’informations sur les pratiques des compagnies de forage et sur les conséquences de cette exploitation sur la vie quotidienne des Européens.

 

 

La malédiction du gaz de schiste
mardi, 29 janvier 2013 à 20:50
Rediffusion samedi 2 février à 10H25 et mercredi 13 février à 09H55
(France, 2012, 75mn)
ARTE

 

ce soir à Beaujeu : Solidarité Paysanne

Capture

Pierre Rabhi : Y a-t-il une vie avant la mort ?

30 janvier Film : »Tous cobayes » avec Corinne Lepage aux 400 coups

A l’initiative d’ALTERN’INFO
projection-débat du film
« TOUS COBAYES »
aux 400 COUPS à Villefranche
le mercredi 30 janvier 2013 à 20h30
en présence de Madame Corinne Lepage,
présidente d’honneur du CRIIGEN et députée européenne
et de Gérard Boinon secrétaire de Rés’OGM info et témoin dans le film
Réservations :6,20 €
(BAL Altern’info, Maison des Associations CHAZAY)
indiquer votre adresse courriel pour confirmation
ou 8, rue Jean de La Fontaine
ALTERN’INFO / André ABEILLON
69380 CHAZAY D’AZERGUES 04 78 43 02 19 begin_of_the_skype_highlighting GRATUIT 04 78 43 02 19 end_of_the_skype_highlighting

http://alterninfo.org/

Ce que les Anciens Mayas disent à propos de 2012

Ce que les Anciens Mayas disent à propos de 2012

Par Carlos Barrios

 Carlos Barrios est un aîné Maya et Ajq’ij (prêtre et guide spirituel) du clan de l’Aigle. Carlos a initié une recherche sur les différents calendriers Mayas qui circulent. Carlos et son frère Gerardo ont étudié avec de nombreux enseignants et interviewé près de 600 aînés Mayas traditionnels afin d’élargir leur champ de connaissances.

Carlos a découvert rapidement qu’il existait plusieurs interprétations contradictoires des hiéroglyphes et pétroglyphes Mayas, des Livres Sacrés “Chilam Balam» et de divers textes anciens. Il s’est exprimé avec force envers ceux qui peuvent avoir contribué à la confusion :

Carlos Barrios :

“Les anthropologues visitent les sites des temples, lisent les inscriptions et inventent des histoires concernant les Mayas mais sans savoir lire les signes correctement, juste avec leur imagination. D’autres personnes écrivent au sujet des prophéties au nom des Mayas, racontant que le monde va prendre fin en Décembre 2012. Les aîné Mayas sont en colère par rapport à çà car il n’est pas question de fin du monde mais de la transformation de celui-ci.

Désormais nous ne sommes plus dans le Monde du Quatrième Soleil mais ne sommes pas non plus encore dans celui du Cinquième Soleil. C’est un moment entre-deux, un temps de transition. Et tandis que nous traversons cette transition, une gigantesque convergence mondiale destructrice de l’environnement, de chaos social, de guerres et de changements terrestres continuels, est en train de se produire.

L’humanité subsistera, mais d’une manière différente. Les structures matérielles vont changer et à partir de là nous aurons l’occasion d’être plus humains. Nous vivons dans l’ère la plus importante des calendriers et des prophéties Mayas. Toutes les prophéties du monde, toutes les traditions sont maintenant en train de converger, il n’est plus temps de nous amuser, l’idéal spirituel de cette époque, c’est l’action.

Ce sont les indigènes qui possèdent les calendriers et savent comment les interpréter correctement – pas les autres. La compréhension du temps, des saisons et des cycles des Calendriers Mayas s’avère vaste et sophistiquée. Les Mayas possèdent la compréhension de 17 calendriers différents, dont le Tzolk’in ou Cholq’ij, certains d’entre eux établissant avec précision une carte du Temps sur une période de plus de dix millions d’années.

Tout a été prédit par les cycles mathématiques des calendriers Mayas — Les choses vont changer — tout va changer. Les gardiens-des-Jours Mayas voient la date du 21 décembre 2012 comme une renaissance, le début du Monde du Cinquième Soleil. Ce sera le début d’une nouvelle ère résultant de – et manifesté par – le méridien solaire traversant l’équateur galactique et la Terre, et s’alignant avec le centre de la galaxie.”

Au lever du soleil le 21 Décembre 2012, pour la première fois depuis 26.000 ans le Soleil se lèvera pour se joindre à l’intersection de la Voie Lactée et du plan écliptique. Cette croix cosmique est considérée comme une incarnation de l’Arbre Sacré, l’Arbre de Vie, un arbre dont toutes les traditions spirituelles du monde se souviennent.

Certains observateurs disent que cet alignement avec le cœur de la galaxie en 2012 ouvrira un canal afin que l’énergie cosmique puisse circuler à travers la Terre, la purifiant ainsi que tout ce qui l’habite, élevant toute chose à un niveau vibratoire supérieur.

Carlos nous rappelle :

“Ce processus a déjà commencé. Le changement s’accélère maintenant et va continuer à s’accélérer. Si le peuple de la Terre peut atteindre cette date de 2012 en bon état sans avoir trop détruit la planète, nous nous élèverons à un nouveau niveau plus élevé. Mais pour y parvenir, nous devons transformer les forces extrêmement puissantes qui cherchent à bloquer le chemin. ”

La date du solstice d’hiver spécifiée sur le calendrier de 2012 ne marque pas la fin du monde. Beaucoup de personnes ‘extérieures’ qui écrivent au sujet du calendrier Maya font du sensationnalisme avec cette date, mais ils sont ignorants. Ceux qui savent sont les indigènes aînés chargés de garder la tradition.

Carlos nous dit :

“L’économie est désormais une fiction. La première phase de transition de cinq ans d’août 1987 à août 1992 fut le commencement de la destruction du monde matériel. Dix ans plus tard, nous sommes à présent encore plus profondément dans la phase de transition et beaucoup des soi-disant sources de stabilité financières s’avèrent en fait illusoires. Les banques sont faibles. Elles traversent un moment délicat. Il est possible qu’elles s’effondrent mondialement si nous n’y prêtons pas attention. A présent, les gens sont en train de prendre conscience. ”

Les pôles Nord et Sud sont tous deux en rupture. Le niveau de l’eau dans les océans va monter. Mais simultanément les fonds des océans, en particulier près de Cuba, vont également s’élever. Carlos raconte une histoire concernant l’une des dernières cérémonies Maya du Nouvel An au Guatemala. Il dit que l’un des aînés Mam les plus respectés, qui vit toute l’année dans une grotte de montagne isolée, a voyagé jusqu’à Chichicastenango pour s’adresser aux gens lors de la cérémonie. L’aîné a prononcé un message simple et direct. Il a appelé les êtres humains à se rassembler pour soutenir la Vie et la Lumière.

“Actuellement chaque personne et chaque groupe suit son propre chemin. L’aîné venant des montagnes a dit qu’il existe encore de l’espoir si les personnes œuvrant pour la Lumière parviennent à se rassembler et à s’unir d’une manière ou d’une autre. Nous vivons dans un monde de polarité — jour et nuit, homme et femme, positif et négatif. La lumière et l’obscurité ont besoin l’une de l’autre. Elles forment un équilibre.”

“En ce moment-même les énergies du côté obscur sont très puissantes et très déterminées quant à ce qu’elles veulent. Elles ont une vision très claire concernant leurs priorités et leur hiérarchie. Elles travaillent sous de nombreuses formes afin de nous empêcher de nous connecter en 2012 avec le Cinquième Monde.”

“Du côté de la Lumière tous pensent qu’ils sont les plus importants, que leurs propres compréhensions ou que les compréhensions de leur groupe sont la clé. Il existe une diversité de cultures et d’opinions, et donc de concurrence, de diffusion mais pas de focalisation commune.”

Carlos croit que les énergies du côté obscur travaillent dans le but de bloquer l’unité à travers le déni et le matérialisme, qu’elles travaillent également pour détruire ceux qui œuvrent avec la Lumière pour élever la Terre à un niveau supérieur. Ces énergies obscures aiment l’énergie du vieux Quatrième Monde déclinant, le matérialisme. Elles ne veulent pas que celui-ci change. Elles ne désirent pas l’unité. Elles veulent demeurer à ce stade et sont effrayées par le prochain niveau.

Le pouvoir obscur du Quatrième Monde en déclin ne peut être détruit ou dominé. Il est trop puissant et décidé et vouloir le détruire ou le dominer est une mauvaise stratégie. L’obscurité ne peut être transformée que lorsqu’elle est confrontée à la simplicité et à l’ouverture du cœur. C’est cela qui conduit à l’unité et c’est un concept clé dans le Monde du Cinquième Soleil.

Carlos a déclaré que l’ère émergente du Cinquième Soleil va attirer l’attention sur un élément très sous-estimé. Tandis que les quatre éléments traditionnels Terre, Air, Feu et Eau ont dominé diverses époques du passé, au temps du Cinquième Soleil il y aura un cinquième élément dont il faudra tenir compte — cet élément est ‘l’ÉTHER’.

Le dictionnaire définit l’éther comme une “substance hypothétique censée occuper tout l’espace, supposée être responsable de la propagation du rayonnement électromagnétique dans l’espace.” Peut-être pourrait-on le définir comme “l’espace entre l’espace”. Je pense que cela pourrait se manifester par l’alignement des particules chargées par notre système solaire (Soleil) et l’expansion de notre galaxie (Voie Lactée). L’élément ‘éther’ représente l’énergie spirituelle.

“L’élément du Cinquième Soleil est céleste. Dans l’environnement éthérique il peut y avoir une fusion des polarités. Il n’y aura plus d’obscurité ou de lumière en l’homme mais une unité plus élevée. Mais pour l’instant le royaume des ténèbres n’est pas intéressé par cela. Ils sont organisés pour la bloquer. Ils cherchent à déséquilibrer la Terre et son environnement afin que nous ne puissions pas être prêts pour l’alignement en 2012.”

“Nous devons travailler ensemble pour la paix et équilibrer les forces contraires. Nous devons prendre soin de la Terre qui nous nourrit et nous abrite. Il nous faut nous engager profondément, cœur et esprit, dans l’accomplissement de l’unité et je parle d’unité maintenant, afin de pouvoir faire face à l’opposition et préserver la vie. ”

“Nous sommes instables — nous ne pouvons désormais plus nous amuser. Notre planète va être soit renouvelée soit ravagée. Il est maintenant temps de nous réveiller et de poser des actes. Chacun d’entre nous est indispensable. Il y a une raison d’être pour chacun de nous ici actuellement. C’est un moment difficile mais très particulier. Nous avons l’opportunité de grandir mais il nous faut être prêts pour ce moment historique.”

Carlos dit :

“Les changements qui ont été prophétisés vont se produire, mais ce sont nos attitudes et nos actions qui vont déterminer combien elles seront difficiles ou aisées. Nous devons agir, réaliser des changements et élire des gens pour nous représenter qui comprennent et qui prendront des mesures politiques pour respecter la Terre.”

“La méditation et les pratiques spirituelles sont bénéfiques mais l’action également. Il est très important d’être clair par rapport à qui vous êtes et à votre relation à la Terre. Développez-vous en fonction de votre propre tradition et de l’appel de votre cœur. Mais souvenez-vous de respecter les différences et d’œuvrer pour l’unité. Mangez intelligemment — une grande partie de la nourriture est corrompue de façon soit subtile ou grossière. Prêtez attention à ce que vous mettez dans votre corps. Apprenez à conserver les aliments et à économiser l’énergie. Apprenez quelques bonnes techniques de respiration pour maîtriser votre souffle. Soyez clairs. Suivez une tradition qui possède de profondes racines. Peu importe la tradition, votre cœur vous le dira, mais elle doit avoir de profondes racines.”

“Nous vivons dans un monde fait d’énergie. Une tâche importante en ce moment est d’apprendre à ressentir ou à voir l’énergie de tous et de tout — celle des gens, des plantes, des animaux. Cela devient de plus en plus important alors que nous nous rapprochons du Monde du Cinquième Soleil, car cette énergie est associée à l’élément de l’éther– le plan où vit et se tisse l’énergie. Allez sur les lieux sacrés de la Terre pour prier pour la paix, ayez du respect pour Elle qui nous fournit notre nourriture, nos vêtements et nos abris. Nous avons besoin de réactiver l’énergie de ces lieux sacrés. C’est notre travail. ”

“Une technique de prière simple mais efficace est d’allumer des bougies blanches ou de couleur bleu-ciel. Octroyez-vous un moment de tranquillité.

Exprimez votre intention à la flamme et envoyez sa lumière vers les dirigeants qui ont le pouvoir de faire la guerre ou la paix”.

Carlos nous rappelle que cette période est d’une importance cruciale pour l’humanité et la Terre. Chaque personne est importante.

Il explique que les anciens ont ouvert les portes pour que d’autres peuples puissent se rendre en pays Maya et y recevoir la tradition. “Les Mayas ont longtemps apprécié et respecté le fait qu’il y ait d’autres couleurs, d’autres peuples et d’autres systèmes spirituels. Ils savent que le destin du monde Maya est lié à la destinée du monde entier.”

“La plus grande sagesse se trouve dans la simplicité. Amour, respect, tolérance, partage, gratitude, pardon. Ce n’est ni complexe ni élaboré. La véritable connaissance est gratuite. Elle est encodée dans votre ADN. Tout ce dont vous avez besoin se trouve en vous. Les grands maîtres l’ont dit depuis le début. Trouvez votre cœur et vous trouverez votre chemin. ”

Source

http://lettertorobin1.site.aplus.net/id435.html

Traduction française : P.Linda Steketee

Exposition Corps – Ame – Esprit

affiche exposition CORPS - AME - ESPRIT rev6

Un livre : Expériences extraordinaires autour de la mort, réflexion d’un psychiatre sur la science de l’au-delà

Le docteur Olivier CHAMBON, qui est psychiatre fondateur d’une chaire de psychothérapies intégratives à l’Université de Lyon et coauteur, avec Laurent Huguelit, du livre Le chamane et le psy  est l’auteur de Expériences extraordinaires autour de la mort, réflexion d’un psychiatre sur la science de l’au-delà.(Editions Trédaniel). Le docteur Jean-Jacques Charbonnier, médecin anesthésiste de Toulouse auteur de plusieurs livres sur le sujet, dit dans sa préface : « J’ai lu et relu avec une extraordinaire jubilation le texte de mon confrère Olivier Chambon. Oui, jubilation car son ouvrage est une véritable bouffée d’oxygène dans l’atmosphère asphyxiante  et poussiéreuse de la pensée matérialiste ».

Quelques extraits :

-Dans le modèle matérialiste, il faut voir pour croire. Dans le modèle des sciences quantiques, il faut croire pour voir parce que l’attitude de l’observateur va modifier le déroulement des faits observés.
-Ce sont aujourd’hui des scientifiques de haut niveau (des physiciens ou des neuroscientifiques) qui accréditent l’hypothèse suivante : la conscience est indépendante du cerveau et dirige même ce cerveau. Une autre hypothèse scientifique, complémentaire à cette dernière, est que la conscience survit à la mort.
-Jusqu’à présent les matérialistes s’étaient accaparés de la science ; ils on déclaré que la science c’était eux et que personne ne pouvait poser d’hypothèses spirituelles… Or c’est faux ! Les adeptes de la pensée matérialiste nous disent : « Prouvez-nous le ! Vous n’avez pas de preuves ! », alors qu’eux-mêmes n’ont pas de preuves du contraire. De plus, si ces matérialistes lisaient les études sur ces phénomènes –ce qu’ils ne font pas, car ils ont naturellement tendance à ignorer ou à rejeter tout ce qui ne rentre pas dans le cadre de leur modèle- ils s’apercevraient qu’il y a déjà plusieurs éléments de preuves qui convergent.
-Concernant la conscience, le postulat de base des matérialistes est qu’elle est totalement créée par le cerveau, point barre. Et pourtant ce postulat n’a jamais été démontré ni validé : c’est une croyance comme toutes les croyances religieuses. Le matérialisme n’est qu’une version  idéologique de la science ! Il est tout-à-fait possible de constater et d’étudier scientifiquement les phénomènes péri-mortels, même si ils conduisent à démonter l’hypothèse matérialiste.
-Nous avons peur de la mort parce que nous avons perdu la mémoire de qui nous étions avant de naître, c’est-à-dire du monde merveilleux qu’est celui de l’esprit et que nous allons retrouver au moment de notre mort.
-L’auteur passe en revue tous les phénomènes paranormaux : télépathie, expériences ce mort provisoire, états de conscience modifiés des chamanes, médiumnité, récits de vies antérieures, esprits possessifs, transcommunication induite (TCI) et contacts avec l’esprit des défunts, notamment par une méthode originale inspirée de l’EMDR, la variante Botkin, qui a été testée sur 3000 individus avec 90% de succès. Il décrit les nombreuses recherches faites dans tous ces domaines par des savants de tous les pays.

La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne

Le livre après l’article.
dimanche 11 novembre 2012 par Marc Girard

Ecrit en 2004, mon article La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne semble avoir pas mal circulé sur la Toile et suscité un certain intérêt – jusque chez les quelques historiens consultés. De nombreux correspondants (incluant certains éditeurs) m’ont ardemment incité à en faire un livre. Il s’avère néanmoins que, dans l’entre temps, l’urgence sociétale m’a conduit à d’autres engagements politiques, dont l’expertise judiciaire, la résistance aux obligations de vaccination contre le H1N1, les conflits d’intérêts [1], la crise de l’expertise, les révolutions en trompe-l’oeil, les abus de la gériatrie et de la psychiatrie, etc.

Tout vient en son temps, cependant, et tant bien que mal, j’ai fini ce livre qui me travaillait depuis si longtemps. Il reste encore à l’éditer, mais inhabituellement silencieux tous ces derniers mois, je m’empresse néanmoins d’informer mes lecteurs en leur offrant à lire l’introduction de l’ouvrage en question.

D’ici à ce qu’il soit effectivement disponible, je vous en offrirai ensuite quelques « Bonnes feuilles » avec l’espoir de vous faire patienter : plus modestement, de faire patienter ceux que ça peut intéresser… Car j’aurai besoin de toutes les bonnes volontés afin de disséminer ce livre assez politiquement incorrect pour que, soudainement affolé, l’éditeur qui m’en avait pourtant passé commande se pose en défenseur autoproclamé de « la gent féminine » pour le refuser une fois le manuscrit achevé… Il suffit de se reporter à mon article princeps – et au reste de mes contributions – pour douter que l’inspiration de mes écrits soit misogyne en quelque façon : mais c’est tellement confortable d’abriter rigidité et pusillanimité derrière une Grande Cause…

J’aurai besoin de tout votre engagement pour résister à l’arrogance de la bêtise…

Table des matières du livre

Introduction : une voix différente…

1. Accouchement

  • Le patriarche déchu
  • La mère humiliée
  • La question du progrès
  • Au-delà du rationnel
  • Un peu d’histoire

2. Contraception : les paradoxes de l’émancipation

  • Toujours bien assez bon pour elles
  • L’émancipation de Bécassine
  • Un consensus impressionnant
  • Ami des femmes et bonne copine
  • La « cause des femmes » comme super prétexte

3. Contraception : l’envers du décor

  • Expertise et inconscient
  • Effets indésirables de la pilule
  • La jouissance version 1984
  • Contraception et érotisme
  • Contraception et parentalité
  • Contraception et castration
  • Brutalisation
  • Falsification

4. Mammographie

  • Une conscientisation étrangement récente
  • Dépistage piège à c***
  • Le rêve d’une tradition misogyne
  • « Miroir, gentil miroir… »
  • Gynéco-psychiatrie
  • La médicalisation au service du capitalisme

Conclusion

  • Un mythe fondateur de tous les féminismes
  • Patriarcat contre matriarcat
  • Le choix de l’oppresseur
  • Retour à Freud

Post-scriptum – Du côté des historiens

  • E. Shorter : Le corps des femmes
  • Y. Knibiehler : La femme et les médecins

Introduction : une voix différente…

« Je m’occuperai ici avec l’aide de Dieu de ce qui touche aux femmes, et comme la plupart du temps les femmes sont de méchantes bêtes, je traiterai ensuite de la morsure des animaux venimeux. » [2]

Par médicalisation, on entend ici le processus qui conduit à considérer et à traiter des réalités non médicales comme des questions relevant de la médecine ou, à tout le moins, comme des questions dont la dimension médicale serait devenue significative [3]. Cette définition exclut toute nuance de « surmédicalisation » (une médicalisation éventuellement légitime, mais qui irait trop loin), puisque qu’elle repose déjà sur la notion d’un dérapage ou d’un excès.

S’il est exact que l’on reconnaît une médicalisation aux termes médicaux qui définissent le problème posé, au langage spécialisé dont on use pour le décrire, au schéma conceptuel adopté ou aux traitements spécialisés mis en œuvre [4], quoi de moins médical, a priori, que le corps féminin ? Qui croit sérieusement que l’humanité ait jamais eu besoin des professionnels de santé pour se le représenter – quand depuis longtemps, déjà, les plus fins observateurs de la comédie humaine ont perçu qu’en pareil domaine, les médecins tendraient plutôt à jouer les trouble-fêtes : incapable d’aligner trois mots originaux ou décents pour exprimer son désir, le jeune Diafoirus ne parvient à retrouver un minimum de spontanéité que pour inviter sa promise à la dissection d’une femme [5]. Génial raccourci, en vérité, qui fait du corps féminin un passage obligé de l’imaginaire médical occidental [6], mais sous la condition expresse qu’il ne frétille pas trop…

Passage obligé, c’est bien le cas de le dire. Pour virtuel qu’il soit ici, le test d’échantillonnage qui suit n’aura aucune difficulté à convaincre le lecteur. Imaginons cent femmes modernes, bien de chez nous, avec un éventail d’âge représentatif allant de la puberté à la sénescence. Eh bien je prends le pari que toutes, sans exception, porteront les stigmates (qu’ils soient chimiques, anatomiques ou procéduraux) d’une médicalisation précisément justifiée par une spécificité de sexuation  : l’excès d’attention médicale que je me propose d’illustrer par les exemples qui suivent se justifie exclusivement au titre de leur féminité. Ce sera le cas avec le vaccin contre la rubéole et, plus récemment, celui contre le cancer du col de l’utérus, avec les progestatifs prescrits à tour de bras – souvent durablement – à des gamines parfois à peine formées (sous prétexte de dysménorrhée, de syndrome prémenstruel, de mastodynie [7] ou de mastopathie), avec la pilule contre l’acné (dont on rappelle qu’elle n’a toujours pas, en France, l’autorisation de mise sur le marché comme contraceptif oral), avec la contraception hormonale sous toutes ses formes ou n’importe quel autre dispositif à visée contraceptive, avec les antifongiques contre les mycoses vaginales désespérément récurrentes, avec l’antiseptique urinaire en principe à demeure dans le sac à main (sauf le vendredi soir et les jours fériés…), avec le rythme démentiel des échographies chez celles qui sont enceintes, avec les cicatrices de césarienne chez celles qui ont déjà procréé (20 à 30% d’entre elles) ou d’épisiotomie chez la majorité de celles qui ont échappé à la césarienne, avec l’enfer pharmacologique et procédural de la procréation médicalement assistée, avec les divers rituels de dépistage (frottis, mammographie), avec les traitements de l’endométriose, avec l’hormonothérapie de substitution en principe à vie pour celles qui ont atteint l’âge de la ménopause (et même celui de la « pré-ménopause »), avec les biphosphonates ou apparentés contre l’ostéoporose – également à vie –, avec les hystérectomies (chez environ un tiers des femmes) [8]…

Abstraction faite de la mystification Viagra que j’ai déjà eu l’occasion de décrypter [9] (de toute façon fort récente et qui n’a obtenu qu’un succès très mitigé au pays du Vert Galant), quoi d’équivalent – ou de réciproque – en ce qui concerne l’homme [10] ? Et s’il faut en venir à des médicalisations moins typiquement sexuées que les précédentes dans leur inspiration, il faudrait néanmoins mentionner l’énorme sur-fréquence en pratique des thérapeutiques thyroïdiennes chez les femmes, ainsi que leur surconsommation – toutes choses égales par ailleurs – d’anxiolytiques et d’antidépresseurs : tant il est vrai que les médecins ont toujours fait montre d’une débauche de sollicitude pour « les vapeurs » du beau sexe… Même des situations raisonnablement pathologiques et à forte surreprésentation masculine – telles que l’alcoolisme – donnent lieu à une médicalisation moins forcenée que la moindre variante de la norme au cours du cycle féminin [11]…

Sans se lancer dans une démonstration comparative par l’exemple que l’on n’aurait aucune peine à rendre interminable, et une fois vérifié que le Dictionnaire de médecine Flammarion (même dans sa dernière édition de 2008) n’a encore éprouvé aucun besoin de définir un pendant masculin au très traditionnel « gynécologie » [12], constatons de façon à la fois pittoresque et synthétique que, de ma vie, je n’ai encore jamais rencontré un homme – encore moins un jeune homme – évoquer comme allant de soi ses relations avec son « andrologue ».

Pourquoi, au fait ?

Dans son anatomie ou sa physiologie, le corps masculin serait-il plus simple, plus sommaire, moins élaboré que celui de la femme – au point que le recours à l’homme de l’art en deviendrait inutile, quasi sans objet ? Mais alors, si tout est tellement plus élémentaire et moins sophistiqué dans le corps viril, pourquoi nous autres médecins avons-nous appris qu’en cas d’ambiguïté sexuelle à la naissance, il serait presque toujours plus aisé de conduire le bébé vers un corps de femme ? Pourquoi la chimie et la pharmacologie modernes échouent-elles toujours à maîtriser raisonnablement la fertilité masculine, quand le contrôle de la fertilité féminine est promu depuis maintenant plus de cinquante ans comme un triomphe de la médecine moderne [13] ?

Ainsi acquis que – dans la médecine occidentale du moins – le corps féminin fait l’objet d’une attention médicale disproportionnée dont on ne trouve nul équivalent quand il s’agit du corps masculin, il reviendra aux pages qui suivent de montrer qu’en termes de santé, de qualité ou d’espérance de vie, cette débauche d’activisme gynécologique est essentiellement inutile – pour autant qu’elle ne soit pas carrément nuisible.

* * *

Le présent ouvrage, toutefois, ne se limite pas à la perspective des deux précédents [14] , principalement consacrés à dénoncer les dérives de la médecine au profit des lobbies financiers qui, par esprit de lucre, ont fait main basse depuis une trentaine d’années sur une industrie pharmaceutique naguère prestigieuse. Car si ma dénonciation – fondée sur le triptyque : 1/ bénéfice insuffisant ou nul, 2/ risque inacceptable, 3/ coût exorbitant – s’applique évidemment aux excès de la médecine gynécologique tels qu’ils viennent d’être rapidement évoqués, la problématique est ici bien plus profonde et bien plus ancienne : depuis quand et pourquoi la Faculté de médecine s’est-elle focalisée de façon aussi obsessionnelle et délirante sur les désordres supposés du corps féminin ?

A la première question, on peut répondre assez précisément : depuis le début de l’époque moderne, disons le seizième siècle. La spécificité – on pourrait dire : la supériorité statutaire – de la médecine académique relativement aux pratiques traditionnelles qui l’avaient précédée, se joue au travers d’une focalisation inédite sur le lien qui, dans toute société, unit la mère à son enfant dans l’épreuve de l’accouchement : il semble historiquement admis qu’un nouvel intérêt de la médecine « officielle » émerge à partir de cette époque, et qu’il ne cessera de s’accentuer au cours des siècles suivants [15]. Pour le formuler en termes contemporains, je crois que la médecine actuelle se constitue autour d’un souci tout particulier pour l’obstétrique (et la néonatologie) qui se ramifie ensuite en une sollicitude extrêmement envahissante à l’endroit des faiblesses réelles ou fantasmées du corps féminin [16].

La deuxième question – « pourquoi ? » – s’éclaire d’une question subsidiaire : pourquoi n’en parle-t-on jamais, ou quasiment ? Bien ou mal argumentées, on n’a qu’à se baisser pour trouver des dénonciations virulentes des excès pharmaceutiques actuels. Mais quid d’une analyse tant soit peu structurée visant ce qui fait le principal objet du présent livre, à savoir : l’instrumentalisation du corps féminin au service d’une médicalisation de plus en plus aliénante [17] ? C’est que – n’est-ce pas le propre de l’aliénation ? – celles-là même qui sont aujourd’hui le plus réputées proclamer le Vrai sur le féminin apparaissent, comme par hasard, les plus ardentes défenseurs de cette médicalisation : hors de certains cercles restreints, facilement suspectés d’être de mèche avec les plus rétrogrades représentants du Vatican, n’a-t-il pas été posé une bonne fois pour toutes que la médicalisation de la contraception marquait un progrès fulgurant dans la lutte sempiternelle des femmes contre la domination masculine ?

Quelques semaines seulement avant que je ne me décide à prendre la plume pour essayer de concrétiser, enfin, cet ouvrage dont j’ai commencé d’avoir l’idée depuis plus de trente ans, j’ai été contacté par un grand magazine féminin dans le cadre d’un dossier étrangement convergent avec mon projet et intitulé « La médecine est-elle misogyne ? ». Blanchie sous le harnais, la journaliste que j’ai reçue n’était pas une gamine facilement impressionnable, et elle est ressortie plutôt enthousiaste du long entretien que nous avons eu ensemble – quoique j’eusse quelque raison de m’interroger quant à la liberté de parole qui lui serait laissée relativement aux éléments les plus originaux de notre échange. Depuis lors et malgré ma demande instante, je n’ai pas réussi à obtenir une copie du dossier publié, cette bizarre réticence me laissant entendre que l’intéressée n’ose même pas porter à ma connaissance la bouillie probablement insipide à laquelle il lui a fallu consentir pour obtenir l’imprimatur de sa hiérarchie… Censure d’autant plus éloquente dans sa radicalité que, comme chacun peut le vérifier facilement, cette presse féminine affectionne tant les débats contradictoires que les accroches provocantes : « Testez vos fantasmes ! », demandez-vous « Puis-je le tromper ? » ou initiez-vous au « Kamasoutra de la grossesse » tant que vous voulez – mais quand même pas au point d’examiner par quel étrange processus historique et culturel vous avez fini par considérer comme naturel de passer par un tiers intrusif, représentant d’une instance dont la misogynie sautait déjà aux yeux de Molière, pour obtenir votre permis de baiser [18] sans risque (ou, du moins, sans risque trop apparent)…

Quant aux porte-paroles d’un « féminisme » plus intellectuel, il ne semble pas qu’ils ou elles se distinguent par un surcroît de lucidité à l’endroit de la gynécologie considérée comme déculturation : ils ont apparemment d’autres chats à fouetter – par exemple nous expliquer « scientifiquement » que la position de la levrette serait celle qui convient aux femmes de faible instruction, tandis que les louves les plus évoluées de la modernité – apparemment celles que cultive avec délectation le nouvel esprit du capitalisme – tendraient naturellement à chevaucher leur partenaire [19]… Mais mon propos actuel [20] n’est pas de briser des lances avec tous ces gens : simplement de constater qu’on peine à trouver des voix audibles pour s’étonner du sort cruel et finalement dégradant que la médecine occidentale réserve au superbe corps des femmes [21].

* * *

Dans sa destruction méthodique de l’organisation patriarcale [22] au titre de « l’ébranlement de tout le système social » que Marx et Engels dénonçaient voici déjà plus de 150 ans [23] , le capitalisme a pu s’appuyer sur une frange censément « féministe » [24], plus activiste que représentative. Notre société désormais pacifiée sous un ordre écrasant, il ne reste plus qu’une poche de résistance : la folie sacrée qui peut s’emparer d’un homme à la découverte d’un corps féminin – et la folie réciproque que peut déclencher un tel désir. Forcément inquiet de cette irréductible menace contre l’ordre établi [25], le totalitarisme moderne s’en remet à la médicalisation – la police secrète de notre époque – pour contenir le danger : tant il est vrai qu’entre les mains des médecins, le corps féminin perd énormément de son potentiel explosif…

C’est à une enquête sur cette politique de déminage que sont consacrées les pages qui suivent.

[1] M. Girard, Alertes grippales – Comprendre et choisir, Dangles, 2009.

[2] Arnaud de Villeneuve (1238-1311 ou 1313), cité par Knibiehler Y et Fouquet C, La femme et les médecins, Hachette, 1983, p. 57.

[3] Très utile pour la suite, cette définition à consonance critique (cf. note 3) implique un minimum de rigueur terminologique et exclut l’acception du mot médicalisation dans le sens vague, général et neutre de « mise en œuvre de procédures médicales ».

[4] Conrad P, The Medicalization of Society, The Johns Hopkins UP, 2007.

[5] Molière, Le malade imaginaire (II, 5).

[6] Passage qui vire même à l’obsession – essentiellement malsaine – dans le folklore carabin : il faut une pieuse ingénuité pour y voir la revanche « d’Eros contre Thanatos » (Fischetti A, « La fesse cachée des médecins en salle de garde », Rue69, 04/02/12). Aux yeux du freudien, les délires sexuels des étudiants en médecine apparaissent plus en rapport avec une préoccupante analité sadique qu’avec quelque explosion de vie – et encore moins de Vie : loin de contrecarrer fantasmes mortifères de Diafoirus, ils s’inscrivent au contraire dans la continuité d’une incapacité médicale diablement traditionnelle à se représenter le corps féminin à la fois comme objet de désir et de respect.

[7] Gonflement douloureux des seins, généralement plus marqué en période prémenstruelle.

[8] A cette liste, on pourrait ajouter d’autres désordres aussi spécifiquement féminins, mais apparemment plus reconnus à l’étranger qu’en France : par exemple, le trouble dysphorique prémenstruel (une variante « sévère » du syndrome prémenstruel). Rappelons que dans un contexte d’internationalisation, même si certaines dérives sont moins sensibles en certains pays qu’en d’autres, toutes contribuent aux liquidités des lobbies pharmaceutiques, partant à leur capacité de circonvenir les autorités de contrôle, de corrompre les professionnels de santé, de gangrener, enfin, les esprits – via notamment la presse féminine.

[9] Girard M, « Viagra et seins nus : il fallait oser », Le Moniteur des pharmacies 2003 ; n° 2485, p. 39.

[10] Je reviendrai au chapitre 3 sur la dérive extrêmement récente qui s’autorise de la médicalisation archi-traditionnelle du corps féminin pour ancrer réciproquement une médicalisation du corps masculin : je pense ici aux pitoyables tentatives actuelles pour étendre à l’homme – au prix de n’importe quel ridicule (Girard M, Médicaments dangereux : à qui la faute ?, Dangles Éditions, 2011, pp. 106-8) – le souci des infections à papillomavirus (HPV) ou de l’ostéoporose.

[11] Loin de moi l’idée que l’alcoolisme soit essentiellement un problème médical ; mais il l’est certainement plus que la moindre tension mammaire prémenstruelle ou que la moindre douleur abdominale au moment des règles – surtout eu égard à la saisissante indifférence des professionnels de santé à l’endroit de la douleur féminine dès lors qu’elle est iatrogène : faut-il parler des épisiotomies ou des seins péniblement comprimés entre les plaques de mammographie ?

[12] Dans le même ordre d’idées, constatons que si le répertoire Vidal (2012) consacre à la gynécologie-obstétrique une page et demi des vingt-huit que comporte son Classement des médicaments par famille pharmacothérapeutique, il n’a pas prévu la moindre ligne spécifique pour les médicaments de l’andrologie.

[13] Ce n’est évidemment pas mon propos d’insinuer que la femme ne serait qu’une pâle ébauche de l’homme… Mais il est facilement documentable que l’embryologie, la chirurgie ou l’endocrinologie conçoivent l’anatomie et la physiologie comme nettement plus sommaires chez la première que chez le second : à preuve la désinvolture tout à fait spécifique avec laquelle on retire ovaires ou utérus (on y va nettement plus mollo quand il s’agit de testicules), ou encore la légèreté – à mon sens criminelle – avec laquelle des filles à peine pubères et des femmes se voient prescrire des hormones au moindre trouble des règles, au moindre désordre mammaire ou à la moindre suspicion « d’insuffisance » progestéronique. Et je ne reviens même pas ici sur le précédent pourtant éloquent du diéthylstilbestrol (« Distilbène »)…

[14] Girard M, Médicaments dangereux (…), op. cit.
Girard M, Alertes grippales (…), op. cit..

[15] Shorter E, Le corps des femmes, (trad. française), Seuil, 1984. Le contrôle médical de l’accouchement s’est d’abord exercé par une réglementation (dont les premières traces connues remontent au milieu du seizième siècle) s’imposant à certaines sages-femmes, qui ont rapidement été opposées aux accoucheuses « traditionnelles ». Les médecins accoucheurs (en l’occurrence, plutôt chirurgiens-barbiers) ont attendu encore quelques décennies avant de s’interposer.

[16] « Le corps de la parturiente semble être par excellence le lieu où la profession médicale a conquis sa liberté d’action et de pensée, construit sa déontologie » (Knibiehler Y et Fouquet C, op. cit., p. 126).

[17] Compte tenu de son imperméabilité – hélas sélective – aux modes, l’Église catholique aurait pu être une grande voix du débat. Mais, depuis bientôt deux mille ans, elle s’est trop décrédibilisée par les preuves innombrables d’une misogynie confinant la perversité : qu’il suffise, pour s’en convaincre, de voir le sort qu’elle a réservé au livre pourtant admirable de l’un des siens (Noonan JT, Contraception – A history of its treatment by the Catholic theologians and canonists, The New America Library, 1967).

[18] Sous l’intitulé plus aseptisé « Le préalable de la consultation médicale », le Rapport IGAS Evaluation des politiques de prévention des grossesses non désirées et de prise en charge des interruptions volontaires de grossesse suite à la loi du 4 juillet 2001 (octobre 2009) évoque, en sa section 3.3.2, la contrainte de ce permis, ainsi que les réticences de certaines utilisatrices relativement à son intrusivité.

[19] « La levrette est la position préférée des Français, pas des Françaises » (Propos recueillis par Anthony Lieures), L’Express, 21/06/12. D’une assertivité dont l’implacabilité se justifie par la rigueur « scientifique » de l’enquête (menée à l’instigation d’un site revendiquant explicitement son savoir-faire en matière de « plans cul »), la conclusion vaut son pesant de moutarde – et légitimerait à elle seule l’ouverture d’une chaire de sexologie au Collège de France : « À mon avis, cela indique que l’avis de la femme doit intervenir lors du choix de la position ». On en revient à mon propos précédent (cf. note 5) visant l’analité sadique du médecin moyen : ce qui frappe dans le discours médical visant les femmes, c’est le contraste effrayant entre la prétention de l’expression (souvent assortie d’un impressionnant jargon anatomico-physiologico-neuro-psycho-sociologique) et l’indigence humaine des représentations sous-jacentes. Il suffit, pour achever de s’en convaincre, de lire n’importe quel livre de sexologie signé par un « Docteur » ou par un « Professeur ». Ici, avec une absence de distanciation qui laisse rêveur, l’un des éminents sexologues interviewés finit par asséner : « Je ne crois pas, d’ailleurs, qu’il y ait beaucoup de partenaires qui puissent accepter, en dehors de la période suivant la rencontre, de faire l’amour tous les jours ». Au regard d’idéalités statistiques aussi suffocantes de rigueur scientifique et de neutralité thérapeutique, on se dit que le temps n’est pas loin des soins psychiatriques sous contrainte (loi du 5 juillet 2011) pour les a-normaux qui prétendraient faire l’amour plusieurs fois par jour – et durablement…

[20] Faut-il justifier d’inclure aussi naturellement la sexologie dans mon étude du discours gynécologique ? Il est évident que le point de vue médical sur la sexualité s’enracine dans une vision du corps féminin et que la charge émotive ou transférentielle inhérente à celui-là offre des aperçus fulgurants – souvent désopilants – sur l’inconscient de celle-ci : le « retour du refoulé », c’est ça…

[21] D’où un critère de démarcation assez facilement repérable concernant les sbires du Vatican qui, au moins sur certains aspects (la médicalisation de la contraception, par exemple), peuvent tenir un discours apparemment proche : eux ne sont clairement pas fascinés par le corps féminin (du moins pas… consciemment).

[22] On n’aurait aucune peine à montrer que, dans son implacable exigence d’engagement affectif personnel de tous à son égard, l’effrayant « Big Brother » de 1984 (qu’Orwell n’avait jamais conçu comme spécifiquement consacré aux dictatures communistes) – figure prémonitoire très convaincante des dérives totalitaires contemporaines – est bel et bien une figure matriarcale : à bon entendeur…

[23] Dans leur Manifeste du parti communiste (1847).

[24] À titre d’exemple éloquent par les temps qui courent, le lecteur intéressé peut se reporter à l’ouvrage de Boltanski L et Chapiello È, Le nouvel esprit du capitalisme (Gallimard, 1999), pour voir analysée la façon dont, à l’instigation de Martine Aubry (convertie depuis à la « théorie » du care), le code du travail a pu se trouver détricoté en un temps record sous le pieux prétexte d’encourager le « droit » des femmes au travail – entendez leur droit de se rendre elles aussi disponibles pour l’exploitation capitaliste. Les conséquences de ce détricotage en termes de paupérisation, d’aliénation et de misère sont faciles à reconnaître dans l’actualité : demandez à n’importe quelle caissière de supermarché – et à n’importe quel licencié sur l’autel de la délocalisation.

[25] L’inadmissibilité politique de la passion sexuelle en régime tyrannique avait aussi été parfaitement perçue par Orwell.

Eau du robinet : réunion publique lundi 10 décembre – 19h30

images robinet 

Suite aux différentes réclamations des usagers  de la commune des Ardillats sur la qualité de l’eau du robinet, le syndicat des eaux  et son président organise une réunion publique le lundi 10/12/12 à la salle des fêtes des ardillats à 19h30.

Selon l’association CriiEAU (Comité de recherches et d´informations indépendantes sur l´eau), la qualité de l’eau du robinet en France est « bien plus préoccupante » que ne le disent le ministère de l’écologie et même l’UFC-Que Choisir.

Le 20 mars 2012, l´UFC-Que Choisir a publié une étude, qualifiée de « préoccupante », sur la qualité de l’eau potable en France, même si elle conclut que 97,5% des Français ont accès tout au long de l’année à une eau de bonne qualité. Pour l’association en effet, « près de deux millions de consommateurs paient, eux, pour une eau non conforme aux critères règlementaires. Le cocktail des principaux polluants décelés (pesticides, nitrates, sélénium) met en évidence les graves menaces que la pression agricole fait peser sur la ressource ».

Or, selon l’association CriiEAU, la situation est « bien plus préoccupante que l´on ne croit ». Dans un communiqué publié le 24 mars 2012, elle indique que « le constat alarmant lancé par l´UFC-Que choisir sur la qualité de l´eau du réseau repose sur des données fournies par le ministère de l´écologie. Ces données officielles, basés sur des normes obsolètes, livrent une vision incomplète de l´étendue des dommages. Cela fausse l´analyse de l´UFC Que Choisir qui passe ainsi sous silence d´autres pollutions existantes. Notamment celles liées aux résidus pesticides, génétiques et médicamenteux présents dans l´eau ».

Les pesticides : un danger réel sous-estimé

« Le danger réel des pesticides est bien plus grand que ne l´indique l’UFC-Que Choisir. Pour beaucoup de pesticides présents dans l´environnement, seuls 10 % du produit se trouvent sous leur forme moléculaire d´origine. 90 % du produit ont plus ou moins été dégradés par les UV et les bactéries de l´environnement. Ces molécules dégradées ne sont plus détectables simplement par les méthodes physico-chimiques conventionnelles. Ces résidus possèdent pourtant très fréquemment une toxicité similaire aux molécules d´origine. C´est pourquoi l´effet biologique réel des pesticides est très mal évalué par les méthodes physicochimiques conventionnelles. Seuls des tests biologiques (test d´inhibition de la synthèse d´ARN, test d´ancrage cellulaire…) permettent d´en mesurer directement la toxicité. Ces tests biologiques, normalisés depuis 10 ans, ne sont hélas pas pris en compte par les normes réglementaires mesurant la qualité de l´eau ».

L’eau, facteur de diffusion de l’antibiorésistance

Document Danglot.

« L’enquête [UFC-Que Choisir] ignore différents dangers microbiens transmis par l´eau potable, notamment les rotavirus et les norovirus, résistants à une chloration ordinaire, et à l´origine de nombreuses épidémies de gastroentérites virales hivernales, d´après l´aveu même du ministère de la santé ». De même, sont négligées « les fréquentes parasitoses transmises par l´eau potable (Giarda, un protozoaire) ».

Surtout on ne tient pas compte de « la transmission par l´eau potable de gènes de résistances aux antibiotiques, explique Claude Danglot, médecin et ingénieur hydrologue, responsable scientifique du Criieau. L’eau conforme aux normes bactériologiques contient des bactéries qui, si elles ne sont pas forcément pathogènes, portent des gènes résistants aux antibiotiques. Ceux-ci se retrouvent dans les sols et dans l’eau dite potable et transmettent la biorésistance de façon importante à d’autres bactéries, notamment par le biais des plasmides et des transposons. Ainsi, contrairement à ce qui est dit généralement, la source de la résistance des bactéries aux antibiotiques chez l’homme est plus d’origine environnementale que médicamenteuse. Le Danemark, qui a interdit totalement en 1995 les antibiotiques dans l’élevage animal, a vu s’effondrer en quelques années l’antibiorésistance humaine » (1).

Le problème est que ces éléments génétiques transmis par les germes banals de l´eau ne sont actuellement pas « pris en compte par la réglementation. Ils nous sont transmis en droite ligne par l´élevage animal qui utilise les deux tiers des antibiotiques consommés en France (rapport Afssa) ».

Les nitrates : la position iconoclaste du Criieau

Sur les nitrates, CriiEAU adopte une position à contre courant des positions officielles, comme l’avait fait en son temps Jean L´hirondel dans son livre, soulevant une polémique qui dure toujours (« Les nitrates sont-ils vraiment toxiques pour les nourrissons ? »).Dans son communiqué, déniant les effets sanitaires délétères des nitrates, le Criieau note : « Il est tout à fait exact de signaler que la présence des nitrates dans l´eau est un indicateur de pollution d´origine agricole. Cependant la lecture détaillée de la littérature scientifique et médicale montre qu´aucun cas de méthémoglobinémie du nourrisson lié à la consommation d´eau contenant des nitrates n’est survenu en France au cours des 50 dernières années. Il convient de rappeler qu´en Australie où la concentration en nitrates peut atteindre 300 mg/l dans certaines eaux potables (Alice Springs), il ne semble pas y avoir de catastrophe sanitaire chez les nourrissons. D´ailleurs, il n´existe pas dans le tube digestif des nourrissons de bactéries capables de réduire les nitrates en nitrites. Les seules méthémoglobinémies décrites sont celles liées à l´absorption directe de nitrites ou d´un réducteur similaire.»

L’aluminium pourrait être remplacé

Concernant le lien de cause à effet entre l´aluminium et la maladie d´Alzheimer, ce sujet fait lui aussi toujours l’objet de controverses scientifiques sur sa dangerosité dans l’eau. Le Criieau rappelle qu’en tout état de cause, « les sels de fer sont substituables avec une totale innocuité aux sels d’aluminium comme floculant pour la potabilisation de l’eau. »

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(1) Frank Moller Aarestrup and co, Danish Veterinary Laboratory, Copenhague : Effect of Abolishment of the Use of Antimicrobial Agents for Growth Promotion on Occurrence of Antimicrobial Resistance in Fecal Enterococci from Food Animals in Denmark, Antimicrobial Agents and Chemtherapy, juillet 2001.

> « L’eau et la santé », présentation de Claude Danglot qui explique notamment le mécanisme de transfert de la biorésistance entre bactéries de différentes espèces.

> Chaque année en Europe, environ 25 000 patients meurent des suites d’infections provoquées par des bactéries résistant aux médicaments, un phénomène qui entraîne un surcroît de dépenses de santé et des pertes de productivité de plus de 1,5 milliard d’euros.

> Autres articles sur ce thème dans Ouvertures :

– Claude Danglot : «Il faut mesurer la toxicité d’eau, pas seulement son respect des normes»

Santé/eau potable : Un Comité indépendant d’information sur l’eau en préparation

Ce que les médecins pensent de la vaccination : l’enquête-choc, non publiée, de l’INPES

Alors que l’on nous a seriné, pendant des années, que les doutes sur les vaccins n’avaient pas lieu d’être, “que ces produits étaient parmi les plus sûrs”, que le corps médical est en majorité en faveur des vaccins et que les populations sceptiques sont très minoritaires et soit-disant d’origine sectaire, une enquête-choc de l’INPES (tellement choc d’ailleurs qu’elle en est restée NON PUBLIEE) démontre tout le contraire.

 

L’INPES (Institut National de Prévention et d’Education à la Santé) a en fait réalisé, en 2005, avec l’Institut de Sondage BVA, une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 400 médecins français, généralistes et pédiatres afin d’évaluer leur perception de l’utilité et de la sécurité des vaccins. Les résultats sont si éloquents qu’il fallait, bien entendu, tenter au maximum, d’en dissimuler les résultats au public….

58 % des médecins se posent des questions sur l’utilité des vaccins donnés aux enfants. 

31 % des médecins se posent des questions sur la sécurité des vaccins.

La référence à cette enquête est donnée, très confidentiellement, aux praticiens dans le document de l’INPES intitulé “Vaccinations, Guide pratique pour le praticien” et est notée comme suit :

BVA. Étude sur les vaccins pédiatriques auprès des médecins généralistes et des pédiatres. 2005 : p. 31 – non publiée.”

EST-CE VRAIMENT NORMAL, démocratiquement parlant, que de tels résultats soient demeurés aussi longtemps aussi confidentiels ?

Car, pendant ce temps, la plupart de ces médecins QUI DOUTENT soit de l’utilité soit de la sécurité ont fort probablement continué à vacciner aveuglément de peur de faire part publiquement de leurs doutes, en commençant par leur patientèle !!!

Si ces médecins ont ainsi accepté de donner franchement leur avis dans ce type d’enquête, c’est bien entendu parce qu’ils ont forcément dû recevoir une garantie absolue d’anonymat.

L’omerta est si forte que, dans les faits, hélas, c’est toujours le sinistre “Faites ce que je dis, pas ce que je fais” qui prévaut. Au détriment du patient bien sûr et de son droit à un consentement libre et éclairé.

Il n’en reste pas moins qu’avec de tels chiffres, plus aucune obligation vaccinale d’aucune sorte ne saurait encore trouver la moindre légitimité scientifique ou démocratique.

Sylvie Simon

Source : http://www.inpes.sante.fr/50000/OM/pdf/vaccination/0http:

//www.sylviesimonrevelations.com/article-ce-que-les-medecins-pensent-de-la-vaccination-l-enquete-choc-non-publiee-de-l-inpes-112673739.html9vod_guide-medecin.pdf

jeudi 6 décembre – Soirée Ciné-Débat à Villefranche autour du film : Les Moissons du Futur

 

Dans quels produits alimentaires peut-on trouver des OGM ou leurs dérivés ?

Liste de Greenpeace

La dernière mise à jour des listes de Greenpeace est à cette adresse :

http://www.greenpeace.fr/campagnes/ogm/liste.html

Des OGM dans nos assiettes

 

Depuis une réglementation européenne de 2004, les produits qui contiennent plus de 0,9% d’OGM doivent être étiquetés. Ainsi, vous pourrez lire par exemple : « sirop de maïs issu de maïs génétiquement modifié ». Mais il est peu probable que cela vous arrive. Sur 80 000 produits alimentaires commercialisés en France, seule une trentaine sont étiquetés « OGM ». Il s’agit essentiellement de produits importés des Etats-Unis ou d’huiles de soja.

Malheureusement, cela ne veut pas dire qu’il suffit d’éviter ces produits pour être certain de ne pas manger d’OGM. D’abord, parce que le produit que vous achetez peut contenir moins de 0,9% d’OGM (ce qui ne nécessite donc pas d’étiquetage obligatoire). Ensuite, parce que les OGM arrivent dans nos assiettes via la nourriture animale. Comment ?

80% des animaux d’élevage consomment des OGM, principalement du soja importé du continent américain. Nos vaches, nos cochons, nos volailles… sont presque toujours nourris aux OGM. Les produits issus de leur élevage peuvent donc contenir des OGM. Or, la réglementation sur l’étiquetage n’impose pas d’indiquer si ces produits proviennent d’animaux élevés ou non aux OGM. Nous n’avons donc aucun moyen de savoir si la viande, le lait, les œufs et tous les produits dérivés (yaourts, biscuits…) que nous achetons contiennent ou non des OGM. Nous consommons donc forcément des OGM de manière indirecte. Par le biais de l’alimentation animale, les OGM entrent dans la chaîne alimentaire.

Pour éviter cela, il faudrait que l’étiquetage précise clairement si un produit est issu d’une filière non-OGM. Le consommateur pourrait ainsi savoir si la viande, le lait, les œufs, etc. qu’il achète sont issus d’animaux élevés ou non avec des OGM.

Un premier pas a été fait en mai 2009. Le Conseil National de la Consommation a admis que les industriels de l’agro-alimentaire qui avaient fait le choix du « sans OGM » pouvaient le signaler via l’étiquetage. La mention « Animaux nourris sans utilisation d’OGM » pourra être apposée sur la viande, les œufs et les produits laitiers issus de filières excluant l’alimentation à base d’OGM.

Greenpeace prend acte avec satisfaction de cet avis qui devrait permettre de pérenniser les filières sans OGM et d’orienter la demande vers ces produits. Mais il faut aller plus loin. Il faut rendre obligatoire l’étiquetage de tous les produits issus d’animaux nourris avec des OGM et renoncer à nourrir les animaux d’élevage aux OGM.

En attendant, il n’existe que deux moyens pour éviter les OGM dans les produits provenant d’animaux :

– consommer des produits « bio » (puisque le cahier des charges de l’agriculture « bio » exclut les OGM)

– utiliser notre « Guide des produits avec ou sans OGM » que nous mettons à jour régulièrement depuis 1998 (la dernière version date de 2009).

Nos documents sur le sujet

 

Études & documents

Nos guides de consommation

« Guide des aliments avec ou sans OGM »

« Calendrier des fruits et légumes »

« Guide des produits laitiers avec ou sans OGM »

Transparence : magasins et produits OGM découverts par les citoyens

Les magasins vendant des produits OGM

Produits contenant des OGM trouvés dans les rayons

Les coopératives vendant des produits OGM pour animaux de ferme

Produits pour animaux contenant des OGM

Menaces et dangers des OGM

« 10 idées reçues sur les OGM »

« La Bombe OGM »

« Organismes génétiquement modifiés: des faits, des chiffres »

« Les carences du processus d’autorisation des OGM en Europe »

« Maïs MON 810: un nouveau rapport pointe les défaillances de l’avis de l’EFSA »

« Impacts des OGM sur l’environnement et la santé: les preuves »

« Les impacts économiques et sociaux des OGM »

« OGM : le prix à payer. Les conséquences économiques des cultures OGM sur les filières sans OGM »

« Analyse des coûts induits sur les filières agricoles par les mises en culture d’OGM »

Sur le riz

« Le double problème de Bayer. Quand du riz génétiquement modifié rencontre un herbicide toxique »

« Future of rice » (en anglais)

Sur l’agriculture et l’alimentation en général

« Food security and climate change : the answer is biodiversity » (en anglais)

« Agriculture at a Crossroads : Food for Survival » (en anglais)

La synthèse en français : « Agriculture durable : la réponse aux crises alimentaire et climatique »

« Synthèse de Greenpeace sur les résultats du rapport des Nations-unies  » Evaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies agricoles pour le développement  » (IAASTD) »

« How to feed the world in 2050 ? » (en anglais)

Site Internet

Notre site « Détectives OGM »

Extrait Info Greenpeace

Les OGM dans tous leurs états : le Pr Gilles-éric Séralini réfuté avec virulence

 

Le jour même de sa parution dans la revue Food and Chemical Toxicology, les généticiens américains n’ont pas manqué de réfuter avec virulence l’étude de Gilles-éric Séralini, professeur à l’Université de Caen en France, dont nous avons parlé dans un article précédent. Le 20 septembre 2012, Le Los Angeles Times, sous la plume de Rosie Mestel, reprenait les arguments des biogénéticiens qui, n’ayant aucun argument sérieux, ont reproché à  l’étude sa petite taille (!) et autres « sérieuses lacunes méthodologiques », telles que le type de rat utilisé dans la recherche qui est « est prédisposé à développer des tumeurs, ce qui rend les résultats difficiles à analyser ».

Parmi eux, Martina Newell-McGloughlin, directrice du programme international de biotechnologie à l’université de Californie à Davis, affirme que « l’étude n’a pas de valeur scientifique ». C’est normal puisqu’elle travaille sur les OGM et les défend âprement. Elle se demande même si l’étude « n’a pas été délibérément choisie pour obtenir le résultat attendu ». Quant à Bruce Chassy, professeur émérite de nutrition à l’université d’Illinois qui partage son opinion, il a déclaré lors d’une épidémie de salmonelle dans des élevages de poules de batterie dans l’Iowa qu’il ne fallait surtout pas détruire des millions d’œufs mais les consommer après les avoir pasteurisés afin de tuer les bactéries. On pourrait alors les recycler et les vendre comme œufs liquides ou les incorporer dans d’autres produits comme la mayonnaise ou les glaces. « Après la pasteurisation,  les bactéries seront tuées et si elles sont mortes, elle ne feront de mal à personne ». Ses critiques sont considérées par ses collègues comme « très » scientifiques. 

Deux jours plus tard, dans Mediapart, Michel de Pracontal intervenait à son tour dans un article intitulé : « OGM : une étude fait beaucoup de bruit pour presque rien ». Il citait les critiques américaines et signalait que le Pr Séralini avait déjà publié en 2007 et 2009 des articles scientifiques visant à démontrer la toxicité de l’herbicide Roundup produit par Monsanto et que ses travaux avaient reçu à chaque fois une grande publicité, mais qu’ils avaient aussi « été sévèrement critiqués par de nombreux scientifiques qui ont pointé de multiples failles méthodologiques. »

« Tout ce battage publicitaire est-il mis au service d’une découverte scientifique capitale, aux conséquences majeures pour la santé animale et humaine ? Ou s’agit-il surtout d’autopromotion ? », demande-t-il. Quant on connaît les difficultés rencontrées par les chercheurs au cours de leur étude, il est difficile d’évoquer l’autopromotion. Et benoitement, il continue « Pourtant, depuis quinze ou vingt ans, des milliards d’animaux d’élevage dans l’Union européenne ont été nourris avec du soja transgénique, sans qu’on observe d’effet particulier. Et les populations humaines dans le monde entier ont aussi consommé des aliments contenant des OGM, sans qu’un problème de santé ait été mis en évidence. » Or, tout le monde sait fort bien que la santé des Américains du Nord est de plus en plus dégradée, que leur espérance de vie a légèrement diminué, passant de 77,9 années à 77,8 années selon un rapport national des statistiques de l’état civil du Centre de contrôle des maladies (CDC) publié fin 2010. Quant au cancer, il augmente dans des proportions redoutables, mais sans doute monsieur de Pracontal l’ignore car il n’hésite pas à citer le professeur Mark Tester, tout aussi inconscient : « Si les effets sont aussi importants, et si les conclusions de l’étude (de Séralini) s’appliquent aussi aux humains, pourquoi les Nord-Américains ne tombent-ils pas comme des mouches ? » Toujours cité par Pracontal, ce spécialiste de la génétique des plantes à l’université d’Adelaïde en Australie ajoute : « Les organismes génétiquement modifiés ont été dans la chaîne alimentaire (en Amérique du Nord) depuis plus d’une décennie, et la longévité continue de croître inexorablement ! »

5004896620_f41cb69567.jpgEt, Mark Tester pose la question : « pourquoi aucune des plus des cent études antérieures, menées par des scientifiques réputés, publiées dans des journaux de référence, n’ont-elles rien mis en évidence ? », alors qu’il est bien placé pour avoir la réponse à sa question.

Parmi tous ses détracteurs, aucun n’a dit que le Pr Séralini a été le premier à avoir réalisé des tests statistiques indépendants sur des produits de la firme Monsanto et a déjà prouvé que le maïs Monsanto MON 863 provoquait des signes de toxicité hépatique et rénale chez les animaux qui en consomment.

Ces travaux qui remettaient en question la compétence et l’intégrité de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments), de l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) de la CGB (Commission du génie biomoléculaire) et de la FDA (Food and Drug Administration), qui ont accepté ces OGM sans refaire ce genre de travail, ont provoqué de vives réactions de Monsanto et de plusieurs autres organismes de contrôle et d’évaluation des OGM à travers le monde.

Ensuite l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales) est entrée en lice. Présidée par Marc Fellous, professeur émérite de génétique humaine, ancien président de la Commission du génie biomoléculaire chargée d’évaluer les risques liés aux OGM par les ministères de l’agriculture et de l’environnement, elle regroupe nombre de scientifiques convaincus « de l’intérêt des biotechnologies végétales pour notre pays, en particulier pour développer une agriculture durable  » Elle est parrainée par des chercheurs comme Claude Allègre et Axel Kahn, ardents partisans des OGM.

à plusieurs reprises l’AFBV a essayé de jeter le discrédit sur les travaux du Pr Séralini, déclarant que ses travaux « ont toujours été invalidés par la communauté scientifique », ce qui est un mensonge car ils ont été publiés dans des revues internationales à comité de lecture et aucun n’a jamais fait l’objet d’une invalidation.


Enfin, le 21 janvier 2010, cette hargne a pris des proportions démesurées lorsque le Magazine de la santé de France 5 a fait appel à Gilles-éric Séralini pour l’émission « Les OGM une menace pour la santé ? » Le 26 janvier,  l’AFBV écrivait à la direction de France 5, se déclarant scandalisée que l’émission « s’appuie sur les seuls propos d’activistes opposés aux OGM, comme G.E. Séralini, chercheur avant tout militant anti-OGM ». Elle déplorait qu’une chaîne de télévision publique se fasse la porte-parole à la solde d’un « marchand de peurs » et « scientifique non reconnu » et demandait que l’AFBV puisse à son tour s’exprimer sur France 5, pour donner son point de vue « toujours étayé sur une base scientifique. » L’AFBV est bien mal placée pour parler de bases scientifiques, étant donné les nombreuses mises en garde de scientifiques contre les OGM. Il est vrai que la plupart du temps leurs travaux ont été dénigrés et occultés par ces individus qui évoquent l’impartialité.  

 Marc Fellous source photo

Excédé par ces attaques extrêmement violentes du Pr Fellous qui essayait de le discréditer auprès des services publics et de ses étudiants, Gilles-éric Séralini a porté plainte, soutenu dans cette démarche par d’autres chercheurs qui, à l’instar de Christian Vélot, ont eux aussi subi des pressions de la part du lobby OGM.
Parmi eux Générations Futures (ex-MDRGF), CAP21 (le mouvement écologique de Corinne Lepage), la « Fondation Sciences Citoyennes », dont le président est Jacques Testart, qui travaille à une réappropriation citoyenne et démocratique de la science et de la technique afin de les mettre au service du bien commun en réunissant des chercheurs scientifiques critiques et des « profanes », et le « Réseau Européen des Chercheurs pour la Responsabilité Sociale et Environnementale », dont la présidente est Angelika Hilbeck du Geobotanical Institute de Suisse et le vice-président Christian Vélot.

Contrairement à l’attente de ses détracteurs, le 18 janvier 2011, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a estimé que l’imputation faite à Gilles-éric Séralini « d’avoir failli à son obligation de probité intellectuelle en raison de sa dépendance à l’égard de Greenpeace, dont il recevrait une aide financière pour ses travaux » était bien diffamatoire. Pour le tribunal, Marc Fellous a « manqué de prudence » en tenant de tels propos et c’est lui qui a été condamné pour diffamation  par le tribunal correctionnel de Paris à payer 1 000 euros d’amende (avec sursis), et à verser un euro de dommages et intérêts à Gilles-éric Séralini.

Interviewé ces jours-ci sur RMC, Marc Fellous, fort de cette expérience, a conseillé d’éviter toute conclusion hâtive, et d’attendre l’avis notamment de l’Anses pour se faire une idée plus précise de la question, alors que pour Agnès Ricroch, généticienne à l’Université de Paris XI et l’Université de l’état de Pennsylvanie, signataire en 2008 du « non au moratoire sur les OGM », les résultats ne concordent pas avec d’autres études à long terme qui ont étudié l’innocuité des OGM introduit dans une gamme d’animaux y compris les poulets, les rats, les souris, les cailles, les singes et les poissons. Pour elle, « le débat sur les OGM d’un point de vue sanitaire est clos ».

Hervé Kempf source photo 

Hervé Kempf paru dans le journal Le Monde du 23 septembre, le Dr Jacques Lacaze pose le problème de fond, celui du rapport entre l’argent et la Vérité.

Fort heureusement, d’autres sons de cloches ont été entendus parmi  toutes ces déclarations de guerre.

Ainsi, citant un article d’

« La conclusion d’Hervé Kempf est on ne peut plus claire : « quel rapport entre l’argent et la vérité ? » Pour dire la chose plus précisément et plus crûment : quel rapport entre la recherche effrénée du profit maximum à tout prix, dont celui de notre santé et de nos vie, et la Vérité, en l’espèce la Vérité scientifique. »

Le Dr Lacaze remercie Gilles-éric Séralini et son équipe d’avoir réalisé cette étude dans des conditions invraisemblables et pour lui, une page est tournée, une voie est ouverte et il faut en profiter !

« Déjà, les chiens de garde de l’industrie agro-alimentaire, les chiens bardés de diplômes et d’honneurs sont en chasse.

« Il y a les gros bouledogues ayant pignon sur rue, et les ratiers, qui sont aussi des rats, et qui attaquent sans vergogne tout ce qui bouge « au nom de la science » en réalité au nom de l’industrie agro-alimentaire et de l’industrie pharmaceutique qui veulent tout régenter en matière de santé, pour leur profit et contre notre santé. Ces gens là, auraient seuls le droit d’expérimenter de faire « progresser la science » sans l’ombre d’un contrôle ! »

 

         Quant à Hervé Kempf, dans son article paru dans Le Monde, il demande à juste titre : OGM, qu’à fait l’état ?

« Une question essentielle est de savoir pourquoi un chercheur de qualité, employé dans une structure publique, a été obligé de chercher des fonds auprès de fondations privées pour pouvoir mener en catimini une étude d’un intérêt général. De savoir pourquoi, alors que les organismes génétiquement modifiés sont entrés dans le débat public depuis plus de quinze ans, ils suscitent une interrogation collective, entraînent des conséquences majeures en termes d’économie agricole ».

Hervé Kempf demande aussi pourquoi le Centre national de la recherche scientifique, l’Institut national de la recherche agronomique sont dénués de biologistes et d’expérimentateurs, au point qu’il faille toujours s’en remettre aux études pilotées par Monsanto, Syngenta, Pioneer, dont les données restent secrètes, au nom du sacré saint « secret industriel ».

Il est important de savoir que les fonds privés qui ont financement cette étude (3,2 millions d’euros) viennent de la grande distribution, Auchan et Carrefour en tête. À l’encontre de nos gouvernants, les hypermarchés ont compris le danger des OGM et l’urgence d’aller dans le sens de la demande des consommateurs.

« Poser la question, c’est souligner la passivité du corps politique et de l’institution scientifique. On ne peut la comprendre que par la dérive de l’activité scientifique depuis une trentaine d’années. Elle était auparavant financée par les fonds publics, ce qui permettait une plus grande liberté à la recherche. Elle est maintenant, de plus en plus souvent, financée ou orientée par des entreprises qui ont peu d’intérêt pour les recherches non appliquées et négligent les effets des technologies qu’elles veulent commercialiser. »

 

Comme le disait Napoléon : « un bon croquis vaut mieux qu’un long discours » et à notre époque, l’image est plus que parlante. Je ne peux donc que vous conseiller de voir le film « La semence dans tous ses états », de Christophe Guyon, produit par Fotosintesia, en ligne sur Dailymotion et le film de Jean-Paul Jaud «Tous Cobayes ? », en salle depuis le 26 septembre. Après avoir frappé les esprits avec son film sur les pesticides « Nos enfants nous accuseront », Jean-Paul Jaud nous entraîne dans les secrets de l’étude du Pr Séralini et démontre sans ambigüité que les OGM sont des poisons !

4789043359_78f141306b.jpg« Il faut dire que même dans les rêves les plus fous des militants anti-OGM, on n’espérait pas une démonstration aussi forte de leur nocivité », commente Christophe Guyon. « Les OGM génèrent des tumeurs de façon incontestable, du moins sur les rats de laboratoire et même si la presse a dévoilé les résultats de cette étude choc, la caméra indiscrète de Jean-Paul Jaud nous propulse au fil des jours dans les salles stériles, devant les tumeurs grandissantes de ces rongeurs condamnés d’avance. La stupéfaction des chercheurs est à la hauteur du dégoût que nous inspire le calvaire de ces cobayes. Les premiers décès surviennent après le 100e jour. Pas étonnant qu’une étude de trois mois ne voit pas grand-chose à redire sur les OGM ! Dans l’expérience du film, au 13e mois c’est l’explosion des tumeurs palpables. »

Aussi, pour vous convaincre si vous ne l’êtes pas déjà, courrez voir le film Tous cobayes, et il nous reste à espérer que les citoyens vont prendre conscience de leur pouvoir et arrêter d’acheter des poissons et des huitres d’élevage, ainsi que tous les plats préparés qui contiennent des produits issus d’OGM. Seul le boycott total pourra nous sauver ainsi que la Planète.

Sylvie Simon

http://www.sylviesimonrevelations.com/article-les-ogm-dans-tous-leurs-etats-le-pr-gilles-eric-seralini-refute-avec-virulence-110608715.html

Sommes-nous tous des cobayes ?

Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l’énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ?  Les conclusions seraient-elles accablantes ?

Pour son troisième film, Jean-Paul Jaud a donné la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, Sénégalais ou Français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Autant de personnes qui s’expriment librement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le nucléaire.

De 2009 à 2011, et dans le secret le plus absolu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené au sein du CRIIGEN, une expérience aux conséquences insoupçonnables.
Il s’agit de la plus complète et de la plus longue étude de consommation d’un OGM agricole avec le pesticide Roundup faite sur des rats de laboratoire.
Les conclusions sont édifiantes…
Après le terrible accident de Tchernobyl en avril 1986, l’invisible radioactivité a resurgit avec l’explosion de la centrale de Fukushima en mars 2011, causant des dégâts matériels, humaines et écologiques innommables.
OGM, Nucléaire : L’Homme s’est approprié ces technologies sans faire de tests sanitaires ni environnementaux approfondis alors que la contamination irréversible du vivant est réelle.
Serions-nous tous des cobayes ?

Envie de chanter ?

Bien le bonjour !!!

 C’est la rentrée est ses moultes activités qui redémarrent.

 C’est aussi le moment crucial de décider : vais-je trouver ou prendre  le temps d’un espace pour me ressourcer dans la semaine ?

 Il existe des tas de propositions, je me permets de vOus en proposer une.

 Ça se passe dans le beaujolais tout près de Belleville sur Saône.

On y chante, on y découvre sa voix, on fait sonner son corps et ça fait du bien !!!!

 Vous trouverez plus d’infos ci-après.

 Belle journée à vous

 Arnaud Guibert

 www.etreenvoix.com

Envie de chanter ?
L’association Le son du Flocon vous invite à rejoindre l’ensemble vocal : Léon chante à Laure

On y fait quoi ?
On y chante des polyphonies de plein d’endroits du monde
Espagne, Ukraine, Japon, Afrique etc…et puis aussi des chants en français.
On travaille l’écoute à travers des jeux musicaux, afin d’ouvrir ses oreilles
On y travaille la voix, le corps, le souffle, les percussions corporelles
et aussi des jeux d’improvisation par ce que l’on est créatifs les humains !

Ça se passe où ?
Le Mardi soir de 20h à 22h salle Saint Pierre (Saint Lager) + 3 dimanches dans l’année !

On peut essayer ?
Oui le Mardi 2 Octobre 2012 à 20h00 à la salle Saint Pierre de Saint Lager

Qui dirige ça ?
Arnaud Guibert, comédien chanteur de son état.
Son Cv sur http://www.etreenvoix.com

On appelle qui pour des renseignements ?
Arnaud Guibert au 06 62 86 29 81
arguinaudbert@gmail.com

Et ça coute combien cette affaire?
200€ pour l’année.

Oui, les OGM sont des poisons !

 

2490851516_5c3ed77a56.jpgAujourd’hui, 19 septembre 2012, le Nouvel Observateur a publié un article exclusif : Oui, les OGM sont des poisons !  

« Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l’industrie OGM.

 « C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine Food and Chemical Toxicology – une référence en matière de toxicologie alimentaire – en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

« Lourdement toxique et souvent mortel. Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait. » 

Cette étude ultrasecrète nommée In Vivo a été menée dans des conditions de quasi clandestinité. Les chercheurs « ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence. »

En effet, on se rappelle les accusations portées contre Gilles-Eric Séralini qui a été le premier à avoir réalisé des tests statistiques indépendants sur des produits de la firme Monsanto et a déjà prouvé que le maïs Monsanto MON 863 provoquait des signes de toxicité hépatique et rénale chez les animaux qui en consomment. En novembre 2007, les experts financés par Monsanto ont avoué qu’ils n’avaient pas jugés ces effets graves parce qu’ils n’étaient pas identiques entre les mâles et les femelles. Des tests comparables ont mis en évidence des différences au niveau du foie et des reins avec le colza GT 73.

Ces travaux remettaient ainsi en question la compétence et l’honnêteté de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments), de l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) de la CGB (Commission du génie biomoléculaire) et de la FDA (Food and Drug Administration) qui ont  accepté ces OGM sans faire ce genre de travail. En 2003, à maintes reprises, la Commission du génie biomoléculaire a refusé de rendre public les comptes-rendus détaillés des réunions d’évaluation des OGM destinés à être commercialisés en Europe.

Aussi, les travaux de Gilles-Eric Séralini ont déjà provoqué de vives réactions de Monsanto, de l’Efsa et de plusieurs autres organismes de contrôle et d’évaluation des OGM à travers le monde. Plus tard, le Pr Séralini a également été la cible d’attaques violentes d’une partie de la communauté scientifique, en particulier de l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales), qui regroupe nombre de scientifiques convaincus « de l’intérêt des biotechnologies végétales pour notre pays, en particulier pour développer une agriculture durable ».

Cette ONG est présidée par Marc Fellous, médecin, chercheur à l’Inserm et professeur de génétique, dont le laïus est « arrêtons de stigmatiser les OGM, bien moins dangereux qu’on ne veut le faire croire. » Elle est parrainée par des chercheurs comme Claude Allègre et Axel Kahn, sans cesse invités par les médias pour donner leur opinion (éclairée et indépendante) sur les OGM.

à plusieurs reprises l’AFBV a essayé de jeter le discrédit sur les travaux du Pr Séralini. Ainsi, le 14 décembre 2009, l’Association a déclaré que « les travaux de G.E. Séralini ont toujours été invalidés par la communauté scientifique », ce qui est un mensonge car ses travaux ont été publiés dans des revues internationales à comité de lecture et aucun n’a jamais fait l’objet d’une invalidation.


Mais le 21 janvier 2010, cette hargne a pris des proportions démesurées lorsque le Magazine de la santé de France 5 a fait appel à Gilles-Eric Seralini pour l’émission « Les OGM une menace pour la santé ? » Le 26 janvier, l’AFBV écrivait à la direction de France 5, se déclarant scandalisée que l’émission « s’appuie sur les seuls propos d’activistes opposés aux OGM, comme G.E. Séralini, chercheur avant tout militant anti OGM ». Elle déplorait qu’une chaîne de télévision publique se fasse le porte-parole d’un « marchand de peurs » et « scientifique non reconnu » et demandait que « l’AFBV puisse à son tour s’exprimer sur France 5, en aucun cas dans un esprit polémique mais pour donner son point de vue toujours étayé sur une base scientifique. » L’AFBV était bien mal placée pour parler de bases scientifiques, étant donné les nombreuses mises en garde de scientifiques contre les OGM. Il est vrai que, la plupart du temps leurs travaux ont été dénigrés et occultés par ces individus qui évoquent l’impartialité.  

Le 28 janvier, soit deux jours plus tard, l’AFBV envoyait un courrier au CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), accusant l’émission Santé Magazine du 21 janvier 2010 d’avoir adopté « un parti-pris militant clairement exprimé contre les OGM ». 

Excédé par ces attaques extrêmement violentes du Pr Fellous, Gilles-Eric Séralini a alors décidé à porter plainte, soutenu dans cette démarche par d’autres chercheurs dont Christian Vélot, qui a, lui aussi, subi des pressions de la part du lobby OGM, par Générations Futures, CAP21, le mouvement écologique de Corinne Lepage, la « Fondation Sciences Citoyennes », dont le président est Jacques Testart, et qui travaille à une réappropriation citoyenne et démocratique de la science et de la technique afin de les mettre au service du bien commun en réunissant des chercheurs scientifiques critiques et des « profanes », et le « Réseau Européen des Chercheurs pour la Responsabilité Sociale et Environnementale », dont la présidente est Angelika Hilbeck du Geobotanical Institute de Suisse et le vice-président Christian Vélot « pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire ».

Ce procès en diffamation a eu lieu le 23 novembre à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Paris, où l’accusation a nié tout préjudice porté à Gilles-Eric Seralini, et a demandé qu’il soit condamné à payer 10 000 euros, dont 6 000 pour les frais d’avocat et 4 000 pour dommages à la réputation de Marc Fellous.

Contrairement à son attente, le 18 jan 2011, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a estimé que l’imputation faite à Gilles-Eric Séralini « d’avoir failli à son obligation de probité intellectuelle en raison de sa dépendance à l’égard de Greenpeace, dont il recevrait une aide financière pour ses travaux » était bien diffamatoire, et c’est Marc Fellous qui a été condamné à 1 000 euros d’amende (avec sursis), et à verser un euro de dommages et intérêts à Gilles-Eric Séralini.

Cette affaire s’est ainsi bien terminée, mais elle nous rappelle qu’il y a plus de 12 ans, le Dr Arpad Pustzai a eu beaucoup moins de chance. Cette sommité mondiale dans le domaine du transgénique est devenu un paria du jour au lendemain parce qu’il a osé révéler, au cours d’une émission à la télévision britannique, que le système immunitaire des rats nourris avec des pommes de terre génétiquement modifiées s’en trouvait endommagé et que leurs organes avaient diminué de taille. Cet éminent savant fut renvoyé du Rowett Institute d’Aberdeen, comme un vulgaire malfaiteur.

Mais le 7 juillet 2003, le Daily Mail a révélé que le Dr Arpad Pustzai avait été victime de manœuvres au plus haut niveau politique. Le journal dévoilait ainsi une collusion entre certains membres du gouvernement britannique et les compagnies de biotechnologie qui dépensent des milliards pour contrecarrer l’opposition publique aux OGM.

Monsanto a récidivé en 2004, avec le Dr Ignacio Chapela, professeur de biologie à l’université de Berkeley. Ce chercheur très populaire et respecté avait commis un crime de lèse-majesté en publiant, dans le journal Nature, un article critiquant la contamination d’une variété rare de maïs mexicain par du maïs transgénique. Avec son collègue le Dr Quist, Chapela venait de découvrir des séquences d’ADN génétiquement modifiées dans le génome du mais cultivé au cœur de la région où il a été récolté pour la première fois. Lorsqu’ils ont publié leur découverte dans Nature, leur publication a déclenché une tempête dans le milieu scientifique, troublant la sérénité des géants de l’agriculture transgénique dont les OGM patentés ont envahi le monde en générant des profits consistants mais en stérilisant la planète.

L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti OGM. Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, Tous Cobayes ?, adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et montrant d’horribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs.

Ces images vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu’elles seront diffusées sur Canal+ (au « Grand Journal » du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.

A lire : l’interview de Gilles-Eric Séralini, ainsi que des extraits de son livre « Tous cobayes! » (Flammarion), dans Le nouvel Observateur du 20 septembre.

 Sylvie Simon

source http://www.sylviesimonrevelations.com/article-oui-les-ogm-sont-des-poisons-110284022.html

Les propos de Luc Montagnier sur les vaccins lui valent un tollé

Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, a récemment mis en cause l’intérêt des vaccins, suggérant que certains soient même la cause de l’autisme.

Des propos qui n’ont pas plu à ses collègues. Alors qu’il devait être désigné pour présider un laboratoire de recherches au Cameroun, dans une démarche inédite, une quarantaine de Prix Nobel viennent d’écrire au président du Cameroun pour s’inquiéter de cette nomination, prétextant que les propos de Montagnier sur les vaccins pouvaient avoir « un impact désastreux sur la qualité du système de santé au Cameroun », et dénonçant « ses solutions, qui n’ont aucun début de preuves scientifiques »

Nous l’avons connu avec l’affaire Priore, même des professeurs de médecine, des prix Nobel, sont traités de gogos naïfs et persécutés, lorsqu’ils s’intéressent à des produits et techniques pouvant réellement profiter à l’humanité ! Montagnier s’intéresse aux méthodes naturelles, à la médecine quantique, et ce n’est pas supportable pour les tenants du système en place, et profiteurs de la misère humaine.

http://www.liberation.fr/societe/2012/09/06/les-propos-sur-les-vaccins-de-luc-montagnier-lui-valent-un-tolle_844580?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

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Vaccination : Le prix Nobel Luc Montagnier déclenche un raz-de-marée  –

par Sylvie Simon

Le 6 septembre 2012, nous avons appris par éric Favereau dans Libération que les propos de Luc Montagnier sur les vaccins lui valent un tollé.

« Le professeur Luc Montagnier, qui a obtenu le prix Nobel de médecine pour avoir participé à l’isolement du virus du sida, tient parfois des propos iconoclastes. Récemment, il a mis en cause l’intérêt des vaccins, suggérant que certains soient même la cause de l’autisme. Des propos qui n’ont pas plu à ses collègues. Alors qu’il devait être désigné pour présider un laboratoire de recherches au Cameroun, dans une démarche inédite, une quarantaine de Prix Nobel viennent d’écrire au président du Cameroun pour s’inquiéter de cette nomination, prétextant que les propos de Montagnier sur les vaccins pouvaient avoir « un impact désastreux sur la qualité du système de santé au Cameroun », et dénonçant « ses solutions, qui n’ont aucun début de preuves scientifiques ». En revanche, ils estiment qu’« il convient d’être extrêmement prudent avant de changer des thérapies qui ont fait leurs preuves ».

Cette réaction n’a rien de surprenant étant donné le dogme qui règne au sujet des vaccins et le poids des lobbies pharmaceutiques. Quelles « preuves » existent, autres que les milliers de handicapés ou de morts dus aux vaccins et que l’on refuse de reconnaître ? Toutefois, il faut noter que parmi les 44 protestataires, près de la moitié sont des chimistes, donc la chimie est la réponse à bien des maladies.

Les médecins se gardent bien de signaler leurs liens d’intérêts, mais le premier signataire – et sans doute l’initiateur de la lettre – est Sir Richard J. Roberts qui dirige le  New England Biolabs, une société privée qui travaille avec les labos en particulier pour la mise au point de vaccins.

Quant à un autre signataire, Harald Zur Hausen qui a eu le prix Nobel pour avoir identifié le papillomavirus (VPH) comme la principale cause du cancer de l’utérus, ses recherches ont mené au développement des vaccins contre le VPH. D’ailleurs, au cours d’une conférence au Canada, en automne 2008, le Dr Harald zur Hausen ne s’est pas gêné pour faire la promotion de la vaccination des hommes, afin de leur éviter des « cancers de l’anus et du pénis ».

Alors que des milliers de personnes doutent de l’intérêt des vaccins – quand ce n’est pas pour affirmer leur dangerosité -,  le fait que ce soit un Prix Nobel qui ose enfin prendre la parole déclenche immédiatement un raz-de-marée du système en place, comme cela s’est fait contre le Dr Wakefield qui, sans être Prix Nobel, représentait une caution officielle de qualité grâce à sa position au Royal Free hospital et ayant reçu le titre prestigieux de « Fellow » quelque temps auparavant.

 Les enjeux commerciaux que représentent ces prises de positions sont une raison suffisante pour que d’anciens Prix Nobel se liguent pour protester contre elles.

Mais ce n’est pas la première fois que le Pr Montagnier critique la vaccination, bien qu’il l’ait toujours fait avec beaucoup de prudence. Sans doute pour ne pas écorner son image de marque car il est loin d’ignorer que la vaccination est un sujet tabou.

4767704564_67f2bd0d05.jpgDans une interview accordée au quotidien romain La Repubblica du 17 octobre 2009, il a déclaré qu’il ne se ferait pas vacciner contre le virus de la grippe A H1N1. « Je n’ai aucune raison de le faire, je suis vieux, d’ailleurs, je n’appartiens à aucun des groupes considérés comme population à risque. Et puis les anciens ont un sorte de mémoire immunitaire qui les protège contre ces types de virus »

 Interrogé par le même journaliste sur le virus HIV et la recherche d’un vaccin, il a répondu que les essais n’ont pas apporté de grands résultats et qu’il préconisait de rechercher plutôt une molécule en mesure d’éliminer totalement l’infection et capable de stimuler la réponse immunitaire des patients que de tenter d’identifier les formes de virus qui résistent aux thérapies.

 Comme nous pouvons le lire sur le site Initiative Citoyenne, dont nous partageons l’opinion : « Il ne faut donc pas s’étonner que des personnalités scientifiques puissent d’autant plus faire grincer des dents en matière de vaccins qu’elles sont connues. Pourquoi cela fait-il grincer des dents ? Parce que ça serait faux ou peu sérieux ? Non bien sûr, la seule raison valable et nous en avons déjà parlé étant en fait que ce genre de prises de positions de scientifiques connus tend tout simplement à casser la croyance du public en la prétendue unanimité médicale derrière la vaccination. Souvenez-vous par exemple des propos de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) dans la presse, qui aimait à clamer que « Pour la quasi totalité du monde médical à l’échelle de la planète, il n’y a pas de complications graves des vaccins » ! Pour les tenants de ce type de discours fallacieux, des gens ayant une certaine notoriété comme Montagnier, d’autant plus s’ils reviennent sur le sulfureux et très encombrant lien entre vaccins et autisme, constituent donc un pur poison ! »

En effet, dès que vous sortez des sentiers battus, que vous ne célébrez pas à l’unisson la gloire de notre médecine triomphante, vos pairs vous rejettent comme un virus qu’il faut éliminer à tout prix. Vont-ils inventer un vaccin contre l’esprit critique ou, pire, la dissidence ?

Sylvie Simon

http://www.sylviesimonrevelations.com/article-vaccination-le-prix-nobel-luc-montagnier-declenche-un-raz-de-maree-109970424.html

 

Ce mardi soir, sur Arte : Goldman Sachs – La banque qui dirige le monde

 

mardi, 4 septembre 2012 à 20:50

Rediffusions : 19.09.2012 à 10:25(France, 2012, 75mn)
ARTE F
Réalisateur: Jérôme Fritel, Marc Roche

 
 
Depuis cinq ans, Goldman Sachs incarne les excès et les dérives de la spéculation financière. Anatomie d’un pouvoir qui ne connaît ni frontières ni limites et menace directement les démocraties.
Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.
Comme un thriller, Marc Roche, journaliste au Monde et spécialiste de l’économie (auteur du best-seller La Banque – Comment Goldman Sachs dirige le monde) et Jérôme Fritel (grand reporter et rédacteur en chef de l’émission « L’effet papillon » sur Canal+) ont mené l’enquête. Ils ont récolté les témoignages accablants d’anciens salariés de Goldman Sachs (les dirigeants actuels ayant refusé de s’exprimer), de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés. Outre la qualité de l’investigation, le montage rythmé et l’esthétique des images rappellent les meilleures séries américaines. Un documentaire à savourer comme un thriller, avec une tension qui ne cesse d’augmenter au fur et à mesure que l’on voit la banque étendre ses tentacules jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir politique européen.

La Biodiversité sacrifiée sur l’autel de la productivité

 

La Cour de Justice de l’Union Européenne désavoue

Kokopelli et son avocat général

La Cour de Justice, par sa décision rendue aujourd’hui dans l’affaire Kokopelli c. Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences.

Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général nous donnait entièrement raison, en estimant que l’enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l’activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. (V. ses conclusions)

Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger.

La Cour, aux termes d’une analyse étonnement superficielle de l’affaire, et d’une décision qui ressemble plus à un communiqué de presse qu’à un jugement de droit, justifie l’interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l’objectif, jugé supérieur, d’une « productivité agricole accrue » !

L’expression, utilisée 15 fois dans la décision de la Cour, consacre la toute puissance du paradigme productiviste. Ce même paradigme, qui avait présidé à la rédaction de la législation dans les années soixante, a donc encore toute sa place en 2012. La biodiversité peut donc être valablement sacrifiée sur l’autel de la productivité.

Cela fait 50 ans que cela dure et le fait que ce raisonnement nous ait déjà amenés a perdre plus de 75% de la biodiversité agricole européenne n’y change donc rien. (V. les estimations de la FAO)

Si la Cour mentionne les dérogations supposément introduites par la Directive 2009/145 pour les « variétés de conservation », son analyse s’arrête à la lecture des grands titres. Comment les juges n’ont-ils pas voulu voir que les conditions d’inscription des variétés de conservation, dans la réalité, étaient restées pratiquement identiques à celles du catalogue officiel normal [1]? Le critère d’homogénéité, par exemple, particulièrement problématique pour les variétés anciennes, ne connaît aucune modération.

La Cour n’a-t-elle pas lu les témoignages de nos collègues européens, déjà confrontés à des inscriptions impossibles de leurs semences sur cette liste ?

Cette directive est un véritable leurre, que Kokopelli et tant d’autres organisations européennes ont déjà dénoncé, et ne vise pas à permettre la commercialisation des variétés anciennes ni même à conserver la biodiversité semencière.

De plus, cette biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l’objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu’a écrire, par deux fois, que la législation permet d’éviter « la mise en terre de semences potentiellement nuisibles » !

Cette remarque est totalement erronée puisque, comme l’avait justement relevé l’Avocat Général, l’inscription au Catalogue ne vise pas à protéger les consommateurs contre un quelconque risque sanitaire ou environnemental, auquel la législation ne fait même pas référence !

Cette remarque, surtout, est choquante, quand on pense que les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, ou accompagnées de leur kit de chimie mortelle, empoisonnent la biosphère et les populations depuis plus de cinquante ans !

Le lobby semencier (European Seed Association), qui a pris le soin, pendant le cours de la procédure, de faire connaitre à la Cour son désaccord avec l’avis de l’Avocat Général, se réjouit, dans tous les cas, de cette totale convergence de vues avec la Cour. (V. son communiqué et sa lettre adressée à la Cour.)

Nos adversaires directs dans cette procédure, c’est-à-dire la société Graines Baumaux, mais aussi la République Française, le Royaume d’Espagne, la Commission Européenne et le Conseil de l’UE, doivent également s’en frotter les mains.

Avec cette décision, les masques tombent : la Cour de l’Union Européenne est, elle aussi, au service de l’agriculture chimique mortifère et de son idéologie corruptrice.

Et Kokopelli, au contraire de tout ce qui a pu se lire ces derniers mois, n’a aucun intérêt convergent avec Monsanto et autres semenciers-chimistes. Ces craintes exprimées par certains n’étaient qu’élucubrations fantaisistes, voire malveillantes, à l’égard de l’association.

Mais tout cela se comprend par l’examen du contexte dans lequel prend place cette décision : en Europe, une réforme générale de la législation sur le commerce des semences est en cours. La procédure est placée sous le haut parrainage de l’industrie semencière. Les associations de sauvegarde de la biodiversité, petits producteurs, paysans et jardiniers passionnés, qui, à travers toute l’Europe, conservent clandestinement plus de variétés oubliées que tout ce que le catalogue des variétés appropriées n’en pourra jamais contenir, n’ont pas été invitées à la table des négociations…

Verra-t-on, dans ce cadre, le législateur européen redéfinir ses priorités ? Les semenciers veilleront à ce que cela ne soit pas le cas.

La France, dans ce cadre, joue un rôle particulier. Le Ministère de l’Agriculture a dépêché l’une des collaboratrices du GNIS [2], Mme Isabelle Clément-Nissou, auprès de la Commission Européenne (DG SANCO), afin de rédiger le projet de loi ! Mais les conflits d’intérêt, inadmissibles, ne semblent choquer personne au niveau des institutions européennes…

Ainsi, l’étau se resserre et les perspectives pour la biodiversité n’ont jamais été aussi sombres.

Et l’Association Kokopelli, qui depuis 20 ans veille avec passion à la préservation du patrimoine semencier européen, bien commun de tous, sans la moindre subvention publique, pourrait donc bien disparaître demain, car son activité, qui gêne l’une de nos sociétés commerciales les mieux installées, ne présente pas d’intérêt pour une « productivité agricole accrue ». Cette décision nous sidère, autant qu’elle nous indigne.

Plus que jamais, Kokopelli a besoin du soutien moral de la population. Car il n’est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité !

Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu’elle transforme ses promesses en actes (en commençant par retirer son mandat à Mme CLEMENT-NISSOU) !

Kokopelli, le 13 juillet 2012.

[1] La directive 2009/145 prévoit que les critères de distinction et de stabilité sont laissés à la discrétion des Etats membres et que, par contre, «pour l’évaluation de l’homogénéité, la directive 2003/91/CE s’applique» : art. 4 §2

[2] Le GNIS représente les semenciers professionnels en France et dit officiellement «défendre les intérêts de la filière semence» – V. son site Internet

Ce que nous voulons, sur le plan législatif et réglementaire :

Le Catalogue officiel actuel est le pré-carré exclusif des variétés protégées par des droits de propriété intellectuelle, hybride F1 non reproductibles. Qu’il le reste.

Nous voulons que les semences anciennes et nouvelles appartenant au domaine public et librement reproductibles sortent du champ d’application de la législation sur le commerce des semences.

Il n’existe pas de catalogue officiel obligatoire pour les clous et les boulons. Il n’y a pas de raison de soumettre les semences à une procédure préalable de mise sur le marché, comme les pesticides ou les médicaments, pour les cataloguer dans un registre.

Des objectifs de qualité et de loyauté dans les échanges commerciaux peuvent être aisément atteints par un règlement de base fixant des critères minimums en termes de qualité sanitaire, faculté germinative, pureté variétale et pureté spécifique.

Que demande la société Graines Baumaux ?

Notre adversaire devant la Cour d’Appel de Nancy demande la condamnation de Kokopelli à lui payer 100.000 EURuros de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de toutes les activités de l’association. Pour information, au 30 juin 2011 la société Baumaux avait un chiffre d’affaire annuel de 14 millions d’EURuros et un résultat net de 2 millions d’EURuros.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Logo de l'association

Des nouvelles du Dr Moulinier


« Cher(e)s ami(e)s je tenais à vous remercier pour votre soutien. En 4 semaines à peine et avec une vidéo diffusée sur internet, le miracle a pu se produire. L’exécution n’a pas eu lieu, du moins pas pour l’instant, et moi qui ait une grande habitude de ce type d’institution je peux vous garantir que j’ai eu droit à un jury d’audience tout à fait différent qui a su rester à mon écoute et celui de mes patients. Vous aurez tous les détails sur mon blog http://dr.moulinier.fr/

Toutefois il ne faut pas en rester là car il nous faut inventer un nouveau modèle de lutte. Malheureusement il y a peu d’espoir dans l’action des syndicats, c’est la difficulté qui apparaît toujours quand le temporel vient supplanter le spirituel, tous les mouvements perdent leur âme de cette manière. J’ai tardé à lancer ma pétition et j’avais en parti tort car en à peine 2 semaines avec un piètre site nous avons recueilli plus de 3600 signatures ! Oui mais après on remet le listing à qui de droit et c’est fini. J’ai pu vérifier dans mes différentes affaires que l’envoi de courriers individuels personnalisés en recommandé avait beaucoup plus de poids. C’est ainsi que lorsque le conseil de l’Ordre voit arriver tous les jours 3 ou 4 courriers recommandés, si au départ cela les a fait rire, quand on dépasse la centaine ils commencent à prendre l’affaire au sérieux. J’ai été horrifié de découvrir dans le hall du conseil de l’Ordre de Paris le nombre de cas d’infirmières qui devait être soumis à la vindicte populaire. Évidement c’est facile de persécuter des personnes accablées par leurs taches professionnelles et administratives et de les sanctionner à la moindre erreur administrative avec le spectre d’une forte amende en perspective. Nous devons chaque jour subir la pression déshumanisée d’un carcan administratif de plus inquisiteur qui cherche à réduire nos libertés. Chaque jour nous avons de plus en plus de gens dans la misère car ils n’ont plus d’emplois et ceux qui travaillent sont de plus en plus agressés par la nécessité d’une mise au norme de plus en plus insupportable dans tous les domaines. Chaque professionnel de santé, quelque soit son domaine d’activité, a en lui une force de frappe extraordinaire. Il suffit de mobiliser son entourage, de lui demander d’envoyer des courriers individuels à leurs députés, maires, etc., + les réseaux sociaux et le tour est joué. Il existe des forces vives mais le message n’est pas entendu car pas diffusé. ».

Dr Didier Moulinier

Elections législatives dans la 9° circonscription et dans le canton de Beaujeu : le décryptage

Il est temps maintenant de tirer les leçons des élections législatives de 2012. Elles resteront dans les mémoires. Elles ouvrent une nouvelle période politique en Beaujolais, dans l’ensemble de la 9° circonscription et, plus particulièrement, dans le canton de Beaujeu.
Bernard Perrut l’a emporté largement après avoir cependant été mis en ballottage par Vincent Meyer, candidat écologiste, qui a réussi le tour de force de rendre toute sa place à la gauche en Beaujolais.
Force est de constater que Bernard Perrut est solidement implanté. Il n’en a pas moins été vraiment secoué, pas au point d’être battu, mais en tout cas symboliquement, par la percée remarquable effectuée par Vincent Meyer, le candidat EELV-PS. Cela faisait 24 ans que la gauche n’avait pas accédé au 2° tour, c’est-à-dire une génération !
Au deuxième tour les reports en faveur de Bernard Perrut ne se sont pas fait aussi correctement qu’il peut paraitre. Comme prévu beaucoup d’électeurs du FN se sont abstenu ainsi, semble-t-il, qu’une minorité non négligeable de ceux de Fréderic Miguet. A Fleurie par exemple, village dont Fréderic Miguet est le maire, le total des voix de Miguet et de Perrut était de 462 au premier tour mais au deuxième tour Perrut n’a obtenu que 288 voix, soit une perte de 174 voix. Le FN ayant obtenu seulement 83 voix au premier tour et les abstentions ayant augmenté de 12 % c’est donc bien, pour une part appréciable l’électorat de Miguet, matraqué par l’intense propagande anti Perrut du maire de Fleurie, qui s’est défilé. Il faudrait procéder à une analyse fine commune par commune pour mettre à jour ces glissements que masquent souvent les pourcentages, à Fleurie, par exemple Perrut obtient plus de 70% des suffrages dont il est clair que la signification n’est pas celle que l’on pourrait croire.
Au final, dans l’ensemble de la 9° circonscription, Perrut a gagné 8735 voix par rapport au premier tour alors que le total des voix cumulées du Front National et de Fréderic Miguet était de 14 122 voix au premier tour. A l’inverse Vincent Meyer a bénéficié de reports parfaits. Il obtient même plus de 905 voix supplémentaires par rapport au total des voix de gauche du premier tour malgré la forte progression des abstentions au second tour. Dans la partie urbaine de la circonscription la gauche talonne la droite de peu et quelques fois même la dépasse. Indiscutablement quelque chose s’est passé qui est probablement le début d’une transformation de longue durée et de grande ampleur de l’électorat du beaujolais.
Il reste que Bernard Perrut a été réélu. Cela est du à son sens de la proximité. Cela est du également au fait qu’il n’a pas cédé aux sirènes de la droite prétendument populaire. Il a développé les thèmes classiques de la droite républicaine sans tomber dans les excès, à la limite de la xénophobie, ces «guéanneries» qui ont été autant de fautes morales entachant, à droite, la dernière élection présidentielle. L’humanisme du centriste l’a heureusement emporté chez le maire de Villefranche-sur-Saône sur la tentation du «sauve qui peut» idéologique à la façon de Nadine Morano.
Bernard Perrut a surtout fait preuve de beaucoup de dignité face à une campagne exceptionnellement agressive venant non pas de la gauche qui a débattu avec lui de façon ferme mais toujours avec courtoisie, comme le requiert le «fair play» démocratique entre citoyens aux convictions opposées mais qui se respectent, ni même du FN ; l’agressivité est venue du propre camp de Bernard Perrut, et même, fort cruellement, de son ancien suppléant, Fréderic Miguet auquel il avait mis hier le pied à l’étrier. Le maire de Fleurie n’a pas hésité à attaquer brutalement la personne de Bernard Perrut, à la limite de la diffamation. De mémoire d’électeur il fallait remonter très loin dans le temps pour retrouver le souvenir d’un climat aussi tendu.
Le maire de Fleurie, que certains n’ont pas hésité, non sans quelque vérité, à comparer à Iznogoud, a perdu son pari. L’autre grand perdant, après Fréderic Miguet lui-même, est Pascal Ronziere. Son objectif, en poussant en avant Miguet, était de déstabiliser Perrut afin de prendre sa place lors des municipales de 2014. C’est raté :11% à Villefranche-sur-Saône ce n’est pas très glorieux. En soutenant Miguet, Ronziere a certainement commis une erreur politique majeure.
Bernard Perrrut n’est pas un vieux député, compte tenu de son expérience et de ses réseaux, il est désormais bien installé pour un nouveau bail. Au-delà de cette rallonge cependant la donne locale devrait continuer sa
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transformation. Les élections législatives de 2012 révèlent que la sociologie et l’économie du pays beaujolais évoluent en profondeur, lentement mais surement. C’est le début de ce changement qui s’est exprimé à travers la percée de Vincent Meyer. Cette fois ci ce n’était pas suffisant mais déjà significatif. Dans 5 ans il en ira, peut être, différemment et l’essai sera alors transformé. Bernard Perrut ferait bien, de préparer sa relève sans se presser mais en y pensant dés maintenant. De toute façon la règle du non cumul des mandats l’y forcera bientôt. Si la gauche parvient à dépasser ses petites querelles et ses médiocrités internes, qui parfois valent bien celles de la droite, elle a une belle avenue devant elle d’autant que dans la 9° circonscription elle n’est pas handicapée, pour le moment et c’est à espérer pour longtemps, comme l’est la droite, par des parasitages perturbateurs et chaotiques.
Contrairement aux prévisions le FN n’a pas réussi à être présent au second tour.
Le jeune Rochedy, au look de héros romantique digne d’une gravure du XIX° siècle, n’a pas atteint son objectif qui était, comme pour Miguet, d’obliger Perrut à dégager mais il a, néanmoins, amélioré le score du FN. S’il n’a pas pu accéder au second tour c’est parce que Fréderic Miguet lui a astucieusement tondu la laine sur le dos en récupérant les voix de nombreux électeurs du FN. Cela avait déjà été le cas lors des cantonales de 2011. Miguet s’appuie sur un réseau de «taupes» pittoresques, ayant du bagout, qui ont infiltré les lieux de sociabilité de nos villages comme les bars, les caveaux, les restaurants, les groupes de copains qui se retrouvent pour boire des canons, les fêtes diverses et les spectacles, notamment du genre passages de coureurs cyclistes. Ces personnes, le plus souvent un verre à la main, abondent dans le sens des électeurs tentés par le FN pour ensuite les ramener vers Fréderic Miguet. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Maintenant que tout le monde a compris le truc de telles pratiques ne devraient, à l’avenir, plus guère avoir d’effet et appartenir désormais à l’aimable convivialité du seul folklore local.
La très belle campagne de Vincent Meyer.
Le beaujolais change profondément. La force de Vincent Meyer est d’avoir compris et incarné ce changement. Le besoin croissant de changer est du à la croissance des deux villes moyennes, Belleville et Villefranche, ainsi qu’à l’entrée du territoire beaujolais dans l’aire d’attraction de la métropole Lyonnaise. L’arrivée de nouveaux habitants venus du monde urbain introduit une nouvelle donne qui modifie les anciens réseaux traditionnels de sociabilité qu’ils soient ceux des familles, des associations de village, des conscrits, d’école qui maillent les populations rurales, parfois même excessivement, et dans ce dernier cas d’une façon presque clanique. La viticulture qui structure la géographie et la sociologie locale, elle-même, change considérablement, notamment dans le sens d’un respect plus grand des paysages et de la nature (recul de l’usage des pesticides, progression de l’enherbement, lutte biologique contre les insectes). D’autres représentations collectives, d’autres réseaux prennent forme à travers des échanges fructueux entre anciens et nouveaux habitants. Le sens de l’appartenance à une communauté villageoise se transforme, se métisse et s’ouvre à de nouvelles problématiques. C’est ce qui explique que la sensibilité écologique, bien que fortement décriée en apparence, ne le soient pas autant qu’on le croit. Elle progresse dans tous les publics, à droite comme à gauche. Il était logique, que Vincent Meyer, qui n’a rien d’un khmer vert, et qui est quelqu’un de responsable et de modéré dans son expression tout en étant clair dans ses choix ait réussi à remettre en selle une gauche locale qui avait été désarçonnée depuis des décennies.Il a presque doublé le score du dernier candidat de gauche, le socialiste Jerome Saddier, qui en 2007 avait péniblement atteint 17% des voix et n’avait pas pu être présent au second tour.
Le beau slogan de Vincent Meyer appelant à «une société plus juste, plus saine, plus solidaire» a fait sens. Il va falloir maintenant lui donner corps.
Comment ce retour de la gauche, qui ne s’était pas vu depuis 24 ans et qui a été qualifié à juste titre d’«historique» par la presse locale, va-t-il évoluer ? Les bonnes relations EELV-PS vont-elles se maintenir ?
Les municipales vont être la prochaine échéance, en 2014. Vincent Meyer s’attachera-t-il à prendre la mairie d’Anse (son score de 45% au 2° tour y est prometteur), entrera-t-il simplement au conseil municipal de ce gros bourg ou va-t-il se consacrer à la préparation des cantonales de 2016 ? De toute façon il y aura d’ici là un nouvel acte de la décentralisation qui pourrait modifier le contexte s’agissant de la place des conseils
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régionaux et des conseils généraux.
Je saisis l’occasion pour dire ma conviction qu’en milieu rural profond, c’est-à-dire dans les petites collectivités à l’écart du monde urbain, il faut éviter d’introduire inutilement du conflit partisan ; ce serait rendre encore plus difficile une gestion locale pour laquelle les volontaires ne se précipitent pas. Dans nos villages, ceux du canton de Beaujeu par exemple, l’intérêt public local impose d’être capables de faire équipe avec des gens de conviction très différentes que ce soit dans les municipalités ou dans les conseils intercommunaux. Les interférences avec la politique nationale commencent, en fait, avec les seules élections cantonales et même durant celles-ci les élus, tout particulièrement les maires, doivent s’imposer une certaine réserve compte tenu de la composition politique inévitablement disparate de leurs équipes. Le non cumul des mandats va avoir, entre autres, cela de positif qu’il devrait mettre un terme à cette boulimie de postes, présidences et vice-présidences, faisant que certains de nos maires accumulent les mandats comme autant d’échelons à gravir dans un parcours de carrière ou encore pour accroitre le montant de leurs indemnités. Nos politiciens locaux devront désormais choisir leur partition, s’y tenir et ne plus désorganiser la gestion locale par leurs tentatives de conquête de mandats supérieurs comme cela a été le cas pour la malheureuse CCRB dont l’ambition de Fréderic Miguet a pourri le bon fonctionnement depuis plusieurs années .
En tout état de cause Vincent Meyer est la révélation indiscutable des législatives de juin 2012. Je suis persuadé qu’il va mûrir à la façon d’un bon vin de garde. Dans 5 ans la droite locale devra sans doute compter à nouveau avec lui.
Un front de gauche qui a progressé mais pas encore suffisamment .
Comme je l’ai exprimé à quelques reprises j’aurais préféré une candidature commune EELV-FG plutôt qu’une candidature EELV-PS. Je ne me considère pourtant pas comme étant un extrémiste mais il y a une vérité de la crise qui oblige à une certaine radicalité. Cette radicalité du front de Gauche est, évidemment, plus celle du Roosevelt des années 30 ou du Conseil National de la Résistance de la Libération que celle de Fidel Castro.C’est ce qui explique que le Front de Gauche ait souvent été plus pertinent que le PS durant la présidentielle. Aussi ai-je été désemparé et attristé par l’échec cuisant de Mélenchon dans le nord de la France. Je n’étais pas convaincu, de toute façon, par l’opportunité de ce duel beaucoup trop théâtral et trop aléatoire. Le FN est l’effet de la crise. Il n’en est pas la cause. La force de Mélenchon avait justement été de défendre des points de vue vraiment novateurs et solides sur la financiarisation, sur le rôle des banques et de la BCE dans le financement de la dette, sur les difficultés de la Grèce. Ces points de vue portaient sur les causes. Ils étaient à hauteur d’Histoire. Mélenchon aurait mieux fait de continuer d’avancer sur ce terrain, ainsi que sur celui du concept prometteur de la planification écologique dont, soit dit en passant, l’économiste qui l’a inspiré est James K.Galbraith, une des têtes intellectuelles de la gauche universitaire américaine. Il y avait pour le Front de Gauche une belle opportunité : à la sortie de la présidentielle, la gauche de gouvernement, la gauche molle, s’était assoupie avec l’effet Hollande, elle ne disait plus rien de très consistant, sans doute parce qu’elle s’apprête vraisemblablement à nous servir bientôt sa version de la rigueur. A moins qu’Hollande ne parvienne à faire plier Merkel les temps qui viennent ne seront certainement pas faciles. Il aurait fallu pour les affronter s’appliquer à parfaire la définition d’une alternative crédible et faire comprendre aux électeurs quel est le vrai dessous des cartes.
Dans la 9° circonscription, en outre, les bisbilles entre le PS, EELV et le Front de Gauche n’ont pas été très productives, du moins dans un premier temps. Je ne suis pas certain que tous les torts aient été du coté d’EELV et du PS. Le PS s’est, semble-t-il, révélé être un allié loyal et efficace pour Vincent Meyer alors qu’il a certainement été frustré par le fait de devoir passer au second rang. Je conçois, également, que l’investiture accordée par le PS à Vincent Meyer n’a pas du être facile à vivre pour le Front de Gauche. Au premier tour de la présidentielle dans la 9° circonscription Mélenchon (FG) avait fait 9%, Eva Joly (EELV) seulement entre 2% et 3%. Il était logique que Danielle Lebail (FG-PCF) ait pu considérer qu’elle pesait plus que Vincent Meyer (EELV), sauf que celui-ci avait l’appui du PS et qu’il pesait potentiellement, de ce fait, le poids des voix de Hollande, qui était de 20% environ dans la circonscription. Du fait des rapports de force résultant des alliances ce n’était certainement pas réaliste de la part du Front de Gauche de chercher à contourner cette situation. Mais en même temps le Front de Gauche, qui défend des positions sensiblement différentes de celles du PS ne pouvait pas s’aligner sans broncher. C’est dommage qu’aucun terrain d’entente
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n’ait pu être trouvé pour le premier tour. Les appareils de parti sont souvent des machines à perdre vraiment déprimantes. Combien de fois des gens m’ont dit : « qu’attendez-vous pour être unis, si vous l’étiez on voterait pour vous ».
Ne soyons pas trop pessimistes pour autant. Au deuxième tour les reports à gauche se sont déroulé impeccablement et la gauche a même progressé de presque un millier de voix .
L’expression de Vincent Meyer d’«un printemps du Beaujolais» est jolie. Tout en ayant une part d’exagération, comme toute image, elle a aussi une bonne part de vérité. Espérons simplement qu’une mauvaise poussée de gel ne viendra pas détruire la promesse des fruits murs à venir. Cela dépendra largement de la capacité des formations de gauche à développer une capacité d’initiatives communes innovantes par delà l’indispensable et légitime confrontation de leurs point de vues qu’il faudra approfondir et protéger des consensus mous.
La trahison puis l’échec retentissant de Fréderic Miguet, ses causes et ses conséquences possibles.
D’un point de vue technique Fréderic Miguet a fait une campagne originale dans sa forme. Ses pages facebook valent le détour, elle sont vivantes, pleines de belles photos et de commentaires qui intéresseront demain les historiens locaux, en dehors de tout jugement sur son contenu sa profession de foi était simple, claire et bien rédigée, le recours à la caravane publicitaire du type tour de France, même si ce fut avec une seule voiture, a donné à sa campagne un air de show à l’américaine qui a fait sourire certains mais qui a probablement été efficace ici et là.
A l’exception de son recours scandaleux à l’affichage sauvage (parait-il pour compenser un handicap de notoriété) Fréderic Miguet a développé une forme de communication politique neuve pour le Beaujolais, intéressante, bien «léchée». En revanche s’agissant du fond c’est tout autre chose et, en politique, n’en déplaise aux communicants, le fond, au final, l’emporte toujours sur la forme :
-Fréderic Miguet a cyniquement entretenu la confusion sur son étiquette politique afin de ratisser le plus largement possible avec des affirmations faussement rassembleuses visant à faire croire qu’il avait le soutien de la droite et du centre. Or il n’avait le soutien d’aucune des formations dont il feignait de se réclamer. Il a menti.
-Il a abusé des facilités de la démagogie par exemple en affirmant ressembler à l’habitant lambda du Beaujolais alors qu’il cumule les mandats (maire, dernier vice-président du conseil général, 1°vice-président de la CCRB, président de diverses structures plus ou moins influentes). On observera, au passage, que la manipulation d’une simple ressemblance est justement ce qui constitue une tromperie, la fausse monnaie par exemple.
Fréderic Miguet a ainsi voulu cacher sa vraie nature de notable, plutôt autoritaire et conservateur sinon réactionnaire, enclin à verrouiller et à utiliser des voies obliques pour parvenir à ses fins, jouant même de l’intimidation plus ou moins discrète afin de bien fidéliser ses «clients». Les personnes lui ayant tenu tête et qu’il lui est arrivé d’invectiver, souvent violemment, peuvent en attester.
Le portrait inacceptable qu’il a brossé de Bernard Perrut, en le présentant abusivement comme un mélange de tyran antique et de roi fainéant, a choqué. Nombreux sont ceux dans le canton de Beaujeu qui ont cru, en réalité, reconnaître plutôt l’autoportrait de Fréderic Miguet. Bel exemple de transfert psychanalytique !
Aux yeux de l’opinion locale ces dérapages ont affaibli fortement la crédibilité politique mais également morale de Fréderic Miguet. Il passe maintenant pour un mauvais stratège autant que pour un traitre à ses amis politiques, conduit par la jalousie et prêt à tous les coups de bluff.
Sa survie lui étant devenue désormais prioritaire, il a été obligé de faire allégeance à son ancien patron qu’il avait défié et dénigré copieusement. Au lendemain du premier tour il a appelé à voter contre la gauche mais sans cependant citer le nom de Bernard Perrut. Ce grande écart en dit long sur l’ampleur de son échec mais aussi sur sa déception et sur la persistance de son hostilité viscérale à l’égard du maire de Villefranche-sur-Saône dont il a certainement du, sans trop y croire, souhaiter secrètement toute la journée du 2° tour que Vincent Meyer l’en débarrasse. Les mauvais reports , à Fleurie par exemple, de ses voix vers Bernard Perrut attestent clairement de cette réticence intérieure ou, à tout le moins, des troubles importants provoqués par
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son extrémisme dans une partie de l’électorat de droite.
-Fréderic Miguet n’a pas hésité à prendre des engagements dont on pouvait douter, le connaissant, qu’il aurait du mal à les tenir, du genre «je vous informerais» alors qu’il n’a jamais vraiment rendu compte de son mandat au conseil général auprès des élus locaux, et encore moins à la population. Dans le passé, sitôt élu au conseil général, il a commencé à louvoyer.(Se reporter, ici, à un témoignage révélateur publié dans l’excellent «Beaujeu direct»). Sa propension réitérée aux grandes déclarations restant sans suites est maintenant bien connue, elle l’a également desservi. Le masque est tombé.
-Enfin, sur le fond, c’est-à-dire sa pensée politique, Fréderic Miguet ne nous a rien dit d’intéressant et de réfléchi. Nous aurions pourtant voulu connaître sa vision de l’économie, de l’évolution de l’Europe face à la crise de la dette, sa conception de la croissance. Au lieu de quoi il a abondamment recouru aux lieux communs du populisme en singeant plus ou moins subtilement les thèmes du FN, par exemple en dénonçant «le système» dont il est pourtant un pur produit ! En période de crise il importe que nos représentants aient une vision des choses qui ne se limite pas à la seule évocation de sujets de proximité simplistes ou à des brèves de comptoir enflammées entre deux tournées au «café de la place».En période de crise on n’élit pas des candidats, qu’ils soient de droite ou de gauche, dont il est évident qu’ils ne se donnent même pas la peine de faire l’effort de comprendre leur époque. Il est cohérent que les électeurs de droite aient en majorité préféré Bernard Perrut à Fréderic Miguet.
Fréderic Miguet a sous estimé le sens critique des électeurs de la 9° circonscription. Ceux-ci n’ont pas apprécié d’être pris pour des idiots auxquels on peut faire avaler n’importe quoi. Avec beaucoup de discernement ils lui ont infligé une sanction méritée.
Certes Fréderic Miguet a été courageux, objecteront certains, il a fait preuve d’une indiscutable «bravitude».Il est parti à l’attaque avec beaucoup d’audace contre plus fort que lui. Je le reconnais bien volontiers. Cela fait partie du jeu démocratique que certains politiciens soient avant tout poussés par le désir d’arriver à tout prix et qu’ils déploient pour satisfaire cette envie une grande énergie. Tous n’ont pas la force d’âme d’un Bayrou auquel d’ailleurs Miguet à écrit une lettre ouverte plutôt nulle. Je ne dénie pas à Miguet le droit de vouloir faire carrière. Simplement je constate qu’il n’a pas su donner du panache et du contenu à son ambition. Il l’a dégradée par des arguments médiocres et malsains qui n’ont pas été à la hauteur des enjeux d’une élection législative en temps de crise.
Qu’est ce qui a pu pousser le maire de Fleurie à s’engager dans une aventure aussi périlleuse dont il était clair pour beaucoup qu’elle se terminerait par un échec retentissant ? Miguet a-t-il cherché à se placer pour demain en tentant d’affaiblir Perrut, voire même en tentant de le faire perdre afin d’avoir le champ libre pour le coup d’après, c’est-à-dire les prochaines législatives de 2017 ? N’a-t-il pas également cherché à mobiliser sa base électorale cantonale ? Il devait sentir qu’elle lui échappait. N’oublions pas que Miguet avait été réélu difficilement conseiller général en 2011.Il commençait à se heurter ces derniers temps à la résistance de certains élus de la CCRB que son projet d’absorption de cette communauté de communes avec celle de Belleville dérange bien qu’ils ne le clament pas sur tous les toits. Le premier tour de la législative de 2012 démontre amplement cette désaffection des électeurs du canton à l’égard de Miguet. Sauf dans sa commune le maire de Fleurie n’est pas parvenu a enrayer la chute. Ses scores dans le canton de Beaujeu ont été des plus moyens et parfois même très médiocres pour un conseiller général se présentant à la députation dans son propre canton.
Les maires du canton durant ces législatives l’ont lâché. Avec ce qu’il faut de mollesse précautionneuse ils l’ont quitté sur la pointe des pieds. Ceux qui l’ont, peut-être, soutenu l’ont fait vraiment très en sourdine, presque honteusement. Il est connu de tous qu’il intimidait beaucoup nos braves édiles. Il était parvenu à leur faire croire qu’il leur était indispensable et que sans son entregent ils n’obtiendraient pas de subventions. Peu avaient résisté à sa pression il y a un an lors des cantonales lorsqu’il leur avait demandé, semble-t-il lourdement, de s’afficher sur la liste de ses soutiens officiels. Très rares avaient alors été ceux qui avaient su faire preuve du solide bon sens du maire des Ardillats affirmant que s’il avait une question à régler avec le conseil général il lui suffisait d’appeler directement Mercier sans passer par Miguet. Les yeux de nos élus devraient maintenant s’ouvrir. Ils ne vont plus désormais se laisser dominer aisément. On verra, notamment,
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s’ils continuent d’écouter craintivement Miguet concernant le très discutable «mariage», (ridiculement présenté par Miguet il y a quelques mois comme étant d’amour!) de la CCRB avec la communauté de communes de Belleville-sur-Saône. Notons que Bernard Fialaire a nettement soutenu Bernard Perrut et que Fréderic Miguet, n’a obtenu que 11% des suffrages à Belleville où j’imaginais pourtant que sa notoriété aurait été plus forte. Fialaire, s’il persiste dans son dessein, aurait avantage à se chercher d’autre propagandistes que Miguet.
A plus long terme les partis de droite et du centre devront trouver quelqu’un de plus fiable que l’aventureux Fréderic Miguet afin de conserver le canton de Beaujeu. J’imagine que Bernard Perrut aussi bien que Michel Mercier, auxquels le maire de Fleurie a donné bien du tracas cette année, doivent déjà avoir leur petite idée à ce sujet. Fréderic Miguet va-t-il persister dans sa fronde ou va-t-il se soumettre ? Je ne pense pas qu’il ait suffisamment de caractère pour persévérer. Une fois digérée la déception de sa défaite l’instinct de survie devrait l’emporter. Toute honte bue il essaiera de se soumettre et de rentrer dans le rang. Je suis très curieux de connaître quels gages il apportera à ses deux grands suzerains afin de se racheter à leurs yeux et de leur prouver sa loyauté. Je suis encore plus curieux de connaître s’ils lui feront ou non confiance. Toléreront-ils longtemps dans le beaujolais viticole le risque d’une telle «mine divagante» comme disent les marins ?
Si Miguet n’avait pas autant perturbé le jeu dans son propre camp la dynamique de l’élection aurait-t-elle été différente? Certainement. Mais il est difficile de dire précisément comment. Sans Miguet Bernard Perrut aurait-il été réélu au premier tour et la gauche aurait-t-elle accédé au second tour ? Comment savoir qui de Vincent Meyer ou de Bernard Perrut a le plus profité de ce brouillage de repères ? Miguet en siphonnant les voix du FN a probablement évité à Perrut une triangulaire et sans doute va-t-il s’en vanter afin d’obtenir sa réhabilitation. Mais il a pris aussi à Perrut juste ce qu’il fallait de voix pour accentuer de façon spectaculaire l’importance de son recul par rapport à ses élections triomphales antérieures. Avec les voix de Miguet Perrut n’était pas loin, en réalité, de pouvoir passer au premier tour. Cela aurait précisément été une affaire de dynamique qui dans le cas d’espèce a été cassée. Ma conviction est que la politique de la terre brulée, c’est-à-dire la défaite de Bernard Perrut, était le véritable objectif de Miguet mais que la faiblesse de son score auquel il ne s’attendait pas l’a empêché de faire le vide à son avantage pour 2017 et c’est lui qui est maintenant en suspension dans le vide.
Toujours est-il que dans la 9°circonscription et, bien plus encore, dans le canton de Beaujeu, plus rien ne sera comme avant : les extrêmes n’ont pas gagné, la droite et le centre républicains l’ont emporté sur leurs expressions fallacieusement détournées par l’aventurisme d’un individu, et surtout les conditions d’un vrai débat démocratique, franc et respectueux, ont été rétablies grâce au retour remarquable de la gauche sur la scène publique locale !
Le beaujolais est, enfin, revenu dans la normalité politique ! Merci Vincent !

Alain de Romefort

Communiqué de Vincent MEYER

Le 2ème tour des législatives sur la 9ème circonscription du Rhône vient confirmer le formidable élan pour le changement. Le Beaujolais a entamé sa mue vers plus de justice, de solidarité et de qualité de vie. Rien ne sera plus comme avant. La dynamique créée ouvre un espoir pour les scrutins à venir (notamment 2014). Elle redonne confiance et espoir à tous ceux qui se croyaient condamnés à subir encore des années, sur ce territoire, la loi du clientélisme, des petits arrangements, du profit et du mépris.
Nous n’allons pas attendre. Car la politique ne se fait pas qu’au sommet de l’Etat mais aussi au niveau des quartiers, de l’hôpital, de l’entreprise, de l’école, des associations. Il faut changer la vie maintenant. Le gouvernement va créer, avec l’Assemblée Nationale, le cadre du changement. Nous agirons ensemble, localement, pour transformer notre quotidien par le dialogue, la mobilisation et la solidarité.
Je remercie toutes les électrices et tous les électeurs qui, en votant massivement pour moi et pour Luc Beauvallet, ont mis en marche une formidable espérance. A l’issue de ce scrutin, pour lequel les moyens étaient totalement disproportionnés (notabilité, accès à la presse, visite de nombreux ministres, financement, moyens matériels, soutien obligé des maires), je n’ai donc pas de mandat pour servir le Beaujolais.
Mais, le fantastique crédit qui m’a été accordé par plus de 16 000 citoyens, je vais le mettre à disposition des écologistes, des partis de la majorité présidentielle, des associations, et des collectifs qui luttent pour le respect de notre environnement, la protection de notre santé, l’emploi durable, le logement décent, la transition énergétique, et la solidarité humaine.
L’élan est donné en ce « printemps du Beaujolais ». Les initiatives vont fleurir. Car le changement c’est l’affaire de tous. Maintenant.

Villefranche le 17 juin 2012 Vincent Meyer

Elections législatives dans la 9° circonscription: L’ultime débat.

Le très suivi «blog des deux clochers» vient de publier deux interviews des deux candidats en lice dans la 9° circonscription : MM Vincent Meyer (EELV-majorité présidentielle) et Bernard Perrut (UMP et formations du centre).

Nous vous recommandons la lecture de ces deux textes.

Notre vote, comme nous l’avons déjà clairement exprimé, ira à Vincent Meyer. Il a été comme Alain de Romefort et Sylvie Goutte-Nesme candidat écologiste aux cantonales de 2011. Nous publions donc son interview qui correspond à la vision du «Citoyen Beaujolais»

Néanmoins  lorsqu’on est un authentique démocrate, il convient également de prendre connaissance des positions du représentant de la formation concurrente. Les réponses de Bernard Perrut , qui est un responsable politique respectable, méritent, elles aussi, d’être lues avec attention. Nous vous invitons donc vivement à en prendre connaissance sur le site de notre confrère «le blog des deux clochers» .

 

L’interview de Vincent Meyer, candidat EELV-PS à la députation dans le 9°Circonscription du Rhône par le blog des deux clochers

 

1)                Comment voyez-vous l’avenir de la viticulture beaujolaise et que préconisez-vous pour son développement ?

La production viticole française se situe au premier rang mondial, sa valeur atteint 8 à 9 milliards d’euros soit 15 % de la valeur totale de la production agricole nationale. La filière compte plus de 250 000 emplois à temps plein et dégage le premier solde positif de la balance commerciale agroalimentaire avec 5 milliards d’euros en 2005

La volonté de la droite d’appliquer des recettes libérales à cette filière en crise s’est traduite par l’affaiblissement de la concertation avec les organisations professionnelles, des mécanismes de régulation des marchés, de la promotion des produits

La viticulture en Beaujolais est un champ de ruine.  Les difficultés deviennent structurelles, et mettent en cause la survie même de nombreuses exploitations Entre 2004 et 2009, en Beaujolais, il y a eu une baisse 1 000 exploitations soit- 30% !!! Le revenu réel moyen a reculé de 41%. La surface des vignes revendiquées en AOC beaujolaises a baissé 16%. Quel bilan!!

Au plan social, le bilan est tout aussi catastrophique. Le 8 décembre 2009, le député sortant a pourtant voté contre une Proposition de loi sur le droit au revenu des agriculteurs et le 26 janvier 2010, il a voté contre une Proposition de loi relative à l’extension du régime de retraite complémentaire obligatoire aux conjoints et aides familiaux de l’agriculture. Cela fait désordre pour un député qui se veut le défenseur des agriculteurs. Bien sûr, ces propositions venaient de la gauche !

Mais une autre proposition de loi portée par le Nouveau Centre (dans la majorité à laquelle participe Mr Perrut) visait à amorcer un transfert du financement de la protection sociale agricole d’une assiette pesant sur le coût du travail à une assiette fiscale basée sur la consommation. Le dispositif réduirait mécaniquement l’injustice à laquelle sont confrontés nos viticulteurs, participerait à une reconquête des marchés et ferait bénéficier les salariés agricoles d’une sécurisation de leur protection sociale. Le 3 mai 2011. Le député sortant a voté contre !

Il faut nous prendre des mesures fortes afin d’adapter au monde agricole et viticole les mesures existantes concernant la lutte contre le surendettement. Il est capital d’empêcher le glissement insidieux vers des situations de grande précarité matérielle et psychologique, causes entre autres d’un taux de suicides bien plus élevé que dans des secteurs économiques où la souffrance au travail est pourtant très forte.

La viticulture est un atout essentiel pour la France, elle fait partie intégrante de notre patrimoine national. Que faire ?

Nous voulons que la refonte de la PAC aboutisse à une redistribution plus équitable des aides et un abaissement de leur plafond, une réévaluation de l’aide aux petites exploitations, une conditionnalité de l’accès aux aides publiques (impact environnemental, rejet de CO2, création d’emploi)

Nous lancerons un débat national sur l’agriculture, la pêche et l’alimentation dès 2012 en vue d’une loi d’orientation agricole débattue au Parlement en 2013 :

  • réforme des soutiens publics en faveur de l’emploi et de l’environnement,
  • aide à l’installation agricole, refonte de la gestion foncière,
  • relocalisation de l’agriculture favorisant les productions de proximité en lien avec les collectivités locales,
  • soutien à l’agriculture paysanne et biologique pour atteindre les 20% de la SAU en bio

Le Beaujolais, vignoble traditionnel de petites exploitations, est particulièrement touché par la libéralisation du marché du vin qui le met en concurrence avec des exploitations industrielles de très grandes surfaces des pays du nouveau monde. Nous voulons inverser la tendance …

1-en renforçant la viticulture biologique et les autres modes de viticulture durables respectueux de l’environnement.

2-en réorganisant les filières de distribution pour répartir équitablement les profits et garantir la juste rémunération des producteurs

3-en réorientant les aides de la PAC : conservation et indexation de l’enveloppe sur l’inflation, passage à des aides aux actifs avec conditionnalité renforcée

4-en conservant des outils interprofessionnels de régulation et notamment les droits de plantation

5-en mettant en œuvre un volet social pour parer aux conséquences de la crise – préretraites pour permettre aux viticulteurs, qui souhaitent cesser leur activité de continuer à vivre dignement, mesures d’allègement des charges pour les viticulteurs en situation difficile et qui veulent poursuivre leur activité.

La Commission Européenne souhaite déréguler les droits de plantation de la vigne en Europe. Or, ces droits, octroyés par les états membres, permettent de maîtriser les volumes sur le marché et donc de maintenir les prix. Nous nous opposerons fermement à une libéralisation qui permettrait à de gros investisseurs de planter des milliers d’ha de vigne et de faire mourir les petits vignerons. Mourir littéralement. Nous savons que ce n’est pas un vain mot. Rien d’efficace n’a été fait en 5 ans pour orienter dans un autre sens la Commission Européenne.

Nous favoriserons une agriculture de proximité, soucieuse de l’environnement, minimisant le recours aux pesticides. En même temps, sur la base d’une qualité croissante, nous encouragerons les initiatives et la créativité pour développer les marchés à l’exportation, notamment sur des niches commerciales.

 

2)                Comment analysez-vous la transformation du monde rural avec l’arrivée de nombreux nouveaux habitants venus de la ville et que préconisez-vous pour assurer la bonne maîtrise de cette transformation majeure ?

L’arrivée de ces nouveaux habitants est une chance et un défi. Elle enrichit la vie sociale, elle permet d’éviter des fermetures de classes. Le beaujolais étant très accueillant, l’intégration se passe plutôt bien.

 

L’une des principales difficultés rencontrées par les nouveaux arrivants, comme d’ailleurs par nombre d’habitants plus anciennement implantés est la mauvaise qualité des transports ferroviaires et le coût croissant de l’usage de l’automobile. L’argent public doit être mis sur l’amélioration des transports en communs, les alternatives durables (covoiturage par exemple) plutôt que sur des investissements lourds comme le doublement du TGV nord sud.

 

Comme cela avait été préconisé par EELV lors des cantonales, il faudrait limiter la fréquence des longs trajets domicile-travail en installant dans nos campagnes des maisons du travail numérique. Les nombreux salariés travaillant aujourd’hui devant un poste d’ordinateur pourraient le faire près de chez eux. Ils récupéreraient ainsi un temps appréciable pour leur vie sociale et leur vie personnelle, de l’ordre de quelques heures pour beaucoup d’entre eux.

 

Consommer local est également de nature à resserrer les liens entre anciens et nouveaux habitants. Faciliter l’écoulement local des produits du terroir par des circuits courts, AMAP ou directement du producteur au consommateur, promouvoir les produits par les habitants (tous ambassadeurs du Beaujolais !).

 

Enfin une vie associative, sportive et culturelle locale riche et variée, avec un maillage et une solidarité entre commune est un bon facteur d’intégration. Le député veillera à faciliter les initiatives.

 

 

3)      Le Beaujolais est riche de beaux paysages et sa position géographique auprès de grands axes l’avantage en matière touristique : que préconisez vous pour protéger et valoriser ce patrimoine et en rendre le territoire encore plus attractif ?

Il faut préserver l’espace rural, le cadre de vie, les paysages et le potentiel touristique. Les projets d’infrastructures lourdes -autoroute ou TGV- prévus pour traverser le Beaujolais, sans bénéfice pour les populations locales, devront être totalement reconsidérés dans le respect des terroirs et des aspirations des populations concernées.

Un éventuel projet de parc Régional du Beaujolais pourra être étudié en prenant garde, bien sûr, de ne pas accroître les contraintes sur les agriculteurs et résidents. Rien ne doit être entrepris sur ces projets sans concertation avec la coordination des associations du Beaujolais.

Le développement du tourisme vert et œnologique est un atout à valoriser. L’attractivité du territoire doit être renforcée par une infrastructure d’accueil adaptée (hôtels, gite, chambres d’hôtes), une communication volontariste et une sensibilisation à l’accueil notamment des étrangers.

La préservation de la biodiversité et la protection du patrimoine génétique doivent être intégrés localement dans une vision globale nationale. Les OGM ne doivent pas sortir en plein air.

 

 

4)      Le monde rural est confronté à l’apparition de déserts médicaux, à la difficulté de traiter les maladies chroniques et au vieillissement d’une partie de sa population : que préconisez-vous en matière de prévention et d’égalité d’accès aux soins ?

Il faut travailler au maintien et à la réimplantation des services en milieu rural. C’est ce sur quoi la ministre de l’égalité des territoires et du logement a commencé à travailler. Ecoles, bureaux de poste, accès aux soins et autres services. Dommage que le député sortant ait voté, le 29 mars 2011,  contre une proposition de loi qui allait dans ce sens … mais défendue par le PS !

Concernant la santé, il est primordial de garantir un temps d’accès minimum aux services médicaux : médecine générale, maternité, urgences.  La fermeture d’établissements hospitaliers sur notre territoire plutôt que leur reconversion ou spécialisation est un scandale.

Un des grands enjeux à venir des politiques de santé est l’instauration d’une démocratie sanitaire permettant aux usagers du système de santé (les malades actuels et futurs et leurs proches, c’est-à-dire nous tous) et à leurs partenaires de prendre en charge les questions de santé, d’être moteurs notamment dans les politiques locales de santé encore balbutiantes et qui commandent pourtant le succès des politiques de prévention (alimentation, santé-environnement), d’éducation thérapeutique de respect des droits des patients et de promotion de la bien-traitance.

Une menace croissante pèse sur notre santé : développement exponentiel du cancer (y compris du cancer des enfants), de la maladie d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques, des maladies respiratoires, des allergies… Ce n’est pas la faute à pas de chance, c’est le résultat du changement radical de notre environnement en 50 ans : pollutions, qualité de l’eau et de l’air, alimentation industrielle, montée du stress et des angoisses, dégradation de la qualité de vie… La course au scanner, la médicalisation à outrance, l’augmentation des dépenses de santé et le trou de la sécu… croyez vous que ce soit la bonne direction ? Non, nous n’accordons pas assez d’attention et de moyens en amont, et notamment à la prévention…

Il convient de tout faire pour que notre eau soit sans danger pour la santé, réduire -de façon concertée- l’usage des pesticides, traquer les pollutions industrielles (résidus de plomb, organochlorés) et technologiques (intensité et localisation des antennes relais), éduquer très tôt à la responsabilité sur sa propre santé, encourager une alimentation saine (et bio dans les restaurations collectives).

Enfin, il faut améliorer la prise en charge de la dépendance, en créant une branche spécifique dans notre dispositif social. Le choix doit être possible entre l’EHPAD et le maintien à domicile. Cela suppose un statut pour les aidants : reconnaissance, soutien financier et humain, formation.

En tant que député j’userai de tout mon influence localement et à l’Assemblée pour avancer dans ce sens. Rapidement.

 

5)      Partagez vous le point de vue selon lequel les blogs citoyens locaux peuvent contribuer à rendre l’action publique plus transparente, à faciliter la compréhension des changements et à améliorer la sincérité et la qualité du débat public ?

Oui. Il y aurait d’ailleurs, également, tout intérêt à développer des outils interactifs pour permettre un travail collaboratif sur des dossiers locaux.

 

En conclusion

Le programme PS-EELV ( http://tinyurl.com/PS-EELV ), véritable feuille de route de la mandature, comprend un grand nombre de mesures qui devraient également avoir un impact positif sur la situation économique, sociale et humaine en Beaujolais.

Vincent Meyer

 

Dimanche 17 juin – n’oubliez pas d’aller voter pour Vincent Meyer


Vincent Meyer, candidat d’Europe Ecologie les Verts et du parti socialiste, aux élections législatives dans la 9° circonscription qui est aussi celle du canton de Beaujeu peut être élu dimanche prochain. Il a maintenant le soutien du front de gauche.

 Cela fait 24 ans que la gauche a été absente au deuxième tour. L’écart de 12% est en apparence à l’avantage du candidat de la droite, Bernard Perrut. En réalité cet avantage est très faible pour les raisons suivantes :

-Le front national (17% des voix) n’a pas demandé à ses électeurs de voter pour Bernard Perrut. Les électeurs du FN devraient largement s’abstenir.

-Le candidat dissident de droite, Frederic Miguet, (11%) a demandé à ses électeurs de voter pour Bernard Perrut mais il a été, avant le premier tour, tellement agressif à l’égard de Bernard Perrut qu’il est possible que ses électeurs, déroutés par ce changement brutal de cap, ne le suivent pas.Il n’est d’ailleurs pas à exclure que ce soit le souhait secret du maire de Fleuris.Perdu pour perdu il a, peut être, intérêt à ce que Bernard Perrut soit battu afin d’occuper demain le terrain à son profit.

 L’élection risque donc de se jouer dans un mouchoir de poche.Tout est possible.Vincent Meyer peut et doit être élu députe de la 9° circonscription Dimanche.

 

            VOTEZ ET INVITEZ VOS AMIS A VOTER VINCENT MEYER

 

            Alain de Romefort                                             Sylvie Goutte-Nesme

Une Interview de Vincent Meyer, candidat EELV-PS à la députation dans le 9°Circonscription du Rhône


1)                Comment voyez-vous l’avenir de la viticulture beaujolaise et que préconisez-vous pour son développement ?

La production viticole française se situe au premier rang mondial, sa valeur atteint 8 à 9 milliards d’euros soit 15 % de la valeur totale de la production agricole nationale. La filière compte plus de 250 000 emplois à temps plein et dégage le premier solde positif de la balance commerciale agroalimentaire avec 5 milliards d’euros en 2005

La volonté de la droite d’appliquer des recettes libérales à cette filière en crise s’est traduite par l’affaiblissement de la concertation avec les organisations professionnelles, des mécanismes de régulation des marchés, de la promotion des produits

La viticulture en Beaujolais est un champ de ruine.  Les difficultés deviennent structurelles, et mettent en cause la survie même de nombreuses exploitations Entre 2004 et 2009, en Beaujolais, il y a eu une baisse 1 000 exploitations soit- 30% !!! Le revenu réel moyen a reculé de 41%. La surface des vignes revendiquées en AOC beaujolaises a baissé 16%. Quel bilan!!

Au plan social, le bilan est tout aussi catastrophique. Le 8 décembre 2009, le député sortant a pourtant voté contre une Proposition de loi sur le droit au revenu des agriculteurs et le 26 janvier 2010, il a voté contre une Proposition de loi relative à l’extension du régime de retraite complémentaire obligatoire aux conjoints et aides familiaux de l’agriculture. Cela fait désordre pour un député qui se veut le défenseur des agriculteurs. Bien sûr, ces propositions venaient de la gauche !

Mais une autre proposition de loi portée par le Nouveau Centre (dans la majorité à laquelle participe Mr Perrut) visait à amorcer un transfert du financement de la protection sociale agricole d’une assiette pesant sur le coût du travail à une assiette fiscale basée sur la consommation. Le dispositif réduirait mécaniquement l’injustice à laquelle sont confrontés nos viticulteurs, participerait à une reconquête des marchés et ferait bénéficier les salariés agricoles d’une sécurisation de leur protection sociale. Le 3 mai 2011. Le député sortant a voté contre !

Il faut nous prendre des mesures fortes afin d’adapter au monde agricole et viticole les mesures existantes concernant la lutte contre le surendettement. Il est capital d’empêcher le glissement insidieux vers des situations de grande précarité matérielle et psychologique, causes entre autres d’un taux de suicides bien plus élevé que dans des secteurs économiques où la souffrance au travail est pourtant très forte.

La viticulture est un atout essentiel pour la France, elle fait partie intégrante de notre patrimoine national. Que faire ?

Nous voulons que la refonte de la PAC aboutisse à une redistribution plus équitable des aides et un abaissement de leur plafond, une réévaluation de l’aide aux petites exploitations, une conditionnalité de l’accès aux aides publiques (impact environnemental, rejet de CO2, création d’emploi)

Nous lancerons un débat national sur l’agriculture, la pêche et l’alimentation dès 2012 en vue d’une loi d’orientation agricole débattue au Parlement en 2013 :

  • réforme des soutiens publics en faveur de l’emploi et de l’environnement,
  • aide à l’installation agricole, refonte de la gestion foncière,
  • relocalisation de l’agriculture favorisant les productions de proximité en lien avec les collectivités locales,
  • soutien à l’agriculture paysanne et biologique pour atteindre les 20% de la SAU en bio

Le Beaujolais, vignoble traditionnel de petites exploitations, est particulièrement touché par la libéralisation du marché du vin qui le met en concurrence avec des exploitations industrielles de très grandes surfaces des pays du nouveau monde. Nous voulons inverser la tendance …

1-en renforçant la viticulture biologique et les autres modes de viticulture durables respectueux de l’environnement.

2-en réorganisant les filières de distribution pour répartir équitablement les profits et garantir la juste rémunération des producteurs

3-en réorientant les aides de la PAC : conservation et indexation de l’enveloppe sur l’inflation, passage à des aides aux actifs avec conditionnalité renforcée

4-en conservant des outils interprofessionnels de régulation et notamment les droits de plantation

5-en mettant en œuvre un volet social pour parer aux conséquences de la crise – préretraites pour permettre aux viticulteurs, qui souhaitent cesser leur activité de continuer à vivre dignement, mesures d’allègement des charges pour les viticulteurs en situation difficile et qui veulent poursuivre leur activité.

La Commission Européenne souhaite déréguler les droits de plantation de la vigne en Europe. Or, ces droits, octroyés par les états membres, permettent de maîtriser les volumes sur le marché et donc de maintenir les prix. Nous nous opposerons fermement à une libéralisation qui permettrait à de gros investisseurs de planter des milliers d’ha de vigne et de faire mourir les petits vignerons. Mourir littéralement. Nous savons que ce n’est pas un vain mot. Rien d’efficace n’a été fait en 5 ans pour orienter dans un autre sens la Commission Européenne.

Nous favoriserons une agriculture de proximité, soucieuse de l’environnement, minimisant le recours aux pesticides. En même temps, sur la base d’une qualité croissante, nous encouragerons les initiatives et la créativité pour développer les marchés à l’exportation, notamment sur des niches commerciales.

 

2)                Comment analysez-vous la transformation du monde rural avec l’arrivée de nombreux nouveaux habitants venus de la ville et que préconisez-vous pour assurer la bonne maîtrise de cette transformation majeure ?

L’arrivée de ces nouveaux habitants est une chance et un défi. Elle enrichit la vie sociale, elle permet d’éviter des fermetures de classes. Le beaujolais étant très accueillant, l’intégration se passe plutôt bien.

 

L’une des principales difficultés rencontrées par les nouveaux arrivants, comme d’ailleurs par nombre d’habitants plus anciennement implantés est la mauvaise qualité des transports ferroviaires et le coût croissant de l’usage de l’automobile. L’argent public doit être mis sur l’amélioration des transports en communs, les alternatives durables (covoiturage par exemple) plutôt que sur des investissements lourds comme le doublement du TGV nord sud.

 

Comme cela avait été préconisé par EELV lors des cantonales, il faudrait limiter la fréquence des longs trajets domicile-travail en installant dans nos campagnes des maisons du travail numérique. Les nombreux salariés travaillant aujourd’hui devant un poste d’ordinateur pourraient le faire près de chez eux. Ils récupéreraient ainsi un temps appréciable pour leur vie sociale et leur vie personnelle, de l’ordre de quelques heures pour beaucoup d’entre eux.

 

Consommer local est également de nature à resserrer les liens entre anciens et nouveaux habitants. Faciliter l’écoulement local des produits du terroir par des circuits courts, AMAP ou directement du producteur au consommateur, promouvoir les produits par les habitants (tous ambassadeurs du Beaujolais !).

 

Enfin une vie associative, sportive et culturelle locale riche et variée, avec un maillage et une solidarité entre commune est un bon facteur d’intégration. Le député veillera à faciliter les initiatives.

 

 

3)      Le Beaujolais est riche de beaux paysages et sa position géographique auprès de grands axes l’avantage en matière touristique : que préconisez vous pour protéger et valoriser ce patrimoine et en rendre le territoire encore plus attractif ?

Il faut préserver l’espace rural, le cadre de vie, les paysages et le potentiel touristique. Les projets d’infrastructures lourdes -autoroute ou TGV- prévus pour traverser le Beaujolais, sans bénéfice pour les populations locales, devront être totalement reconsidérés dans le respect des terroirs et des aspirations des populations concernées.

Un éventuel projet de parc Régional du Beaujolais pourra être étudié en prenant garde, bien sûr, de ne pas accroître les contraintes sur les agriculteurs et résidents. Rien ne doit être entrepris sur ces projets sans concertation avec la coordination des associations du Beaujolais.

Le développement du tourisme vert et œnologique est un atout à valoriser. L’attractivité du territoire doit être renforcée par une infrastructure d’accueil adaptée (hôtels, gite, chambres d’hôtes), une communication volontariste et une sensibilisation à l’accueil notamment des étrangers.

La préservation de la biodiversité et la protection du patrimoine génétique doivent être intégrés localement dans une vision globale nationale. Les OGM ne doivent pas sortir en plein air.

 

 

4)      Le monde rural est confronté à l’apparition de déserts médicaux, à la difficulté de traiter les maladies chroniques et au vieillissement d’une partie de sa population : que préconisez-vous en matière de prévention et d’égalité d’accès aux soins ?

Il faut travailler au maintien et à la réimplantation des services en milieu rural. C’est ce sur quoi la ministre de l’égalité des territoires et du logement a commencé à travailler. Ecoles, bureaux de poste, accès aux soins et autres services. Dommage que le député sortant ait voté, le 29 mars 2011,  contre une proposition de loi qui allait dans ce sens … mais défendue par le PS !

Concernant la santé, il est primordial de garantir un temps d’accès minimum aux services médicaux : médecine générale, maternité, urgences.  La fermeture d’établissements hospitaliers sur notre territoire plutôt que leur reconversion ou spécialisation est un scandale.

Un des grands enjeux à venir des politiques de santé est l’instauration d’une démocratie sanitaire permettant aux usagers du système de santé (les malades actuels et futurs et leurs proches, c’est-à-dire nous tous) et à leurs partenaires de prendre en charge les questions de santé, d’être moteurs notamment dans les politiques locales de santé encore balbutiantes et qui commandent pourtant le succès des politiques de prévention (alimentation, santé-environnement), d’éducation thérapeutique de respect des droits des patients et de promotion de la bien-traitance.

Une menace croissante pèse sur notre santé : développement exponentiel du cancer (y compris du cancer des enfants), de la maladie d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques, des maladies respiratoires, des allergies… Ce n’est pas la faute à pas de chance, c’est le résultat du changement radical de notre environnement en 50 ans : pollutions, qualité de l’eau et de l’air, alimentation industrielle, montée du stress et des angoisses, dégradation de la qualité de vie… La course au scanner, la médicalisation à outrance, l’augmentation des dépenses de santé et le trou de la sécu… croyez vous que ce soit la bonne direction ? Non, nous n’accordons pas assez d’attention et de moyens en amont, et notamment à la prévention…

Il convient de tout faire pour que notre eau soit sans danger pour la santé, réduire -de façon concertée- l’usage des pesticides, traquer les pollutions industrielles (résidus de plomb, organochlorés) et technologiques (intensité et localisation des antennes relais), éduquer très tôt à la responsabilité sur sa propre santé, encourager une alimentation saine (et bio dans les restaurations collectives).

Enfin, il faut améliorer la prise en charge de la dépendance, en créant une branche spécifique dans notre dispositif social. Le choix doit être possible entre l’EHPAD et le maintien à domicile. Cela suppose un statut pour les aidants : reconnaissance, soutien financier et humain, formation.

En tant que député j’userai de tout mon influence localement et à l’Assemblée pour avancer dans ce sens. Rapidement.

 

5)      Partagez vous le point de vue selon lequel les blogs citoyens locaux peuvent contribuer à rendre l’action publique plus transparente, à faciliter la compréhension des changements et à améliorer la sincérité et la qualité du débat public ?

Oui. Il y aurait d’ailleurs, également, tout intérêt à développer des outils interactifs pour permettre un travail collaboratif sur des dossiers locaux.

 

En conclusion

Le programme PS-EELV ( http://tinyurl.com/PS-EELV ), véritable feuille de route de la mandature, comprend un grand nombre de mesures qui devraient également avoir un impact positif sur la situation économique, sociale et humaine en Beaujolais.

Vincent Meyer

Communiqué de Vincent MEYER – Parti Socialiste / Europe Ecologie – Les Verts -9ème circonscription du Rhône


Le 10 juin restera une date historique pour la 9ème circonscription. Pour la première fois depuis 24 ans, un candidat de gauche accède au 2ème tour des élections législatives. Il le fait avec un score éloquent, 24,5 % des voix exprimées.
Je remercie tous les électrices et électeurs qui se sont portés sur mon nom. Grace à ce score qui me place en 2ème position, l’accès du 2ème tour est interdit au Front National (17,7 %) du fait du niveau important de l’abstention (la barre des 12,5 % des inscrits pour le 3ème candidat s’établissant à 21,6 % des exprimés).
Le député sortant, élu dès le premier tour en 2007, enregistre un désaveu cuisant et justifié avec 37,6 % des voix. Le deuxième tour sera donc, enfin, une confrontation entre 2 projets républicains.
La situation critique de notre pays et du Beaujolais rend nécessaire le changement maintenant. Le deuxième tour est une étape décisive dans la construction d’une société respectueuse des êtres humains et de la planète, d’une société plus saine, plus juste, plus solidaire.
Le MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) et le Front de Gauche ont clairement appelé à voter pour moi au 2ème tour. Avec eux, avec mon suppléant Luc Beauvallet, et au nom du Parti Socialiste et d’Europe Ecologie les Verts, j’appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens du Beaujolais, qui désirent se joindre au changement en marche, à se rassembler autour de ma candidature. Une candidature d’espoir pour toute la gauche, les écologistes et les démocrates soucieux de développement durable et de justice sociale.

Villefranche le 13 juin  2012

Vincent Meyer

Vincent Meyer : Merci !

Merci !

 Merci pour ce magnifique résultat, 24,5 %, 2ème position sur la circonscription, score historique qui va nous permettre de porter encore plus haut les espoirs et les messages pour une société plus saine, plus juste, plus solidaire

 Le résultat est là : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Politique/Legislatives-2012/L-UMP-largement-en-tete-dans-la-9e-circonscription-du-Rhone

 Ce score est le vôtre. Vous qui m’avez conseillé, soutenu, encouragé. Vous qui  avez donné du temps, de l’expérience, de l’enthousiasme. Vous qui avez tracté, collé, fait du porte à porte.

 Et je remercie aussi ceux qui auraient bien aimé participer davantage, ceux qui n’ont pas pu se joindre à la campagne, mais nous ont accompagné de leurs pensées, de leurs vœux. Le deuxième tour leur offre la possibilité de rejoindre le mouvement et de transformer l’essai avec nous. Qu’ils me contactent. Ils sont bienvenus. Il y aura fort à faire cette semaine…

 Amicalement

 Vincent

 

Vincent MEYER

Candidat PS & EELV  législatives 2012

9ème circonscription du Rhône

http://vincentmeyer.eelv-legislatives.fr

 

Front de gauche ou EELV-PS ? Un choix difficile

                        

 Après mure réflexion, j’avais décidé de voter Jean-Luc Melenchon pour le premier tour de la présidentielle.Nous approchons maintenant du premier tour des législatives.Entre les candidats du Front de gauche et d’EELV-PS qui choisir ? Le choix est difficile.

 Que l’on ne vienne pas me dire : tu es adhèrent des verts, tu dois faire preuve de discipline. Tout d’abord je n’ai pas encore repris ma carte. J’hésite toujours. Je verrais après les législatives. Je suis convaincu qu’il faut en finir avec les adhésions religieuses à un parti politique fondées sur une sorte d’obéissance aveugle et soumise.Lorsqu’on a la fibre écologique, laquelle est par nature critique, creative et quelque peu libertaire, ce fonctionnement d’un autre âge n’est plus supportable.Les électrons libres sont le sel de la politique.Avec internet et la revendication d’une société plus transparente ils vont être de plus en plus nombreux.Un jour les grands partis le comprendront.La novation vient presque toujours des minorités imprévisibles, de leur interactivité inventive enfantée par la complexité, rarement de l’ordre descendant des caciques installés ou en herbe.

 Des élections législatives qui ne vont pas au fond des choses.

 Ma gêne la plus grande concernant ces élections législatives tient à ce que je ne me reconnais plus guère dans les propos des uns et des autres.Les vrais sujets ne sont pas abordés si ce n’est de façon généraliste ou sous la forme de vœux pieux. Cette campagne des législatives, comme l’avait été celle des présidentielles, est étroitement franco-française, nombriliste même. Alors que nous traversons une crise majeure, qui est bien plus qu’une simple crise économique et sociale, dont les clés de compréhension et de solution sont mondiales et européennes, les prétendants à la députation ne nous disent pas grand chose de consistant et encore moins d’exaltant. C’est terne. Le retour à la normalité n’a pas que des avantages.

 Les divisions entre partis de la gauche molle et de la gauche exigeante affaiblissent le débat

 Les considérations diplomatiques portants sur les relations entre appareils de parti échangées entre le candidat vert et son allié PS il y a quelques semaines ne m’ont pas beaucoup intéressé et même enclin à me tenir à l’écart. Ces considérations étaient néanmoins inévitables. Sinon Vincent Meyer se serait, peut être, retrouvé dans une situation du type de celle opposant Gerard Collomb à Philippe Meirieu à Lyon, la situation Lyonnaise étant, soit dit en passant, révélatrice de la volonté d’une partie du PS de faire d’EELV un allié totalement soumis et dévoué. Dés que les égoïsmes et les vanités des appareils de parti se mettent en mouvement la survenue de polémiques médiocres abaisse toujours le niveau du débat.

 Difficile de choisir lorsqu’il y a autant de doutes sur les perspectives de changement

 Le choix entre EELV-PS et le Front de Gauche relève d’un dosage subtil entre une série d’inconvénients.Il s’agit plus de discerner quelle est la solution la moins décevante plutôt que de trouver la solution qui serait la meilleure sans qu’il y ait l’ombre d’un doute.Or il n’y a pratiquement que des doutes !

 Le risque que le nouveau gouvernement de gauche mette en œuvre une politique de rigueur à sa façon est bien réel.Le spectre de l’austérité de gauche n’est pas un fantasme pessimiste de trotskiste voyant de la compromission social-democrate partout mais une  possibilité bien réelle. Tant que ne sera pas franchi le rubicon d’une remise en cause radicale de la dépendance de la construction européenne à l’égard des  marchés financier rien ne changera fondamentalement. Je reconnais que c’est malaisé. S’il est possible d’imaginer à moyen et long terme ce que pourrait être cette transformation on voit bien qu’à court terme elle est difficile à concevoir et surtout à engager rapidement sans soulever de puissantes réactions de résistance systémiques. Cela aurait été le cas y compris pour Jean-Luc Melenchon si celui-ci avait été élu président.Pour autant il faut résister et avancer. Je crains qu’on ne tienne bientôt aux français un discours diffèrent de celui des derniers mois.

 Qui du Front de gauche ou d’EELV-PS est le plus à même d’engager la rupture avec le monde de la finance ?

 Afin d’aller dans le sens de l’indispensable rupture avec le néo-libéralisme financiarisé qui imprègne jusqu’à la gauche dite de gouvernement qu’elle serait le meilleur aiguillon : le Front de Gauche ou bien EELV-PS ?

 Le Front de Gauche, par ses positions durant la présidentielle, est certainement le plus à même d’exercer cette pression critique mais jusqu’à quel point ? Il faudra que le Front de Gauche qui rassemble un grand parti historique, le PCF, plus quelques groupuscules avec en prime les personnes qui ont été attirées par Jean-Luc Melenchon parvienne à se transformer en une formation vraiment neuve.Je crois que c’est possible et souhaitable mais ce sera long et difficile.

 EELV a su dans le passé affirmer avec audace sa différence et échapper aux tentatives de satellisation du PS.EELV y parvient encore, tant bien que mal, à Lyon notamment, face à Gerard Collomb qui se contrefiche de l’accord national signé entre son parti et les verts.Cet accord national passé avec le PS, de toute façon, n’est pas bon.J’ai déjà dit ce que j’en pensais dans ce blog.Les attitudes courtisanes de certains leaders parisiens des verts pour obtenir des postes ministériels ont été politiquement et moralement lamentables et, qui plus est, sans résultats probants.Dans le gouvernement Ayrault les verts n’occupent pas les ministères auxquels ils auraient pu prétendre. Ils ont été «virés» de leur cœur de métier.Le dossier clé pour les écologistes qui est celui de l’écologie et de l’energie a été confié à la socialiste Nicole Bricq, ce qui démontre que le PS dispose maintenant de compétences solides et du corps de pensée lui permettant d’avoir sa propre ligne écologique.Les socialistes peuvent confiner, du coup, les verts dans des fonctions, intéressantes certes, mais, objectivement, de caractère supplétif et ne touchant pas à l’essentiel et à la longue durée.

 Si la dépendance à l’égard du PS s’installe et se renforce EELV perdra vite son originalité vis à vis des français et ne disposera plus de grande marges de jeu vis à vis de ses partenaires. En revanche si  le PS n’avait pas la majorité absolue au soir du deuxième tour et s’il était obligé de composer avec ses alliés peut-être qu’EELV serait en mesure de s’affranchir de son allégeance, d’élever la voix et d’exercer sur le PS une pression constructive. Est-ce crédible ? Les appétits pour les postes étant puissants  la tentation des mauvais compromis risque d’être la plus forte. J’espère me tromper.

 A très court terme : en France le risque majeur est une nouvelle cohabitation; dans la 9° circonscription le risque majeur est l’absence d’un candidat de gauche au deuxième tour

 Une chose est sure : il faut absolument éviter une situation de cohabitation qui obligerait François Hollande à composer avec le retour de la majorité précédents. Imaginons qu’il doive nommer comme premier ministre un Copé ! Bonjour les dégâts ! Ce scénario catastrophe, bien que très faible, existe. Il est vrai que les premiers résultats du vote des français infirment heureusement cette crainte. Mais dans notre circonscription où la droite est solidement implantée le risque est plutôt qu’il n’y ait pas de candidat de gauche du tout au deuxième tour.

 Eviter l’absence de la gauche, même molle, est la priorité à très court terme dans la 9° circonscription.

 C’est le risque de l’absence d’un candidat de gauche, même s’il devait appartenir à la gauche molle, au deuxième tour, qui doit fournir le bon critère de décision pour le vote.Il faut s’employer à éviter une  éviction complète de la gauche. La seule bonne question pour la 9° circonscription c’est de se demander qui d’EELV-PS ou du Front de Gauche a le plus de chance de se retrouver au deuxième tour ? Pour en avoir une idée il faut se rapporter aux résultats de la présidentielle.

 Forces et faiblesses d’EELV-PS

 Le score d’Eva Joly dans la 9° circonscription a été faible, 2,5 % mais il est cependant un tout petit peu supérieur à la moyenne nationale de cette candidate qui a été de 2,3 %.Le score de François Hollande dans la 9° circonscription, 20,4 %,,  a été le plus élevé de tous les autres candidats de gauche mais à la différence de celui d’Eva Joly ce score est en net recul par rapport au score national, 28, 63 %,  du même Hollande au premier tour.

Pour les législatives la candidature EELV de Vincent Meyer est soutenue par la PS. Toute la question est de savoir si les voix qui se sont portées sur François Hollande se porteront sur Vincent Meyer.Il y aura, peut-être, un tout petit peu de perte en ligne.Je n’y crois pas.L’effet Hollande devrait jouer pleinement .Vincent Meyer est sérieux et rassurant, il a un profil plutôt centriste, bobo juste ce qu’il faut il n’évoque nullement la figure inquiétante de l’ayatollah vert agitée comme un épouvantail par certains afin d’effaroucher les ruraux. J’ai d’excellents retours à son sujet, y compris dans la viticulture.Selon une idée toute faite il y aurait un rejet de l’écologie en Beaujolais. C’est faux.Vincent Meyer a atteint les 15 % aux cantonales de 2011.Sylvie Goutte-Nesme et moi avons atteint les 9, 91% et avons fait quasi jeu égal avec le PS. Nos scores sont nettement supérieurs à la moyenne nationale d’EELV durant ces mêmes cantonales de 2011.Je crois donc que Vincent Meyer arrivera en tête des candidats de gauche.C’est une évidence.

 Forces et faiblesses du Front de Gauche

 Le score local de Jean-Luc Melenchon a, quant à lui, été de 8,93  % , il est inférieur au score national. Je ne pense pas qu’il évolue beaucoup.La candidate du Front de Gauche devrait donc arriver derrière Vincent Meyer.Les législatives répliqueront la présidentielle, elles ne devraient pas s’en écarter significativement, soit nettement plus de 20%, voire même 30%, pour Vincent Meyer et autour de 10%, pour Danielle Lebail du fait du réflexe du vote utile qui favorisera Vincent Meyer.

 Le danger de la démobilisation de l’électorat de gauche

 En réalité pour les candidats d’EELV-PS et du Front de Gauche la vraie menace réside dans la démobilisation relative qui s’est, peut être, installée parmi les électeurs. Le taux de participation pourrait être plus faible qu’à la présidentielle.C’est cela qui peut entrainer qu’il n’y ait aucun candidat de gauche au deuxième tour puisque ceux-ci avancent en ordre dispersé alors qu’il leur faut recueillir 12,5% des inscrits pour aller au deuxième tour .Selon le niveau de l’abstention 12,5 % des inscrits peut devenir beaucoup plus en pourcentage de votants.

Cela dit la démobilisation d’après les politologues se serait plutôt installé à droite.

C’est pourquoi je trouve d’autant plus absurde qu’il n’y ait pas eu d’accord national entre EELV, le PS et le Front de Gauche. Quels médiocres calculs à courte vue d’apparatchiks ont été à l’origine de ce plantage ? Qui du PS ou du Front de Gauche en porte la responsabilité ? J’aimerais bien le savoir. S’il y avait eu entente la gauche aurait été assurée d’être au second tour et tout alors pouvait devenir possible, notamment la victoire d’un candidat de gauche dans la 9° circonscription.La partie aurait néanmoins été difficile dans une circonscription où Sarkozy a fait 60% au 2° tour.Ce qui peut cependant modifier une donne initiale inégale c’est la surprise d’un élan, le choc d’une dynamique.Sans unité c’est difficile.

 Une victoire de la gauche n’est pas à totalement écarter si la droite locale explose

 Faute d’un accord entre partis de gauche un miracle est-il encore possible ? Une telle possibilité est  très improbable mais qui sait! Il peut y avoir triangulaire.Le député UMP sortant, Bernard Perrut, part dans la compétition avec le même handicap que la plus part de ses collègues sortants, à savoir un FN déterminé à conserver et développer son fonds de commerce xenophobe que Sarkozy et Guéant avaient tenté de lui piquer.Dans la 9° l’effet Marine a été fort, 21% ! .Chacun sait que le FN souhaite faire le vide à droite afin d’y devenir demain la formation dominante. Bernard Perrut a également un autre handicap, le plus désagréable pour lui selon moi, qui est la candidature, opportuniste, carriériste, populiste et vide de sens, de Frederic Miguet. Le moins qu’on puisse dire est que Frederic Miguet ne fait pas dans la dentelle. Si j’étais de droite je serais révolté par la façon, quasi diffamatoire, déplaisante et cynique avec laquelle ce candidat s’attache à démolir celui qui autrefois lui avait mis le pieds à l’étrier. La tactique du maire de Fleurie est de faire le vide, elle est la même que celle du FN, sur le dos duquel il fait sa laine, mine de rien, et avec lequel il partage la pratique d’un affichage sauvage agressif. Je n’en dirais pas plus.Les bisbilles à droite ne sont évidemment pas mon affaire.

 A très court terme, compte tenu du rapport de force local, voter pour Vincent Meyer est le choix le plus réaliste; à long terme, parvenir à une alliance EELV-Front de Gauche est la seule vraie voie de changement.

 J’ai maintenant réuni tous les éléments permettant de choisir :

–        La priorité absolue est que la gauche ne soit pas évincée du 2° tour.

–        Vincent Meyer est sans contestation possible le mieux placé pour y parvenir

–        Les chances de voir un candidat de gauche être élu députe sont faibles mais pas absolument nulles.

–        Faute d’accord en faveur d’une candidature commune, le Front de Gauche n’a aucune chance de gagner la députation puisqu’il sera certainement dépassé par EELV-PS.

 La cause est par conséquent entendue : je vais voter Vincent Meyer selon l’adage qui veut que «faute de grives on se contente de merles», étant entendu que je parle du programme et non de la personne de Vincent Meyer qui a toute mon estime .J’aurais évidemment mille fois préféré une candidature EELV-Front de Gauche ou Front de Gauche- EELV, incluant le PS ou, à défaut, le dépassant au premier tour et soutenu par celui-ci au second, rapport de force et discipline républicaine obligent.Une telle recomposition est pour le moment utopique.Il y a quelques mois elle m’aurait même paru tout à fait incongrue.A la lumière de la campagne présidentielle et de l’irruption du «moment Melenchon», dont j’espère qu’il ne  se limitera pas à un moment éphémère, cette recomposition m’apparait de plus en plus nécessaire.Une alliance Front de Gauche-EELV trouvant un écho dans l’aile gauche et écologiste du PS voilà l’avenir.Si je devais maintenir mon engagement politique au-delà des épisodes électoraux en cours c’est, entre autres, à cette recomposition fructueuse que je souhaite travailler.

 Alain de Romefort


SOS du Docteur Didier Moulinier

 

« Suite au soutien qui arrive de toutes parts grâce à la vidéo et suite à la demande de nombreuses personnes, nous avons mis en place une pétition sur internet que vous pouvez signer. Pour cela, il suffit de cliquer sur le lien suivant : http://www.petitionpublique.fr/?pi=DM120612
Nous espérons que ces différentes actions auront une issue favorable et surtout nous vous remercions pour votre soutien. Sachez que votre soutien me touche et contribue à me redonner l’énergie nécessaire à mon combat, qui est celui de tous les malades, des bien portants d’aujourd’hui et de l’ensemble des partenaires qui œuvrent  pour l’intérêt de la santé publique.

Bien cordialement, Dr Didier MOULINIER ».

pour accéder à la pétition cliquer sur :Pétition POUR LE DROIT A LA LIBERTE THERAPEUTIQUE DES MALADES ET LE LIBRE CHOIX DU THERAPEUTE

Cancérologie: « la médecine n’est plus au service du patient, mais d’un système marchand. »

Mardi 22 mai 2012

Le 27 septembre 2011 le Dr Nicole Delépine, pédiatre oncologue à l’hôpital de Garches (France) faisait le point sur l’état de la médecine et de la démocratie.

 Nous devons féliciter ces médecins qui osent dire la vérité et ont le courage de braver le tout puissant Conseil de l’Ordre et les autres sbires des tout puissants laboratoires.

 Cancérologie: « la médecine n’est plus au service du patient, mais d’un système marchand. »

Sommes-nous à l’aube d’une crise de remboursement des traitements anti-cancer qui peuvent se chiffrer en dizaines de milliers d’euros ? C’est ce que semble indiquer une récente étude publiée par le journal médicale The Lancet.

De quoi remettre en cause la pratique de la médecine actuelle ?

Suite à un article du Lancet Oncology Medical journal, relayé par l’agence Reuters à l’occasion d’un congrès de cancérologie européen à Stockholm, certains « experts » découvraient que la spirale infernale dans laquelle s’étaient jeté les cancérologues – stimulés par les laboratoires et les patients savamment manipulés – devrait bien s’arrêter un jour. Quelles seraient alors les victimes ? Les malades privés de nouvelles drogues soi-disant miracles ou bien les laboratoires dont les bénéfices faramineux pourraient bien finir par se tarir, si la raison parfois revenait aux hommes ?

Le mythe de la prévention et du dépistage

Certes le nombre de cancers semble augmenter. Certes des examens complémentaires dépistent des pré-cancers qui conduisent à transformer de nombreux bien portants en patients subissant biopsies, examens sophistiqués et traitements. Mais cette agitation demeure souvent inutile et toxique d’un point de vue tant financier que psychologique et social.

Il faudrait donc calmer rapidement les ardeurs des médecins, des Conseils généraux et autres associations qui financent des dépistages mammographiques au nom d’une conception française un brin singulière. Calmer également l’obsession de doser les PSA à tout homme de plus de 50 ans qui ne demande rien et se retrouve castré, impuissant et cassé au nom de la prévention d’un cancer de la prostate qu’il n’aurait peut-être jamais eu et dont la probabilité qu’il le tue resterait très faible.

Des médecins de moins en moins libres de choisir la façon d’exercer leur métier.

En ce qui concerne les vrais cancers, la question posée reste celle des critères de choix des médicaments par le cancérologue au XXIe siècle ? À quelle pression est-il soumis pour choisir le traitement du patient ?

Il ne s’agit là que deux exemples qui pourraient être déclinés dans d’autres pathologies, mais le mythe de la prévention et du dépistage si bien ancré dans nos sociétés sera difficile à relativiser (comme celui de la vaccination toute puissante pour des raisons identiques : l’exemple de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus couteuse, dangereuse et inefficace est en ce sens instructif).

 

 

Il y a une vingtaine d’années de cela, le bon médecin choisissait en son âme et conscience, selon le serment d’Hippocrate, le meilleur traitement pour son patient, au regard des données actuelles de la science. Il engageait ainsi sa responsabilité personnelle après un colloque singulier avec son malade.

Depuis les années 1990 – et singulièrement de façon de plus en plus autoritaire depuis le plan cancer de 2004 – la liberté de soigner du cancérologue a disparu en France et dans certains pays occidentaux. Au prétexte fallacieux de la qualité des soins, tous les dossiers de patients sont « discutés » en réunion multidisciplinaire où de fait l’essai thérapeutique en cours testant les drogues nouvelles est imposé par la « communauté ». Le praticien qui souhaite déroger à ce système doit s’expliquer et encourt tous les ennuis possibles, en particulier de voir le service auquel il participe perdre son autorisation de pratiquer la cancérologie.

 

En effet, le bras armé de la Haute Administration qui impose le choix des protocoles de soins est l’agence régionale de santé qui audite les services. La qualité requise pour être « accrédité » et donc autorisé à soigner des malades atteints de cancer est de soumettre tous les patients à ces réunions de concertation qui ne sont de fait que des chambres d’enregistrement de tous les patients.

 

Le but : être bien certain qu’aucun n’échappe au système savamment mis au point des essais thérapeutiques.

Pourquoi ? Le mécanisme est bien huilé et tous les essais thérapeutiques en cours utilisent les drogues supposées miracles présentées à la télévision lors des grands congrès internationaux. L’année suivante, ce sera une autre molécule qui fera la révolution. Les hommes ont la mémoire courte et tomberont dans le piège une nouvelle fois…

 

Les « big pharma » en question

Mais le plus étonnant et la clef du problème restent que les « big pharma » de l’industrie pharmaceutique savent transformer l’espoir en or. Peur du cancer, peur de la mort, médias et diffusion d’espoir conduisent patients putatifs et malades réels à faire pression sur les politiques pour donner en un temps invraisemblablement court l’autorisation de mise sur le marché (AMM) sans respecter les règles de sécurité minimales et à des prix exorbitants. L’OMS explique sans rire que le prix du médicament est déterminé par le prix le plus élevé que l’assurance maladie ou les pouvoirs publics peuvent supporter.

Le problème du coût du cancer n’est pas lié à la spécificité de la pathologie mais aux procédures d’exception qui sont utilisées sous prétexte d’urgence. Un seul exemple qu’on peut multiplier à foison : pour le lymphome, l’étude Marcus recommande une association rituximab plus CPV qui coute 24 080 dollars alors que les autres alternatives thérapeutiques d’efficacité équivalente reviennent à moins de mille dollars (avec moins de risques inconnus à moyen ou long terme). On peut décliner cette démonstration à X reprises, y compris dans des pathologies non cancéreuses : celles-ci suivent en effet le même chemin depuis que les « big pharma » ont découvert des indications miracles, là aussi vite acceptées sans tenir compte de la balance bénéfices/risques souvent très discutable dans des maladies sans risque vital.

 Quand les laboratoires utilisent la détresse humaine pour faire de l’argent

Il n’y a donc pas de problème spécifique du cancer lié à une augmentation exponentielle de leur nombre. Il y a une utilisation marchande de la détresse humaine par les laboratoires. Le problème : une chaine de complicité qui conduit les pouvoirs publics à autoriser la mise sur le marché de produits soi-disant innovants, sans leur imposer le circuit de sécurité mis au point depuis des décennies. Autre souci : ces pouvoirs publics leur accordent des prix de vente qui ne correspondent à aucune réalité de recherche ou de fabrication, mais bien au maximum de bénéfices que tous pourront en tirer tant que la vache à lait voudra bien payer.

Il faut réintégrer les nouvelles molécules dans le circuit normal aseptisé et assaini tant pour l’Autorisation de mise sur le marché (AMM) que pour la fixation des prix et le système retrouvera son équilibre. Tout le monde le sait, particulièrement chez les cancérologues. Ne faisons pas semblant de pleurer sur le sort de ces pauvres malades qui ne pourraient pas être soignés et faisons respecter les règles usuelles de mise sur le marché des médicaments. Interdisons sur les antennes la publicité directe (suite aux congrès) et indirecte (par le biais des campagnes de santé publique) pour faire cesser la manipulation des masses dignes des régimes les plus totalitaires.

Enfin, souvenons nous que nous sommes théoriquement dans un système libéral : La soviétisation de la médecine via les normes imposées, les accréditations et autres phénomènes bureaucratiques conduisent à une négation de l’art médical qui n’est plus au service du patient mais d’un système marchand.

 

Source: Atlantico.fr

 

Le Dr Delépine, auteur du livre « La face cachée des médicaments », y explique encore bien d’autres aspects, littéralement sine qua non à comprendre pour bien gérer sa santé, au quotidien :

 Des solutions pour la Sécu

À juste titre, le trou de la Sécurité sociale est devenu une obsession des pouvoirs publics. De bonnes pistes sont cependant envisageables pour faire fondre le déficit sans diminuer pour autant la qualité des soins : baisser de façon drastique la consommation des médicaments en France et réduire ainsi le nombre d’hospitalisations et de morts inutiles causées par leurs effets secondaires. Estimées à 1,5 million par an aux États-Unis, les hospitalisations liées aux traitements en France sont estimées à 300 000. Mais comment convaincre les patients et les médecins – condi­tionnés par les médias, eux-mêmes manipulés par l’indus­trie pharmaceutique – du bien-fondé de mes dires partagés par des confrères aussi peu entendus que moi ? La chaîne des opposants institutionnels aux gouvernants (syndicats, partis d’opposition, etc.) se range derrière les labos au nom de la défense de l’emploi et du droit du patient ou du futur malade.

 Une propagande bien huilée

Fille d’un des fondateurs de la Sécurité sociale, j’aurais un devoir filial de ne pas toucher aux médicaments : « Nos parents ont galéré pour obtenir la Sécu », « nous avons « droit » à tous les médicaments remboursés », « pas touche à ma Sécu ». La notion de droit envahit les espaces et conduit à perdre de vue la santé du patient. Dans l’esprit de nos compatriotes bien conditionnés, le remboursement par la Sécurité sociale prouve l’efficacité d’un médicament et justifie sa consommation. Combien de fois ai-je entendu ce raisonnement de la bouche d’amis convaincus que la prévention par les médicaments est le meilleur moyen de vivre vieux et en bonne santé ?

 Ce sont des idées préconçues que nous avons parfaitement assimilées. À force d’intoxication subliminale, les publicitaires américains, formés dans les années soixante, ont endoctriné les élèves de nos écoles de commerce. L’histoire de l’introduction du fluor – un exemple de fabrication de consentement actif – dans notre quotidien prouve à quel point nous sommes bernés. Le marché des statines repose sur une mise en condition du monde médical et des patients pour rendre quasi synonymes maladie coronarienne et cholestérol élevé, avant de nous persuader que la baisse du cholestérol et la réduction du risque coronarien sont équivalentes.

Il n’y a plus alors qu’à surestimer considérablement le bénéfice des anticholestérols et à occulter leurs effets délétères. Pourtant, ces successions d’« évidences » sont loin d’être démontrées. Les laboratoi­res se sont ensuite partagé le marché des molécules princeps (originales) et des me too (les copies), qui ont toutes bénéficiés de prix élevés, bien que, pour la plupart, aucune preuve scientifique n’ait pu démontrer leur efficacité, et qu’elles aient obtenu l’AMM en référence aux molécules de la « première génération.

Par Nicole Delépine – Publié dans : Santé/ Thérapie/ Dépistage/ Pharmacopée  sur le site de Simon Simon

Vincent Meyer : Tout est possible ….

Vincent Meyer

candidat  EELV – PS  aux législatives 2012   
        
   9ème circonscription du Rhône
 

Tout est possible ….

François Hollande élu Président de la République, il nous reste à lui donner une majorité à l’Assemblée nationale pour que le changement annoncé et le programme de législature négocié puisse être respecté et mis en œuvre. C’est le sens de ma candidature.

Il reste 4 semaines pour assurer, sur la 9ème circonscription du Rhône,  la présence de la gauche et de l’écologie au deuxième tour de l’élection législative. Il sera alors possible, en cas de triangulaire (ce qui suppose une forte participation, le seuil étant à 12,5 % des … inscrits !), de consolider la majorité présidentielle avec un député du Beaujolais !

Oui, tout est encore possible ! A condition de mobiliser. Il faut aller voter le 10 juin ! Pour motiver et aider à convaincre les indécis, 3 événements :

Le 21 mai, à 18h30, salle des Echevins à Villefranche, débat organisé, jusqu’à 20h, par le Progrès entre les candidats. Entrée libre.

Le 29 mai, à 10h, débat de 26 minutes entre les candidats organisé par TLM (227 cours Lafayette – Lyon 6e) diffusé le soir même à 20h45 puis rediffusé et mis en ligne sur le site www.tlm.fr. 10 places pour assister au débat à TLM à réserver auprès du candidat.

Le 31 mai, à 18h salle des Teinturiers (sous la salle de l’Atelier) rue des jardiniers à Villefranche : meeting avec Michèle Rivasi (EELV) et Sylvie Guillaume (PS), députées européennes, sur le thème : de l’espoir au changement …

Consultez le blog de campagne http://vincentmeyer.eelv-legislatives.fr

Consultez l’accord PS-EELV , le programme de législature :  le détail des mesures et des projets ….

Affichage sauvage en Beaujolais

C’est à lire sur Beaujeu direct:


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